Japon
Soweto: le Roi au coeur d’une journée historique
10/12/13
Philippe parmi des dizaines de chefs d’État dans la tribune du Stade de Soweto, il s’est entretenu quelques instants avec Barack Obama

Philippe, au côté d’Elio Di Rupo, laisse passer le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. (Crédit : DOPPAGNE/IMAGEGLOBE)
Il a ouvert ses portes ce matin à six heures. Le stade FNB mieux connu ici à Soweto sous le surnom de “Soccer City” se remplit surtout d’abord de journalistes. Nous sommes quelque 4.000 ici présents pour vous faire vivre les faits ou vous les raconter au mieux. Les équipes télé se sont montrées les plus acharnées pour se disputer un carré de tribune avec vue imprenable sur l’impeccable pelouse soignée comme un gazon anglais et les trois estrades géantes qui ont été dressées dessus. Les plus grandes vedettes de la NBC, d’ABC ou de CNN, sont là, tirées à quatre épingles, parfaitement maquillées, avec cet air décontracté chic qu’ont toujours les présentateurs vedettes américains. Bien sûr ces médias d’outre-Atlantique sont venus en nombre couvrir cet hommage mondial à Nelson Mandela, et pour cause, le président Barack Obama fera ici tout à l’heure à la tribune un discours très attendu, mais il n’est pas seul, Bill Clinton, George Bush Jr et Jimmy Carter ont également répondu présents. Bien sûr tous ces grands du monde sont sans doute encore en train de roupiller du sommeil du juste à leur hôtel. Pour l’heure, outre notre profession, les premiers à investir le stade sont les gens de la rue, de ce bon peuple sud-africain que Nelson Mandela chérissait tant. Ils se disposent par rangées entières d’abord sous les combles, sous la partie couverte du stade, car, malheureusement en ce jour hommage, il pleut ici comme dix jours de drache nationale belge conjugués. Le bas des gradins restera presque vide tout au long de la cérémonie, mais c’était vraiment intenable de rester sous la pluie sans protection.
Nous sommes en place, à observer tout ce qui se passe. Le temps s’égrène lentement. Dans les gradins, on l’occupe à entonner des chants magnifiques avec cet indéniable fond de tristesse qui vous vrille ces gospels au plus profond de l’âme. D’autant plus qu’ils sont tellement entraînants, comme des chants africains peuvent l’être, qu’ils laissent tout de même en prime comme une ambiance de match de foot renforcée par des coups de sifflet et des chuintements assourdissants des fameuses et si critiquées vuvuzellas qui nous assourdirent lors de la précédente coupe du monde de football en 2010.
Il n’est pas loin de 11 heures, la cérémonie est censée débuter, mais la moitié des officiels ne sont pas encore là. Notre Roi a pris place non loin de Felipe d’Espagne. Elio Di Rupo est à côté de lui. Notre Souverain est installé à l’étage juste au-dessus des médias. Son porte-parole nous le confirme: “Durant sa présence au stade, en marge de la cérémonie, le Roi a eu l’occasion de saluer et parler avec de nombreux chefs d’État, notamment le Président Obama.” Pour notre part, nous nous trouvons juste en dessous de l’ex-Premier britannique John Major, à cinq mètres du prince Haakon de Norvège et de la princesse Victoria de Suède à droite et à quinze mètres à peine de ce qui seront les places des Clinton quand ils feront leur entrée, beaucoup plus tard, alors que la cérémonie aura largement débuté.
Sur la pelouse, une immense scène accueille un orchestre et des chœurs, une autre accueille la famille et les proches de Nelson Mandela, son ex-épouse Winnie en tête, fortement acclamée. La scène principale accueille les chefs d’État qui prendront la parole comme la présidente du Brésil, Dilma Youssef, le président indien, le vice-président chinois, le secrétaire-général de l’ONU Ban Ki-Moon (lui aussi très acclamé) et le président cubain, Raoul Castro, le frère de Fidel. Lequel échangera une sympathique poignée de main avec Barack Obama lors de la venue de ce dernier sur scène pour son discours (et seulement, sécurité oblige). Pour accueillir le président américain, c’est littéralement le délire dans les gradins. Dès qu’il surgit sur les écrans géants, il est ovationné. Le contraste est saisissant avec les huées réservées par tout le stade à l’actuel président sud-africain Jacob Zuma, que le réalisateur taquin met à l’image juste après Obama !
Surpris dans la tribune officielle, George Bush est lui aussi hué, contrairement à Bill Clinton que la foule interpelle en l’appelant « Bill, Bill, Bill ». Il répond par de sympathiques saluts. Il est venu avec son épouse Hillary (ex-secrétaire d’État américaine) et leur fille Chelsea, elles-aussi au premier rang. Plus loin, Mgr Desmond Tutu, qui fut si proche de Nelson Mandela, est prostré, comme réfugié dans la prière. Parmi les personnalités présentes, on peut encore reconnaître le chanteur Bono ou l’actrice sud-africaine Charlize Theron. Comme John Major, Tony Blair a accompagné le Premier britannique David Cameron. François Hollande et Nicolas Sarkozy taillent le bout de gras, mais n’en déplaise à l’actuel président français, à leur arrivée, les médias n’en avaient que pour son prédécesseur. Entre autres illustres spectateurs, le roi du Maroc Mohammed VI et le président de la république démocratique du Congo, Joseph Kabila. On nous signale la présence d’Albert et Charlène de Monaco, mais nous ne les avons pas vus.
Derrière nous, les plateaux télé ne désemplissent pas. Nous reconnaissons le vrai François Pienaar, le capitaine de l’équipe de rugby des Springbocks, que Matt Damon a interprété dans « Invictus », le film de Clint Eastwood, interviewé par une chaîne de télé sud-africaine. Les discours des proches de Nelson Mandela s’achèvent, entrecoupés de chants. Barack Obama monte sur scène et va entamer son discours…
(la suite dans un prochain post)

Une selfie rarissime: le président Obama et le Premier britannique David Cameron offrent un souvenir à Helle Thorning Schmidt, Première du Danemark, alors que Michelle rêvasse. (IMAGEGLOBE)
Le Roi avec les grands du monde pour dire adieu à Madiba
10/12/13
Le Roi parmi une septantaine de chefs d’États et de gouvernements pour rendre hommage à Nelson Mandela dans le stade de Soweto
(Premier post très en retard pour cause de wifi en panne, je vous le mets tout de même en attendant d’écrire la suite… immédiatement, en live
Pour la toute première fois à bord du « Air Force One » belge, soit l’Airbus A330 qui sert d’avion royal dans les grandes occasions comme les visites d’État, le Roi est arrivé à Johannesbourg ce lundi en fin de soirée à la tête d’une belle délégation ministérielle composée du Premier ministre Elio Di Rupo, du ministre des Affaires étrangères et vice-Premier Didier Reynders, ainsi que des ministres-présidents flamand et wallon, Kris Peeters et Rudy Demotte. Car ce mardi, ils tiennent à rendre hommage à Nelson Mandela, l’ex-président sud-africain et symbole universel de la lutte contre l’apartheid, le racisme et la violence, décédé jeudi dernier à l’âge vénérable de 95 ans. Toute la planète s’est en quelque sorte donné rendez-vous à Jo’bourg, avec plus d’une septantaine de chefs d’État et de gouvernement dont pas moins de quatre présidents américains et les délégations ad hoc ! Vous imaginez donc le souk ici dans la capitale économique sud-africaine.
Ce mardi, tous assistaient en effet, comme pas moins de 60.000 spectateurs (les trois quarts du stade rempli seulement à cause d’une pluie tenace), à l’hommage rendu au Père de la nouvelle nation sud-africaine dans le stade mythique de Soweto surnommé “Soccer City”. Quelque 4.000 journalistes sont venus du monde entier eux aussi pour couvrir cet événement sans précédent dans l’histoire du pays et certainement aussi de tout le continent africain. Certains journalistes ont dû attendre quelque 7 h pour obtenir la précieuse accréditation donnant accès au stade. Etant arrivés en fin de soirée, les journalistes belges n’ont dû attendre que deux heures pour ce faire. Vers 1 h 15 du matin, nous tenions enfin notre sésame, n’ayons pas peur des mots : notre « précieux ».
En attendant de vous relater cette journée particulièrement chargée (la cérémonie devait commencer à 11 h, elle a débuté vers midi, et le spiorncipaux chefs d’état sont arrivés… vers 13 h! Ca, c’est l’Afrique…), nous avons déjà recueilli les impressions de nos représentants dans l’avion royal. Philippe lui-même est venu nous rendre une petite visite surprise dans la zone presse de l’avion (tout au fond près des toilettes). Le Roi était en tenue relax, un très voyant pull-over vert vif sur la chemise et la cravate de rigueur (pour un Roi, c’est très relax, si si !). En tant que duc de Brabant, Philippe avait pu rencontrer Nelson Mandela à plusieurs reprises dès 1994 et jusqu’en 2006 lors de missions économiques belges là-bas ou lors de la prestation du président Thabo Mbeki, à laquelle Philippe représentait son père, le roi Albert II. Sans trahir le colloque singulier-pluriel qu’il a entretenu avec nous, Philippe nous a confié être heureux d’assister à cette cérémonie, car Nelson Mandela fut une source d’inspiration pour lui. Le Roi dit même avoir été profondément touché par cette personnalité, cette grande figure. Philippe met surtout en avant « son autorité naturelle et son esprit dénué de vengeance et de revanche, mais plutôt de réconciliation et de reconstruction », lorsqu’il est sorti de prison après 27 longues années d’enfermement.
Tout sur le discours et l’incroyable ovation réservée à Barack Obama. Les saluts de Bill Clinton, les huées réservées à Zuma le président sud-africain. Tant et plus, bref, la suite tout à l’heure… si le wifi tient le coup. (Ca, c’est l’Afrique… mais on adore !)
Astrid : « Le Roi n’est plus un jeune homme, mais tout le monde peut avoir mal au dos ! »
26/04/13
Dans le cadre de sa mission de représentante spéciale dans la lutte contre la malaria, la princesse Astrid a répondu à nos questions. Nous avons évidemment abordé la question de l’état de santé du Souverain et sa possible abdication. Morceaux choisis.
Voici quelques extraits de l’interview que nous a consacré la princesse Astrid et à paraître la semaine prochaine dans “Le Soir magazine”. Une personnalité timide, émue et émouvante qui met tout son coeur dans ses combats et observe une absolue discrétion sur certains sujets sensibles, fille de Roi oblige. Et pourtant on a essayé A vous de juger…
Madame, alors que la malaria n’est plus tellement une maladie médiatique, pourquoi cette visite au Japon et au Cambodge ?
La princesse Astrid: “Je me suis rendue au Japon pour plaider le maintien de la problématique de la malaria à l’agenda des priorités de ce pays donateur, comme des autres pays donateurs dans le monde entier. Malgré les succès obtenus – un quart de décès en moins dans le monde depuis le début de l’action de Roll Back Malaria -, ce fléau reste encore actif dans le monde, avec 90% de cas qui touchent l’Afrique et près de 10% l’Asie. Il faut donc plus que jamais reconscientiser au plus haut-niveau sur l’intérêt de cette lutte. Je suis aussi venue au Cambodge non seulement pour féliciter les autorités des succès déjà obtenus dans cette lutte contre la maladie. Leur plan de lutte national est un exemple à montrer au monde entier ! Mais je suis aussi venue ici pour attirer l’attention sur une nouvelle problématique : dans la région du Mékong, le parasite devient résistant aux meilleurs traitements, il faut donc plus que jamais maintenir les efforts pour éradiquer la maladie, mais aussi encourager comme ils le font ici un dépistage systématique dans les villages au cœur même des régions endémiques, ce qui permet un meilleur diagnostic et donc l’application d’un traitement approprié. Car l’application de traitements préventifs parfois à mauvais escient a permis malheureusement au parasite de trouver la parade aux médicaments.”
Pourquoi avoir accepté de soutenir la lutte contre la malaria ? Qu’est-ce qui vous motive ?
“La malaria comme la tuberculose et le sida touchent particulièrement les personnes les plus vulnérables de la société, les enfants, les femmes enceintes et les pauvres en général. Il y a une pauvreté extrême dans le monde. En 2000, le secrétaire général de l’ONU (Organisation des Nations Unies) de l’époque, Kofi Annan, s’est dit que cela ne pouvait plus durer et a initié des actions précises en ce sens. Moi, vous le savez peut-être, j’ai beaucoup de mal à voir la pauvreté qui règne dans notre pays et dans le monde. Nous avons tout intérêt, tous, à ce que le monde aille mieux ! C’est ma principale motivation », dit-elle les larmes aux yeux. « Chaque fois que j’en parle, cela me touche, excusez-moi. »
Comment concevez-vous votre rôle de Princesse ? C’est cela : attirer l’attention sur des causes et, comme votre frère, par votre titre de princesse ou votre notoriété, ouvrir des portes, plus particulièrement sur les problématiques de santé ?
“Vous savez, je me sens non seulement une citoyenne belge mais aussi une citoyenne mondiale. Et face à des thématiques comme la pauvreté et des maladies, la Belgique est peut-être un petit pays, mais elle s’implique ! Elle est présente à tous les niveaux. On peut tous aider, chacun à notre place, à notre niveau. Moi, je ne suis qu’un instrument. Mais je pense que je peux exercer un plaidoyer que ce soit auprès des autorités ou directement sur le terrain en visitant des projets. Je peux peut-être aussi apporter des contacts et une certaine médiatisation. Mais vous savez, on m’a proposé de faire ce travail et c’est à vous de juger de l’efficacité de mon implication, je n’oserais pas en parler moi-même. Si on me dit que je ne suis plus utile, je me retirerai. Je ne veux surtout pas m’imposer…”
Vous avez été attristée par la récente polémique des dotations royales. Cela vous a profondément touchée ? L’impression d’avoir été mal comprise ? (cf. l’indiscrétion de VTM selon laquelle la princesse Astrid se rendait à l’avis du Parlement pour toutes questions sur son travail et sa dotation, info vite déformée dans d’autres médias, laissant entendre que la princesse était d’accord qu’on rabote sa dotation. Un raccourci un peu osé. Par la suite lors de la réception du Nouvel An aux corps constitués, Astrid avait été aperçue fondant en larmes, NDLR)
“Je ne veux pas en parler. J’ai ma vie privée. Ce sujet est politique. A vous de tirer vos conclusions. Ce n’est pas à moi d’en parler. Je suis désolée. Je suis fille de Roi, femme et mère, mais pas politique.”
En évoquant les problèmes de santé, évoquons celle du Souverain si vous voulez bien. Il a été vu, cette semaine lors d’une activité publique, s’appuyant sur une canne. Comment va-t-il ? A-t-il, comme on l’entend, des problèmes de santé ?
“Evidemment mon père va fêter l’année prochaine ses 80 ans. Ce n’est plus un tout jeune homme de 20 ans. Mais sinon il va très bien. J’ignorais qu’il a récemment employé une canne, mais comme tout le monde, il peut avoir mal au dos. Je ne suis pas du tout inquiète pour son état de santé.”
Et, après 20 ans de bons et loyaux services, est-ce qu’il n’a pas mérité de se reposer et de se retirer ?
“Ca, je laisse tout ça à d’autres. Ce n’est pas à moi d’en parler.”
Mais vous trouvez tout de même qu’il a bien fait son travail ces dernières années ?
“De nouveau, pas de commentaires. Vous avez le droit de poser vos questions. J’ai le droit de ne pas y répondre.”
Ca vous embête toute cette polémique en Belgique ?
« Je ne réponds pas ! »
Tout de même, un jour votre frère, le prince Philippe deviendra Roi et ne pourra plus présider les missions économiques. Nous y participons régulièrement et entendons chez les hommes d’affaires et des politiques que votre fils, le prince Amedeo, ferait un excellent président d’honneur. Vous en seriez fière ?
“De nouveau, je ne fais aucun commentaire. Comme jeune homme, Amedeo a sa vie, actuellement à New York. Je respecte cela. Il se prépare à une vie professionnelle et va très très bien. Pour moi, ce qui est important c’est que mes enfants soient bien dans leurs baskets. Et c’est le cas. On essaie de donner à nos enfants une formation qui les aide à affronter la vie. Ainsi pour Maria Laura. Joachim poursuit quant à lui ses études de business et économie à l’université de Milan dont le recteur est l’ancien premier ministre italien Mario Monti. Luisa quant à elle est en Angleterre et terminera l’année prochaine son bac international. Quant à Letitia, elle a fêté son anniversaire cette semaine… C’est tout.”
Notre reportage complet dans « Le Soir magazine » de la semaine prochaine…
Astrid dans le jardin de l’Empereur !
25/04/13
Avant de participer, au Cambodge, à la Journée mondiale de lutte contre la malaria, la princesse Astrid était au Japon pour promouvoir la nouvelle campagne de Roll Back Malaria dont elle est la représentante spéciale. Elle a été reçue à dîner par l’empereur et l’impératrice… qui l’ont auparavant cueillie à l’improviste dans leur jardin !

Rencontre insolite et très naturelle: la princesse Astrid salue énergiquement l’Empereur, l’Impératrice et le Prince héritier dans la partie publique du parc impérial. Le soir même, ils dînaient ensemble !
Ce jeudi 25 avril, la princesse Astrid, représentante spéciale du partenariat Roll Back Malaria, participe à la journée mondiale de lutte contre le paludisme en visitant au Cambodge des programmes de prévention sur le terrain dans des régions endémiques. Nous y reviendrons dans de prochains posts, mais auparavant il nous paraissait sympa de vous montrer et vous raconter cette petite photo inhabituelle d’une rencontre impériale et royale dans un jardin japonais ! Et d’aussi aborder la partie plus technique mais non moins passionnante du dossier :
Roll Back Malaria c’est ce partenariat mondial qui vise à mettre en œuvre une action coordonnée contre le paludisme. Fondé à l’origine en 1998 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’Unicef, le Programme des Nations-Unies pour le Développement (Pnud) et la Banque mondiale, le partenariat Roll Back Malaria (littéralement « Faire reculer la malaria ») rassemble aujourd’hui les efforts de plus de 500 partenaires regroupant les pays endémiques, leurs partenaires de développement bilatéraux et multilatéraux, le secteur privé, des organisations non gouvernementales et communautaires, diverses fondations, ainsi que des institutions du monde universitaire et de la recherche. En quinze ans, l’action de Roll Back Malaria (prévention, distribution de répulsifs et de moustiquaires, dépistage, traitement…) a permis de diminuer d’un quart le nombre de décès dans le monde, et même d’un tiers en Afrique ! Mais encore aujourd’hui, ce fléau même diminué n’est pas vaincu. Chaque année, quelque 219 millions de personnes sont encore infectées par le paludisme et 655.000 personnes en meurent. 90% de ces cas surviennent en Afrique. En Asie, le paludisme a reculé considérablement, mais le continent reste le 2e plus touché avec 30 millions d’infections et 42.000 décès annuels. Cinq pays asiatiques regroupent 89% des cas recensés dans la région : l’Inde, le Pakistan, l’Indonésie, le Myanmar (ex-Birmanie) et la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Le Japon, lui, n’est pas touché par le paludisme, mais s’inscrit comme l’un des acteurs les plus engagés dans le vaste plan des objectifs du millénaire pour le développement , à savoir réduire la pauvreté, résoudre les problèmes de santé mondiale et développer, développer !!!
Aussi la princesse Astrid, représentante spéciale de Roll Back Malaria, s’est rendue au Pays du Soleil Levant afin d’encourager encore ce géant donateur mais aussi d’autres pays asiatiques donateurs à investir encore davantage dans le cadre de la lutte contre le paludisme. Car si cette action est aujourd’hui bien engagée, il incombe de ne surtout pas relâcher la pression sur ce fléau tueur qu’est la malaria. En effet, le partenariat est confronté à de nouveaux problèmes, les moustiquaires traitées au répulsif distribuées par millions ces dernières années arrivent en fin de vie ou à tout le moins de fonctionnement optimal, il faudra donc en produire d’autres millions pour les remplacer. Par ailleurs dans le Delta du Mékong s’est créé un autre problème : le parasite devient résistant aux médicaments antipaludiques les plus efficaces du marché ! Ce notamment à cause de traitements préventifs inutiles. C’est aussi pour cela que Roll Back Malaria lance une nouvelle campagne plus spécifiquement concentrée sur ce problème et sur un dépistage précis des patients atteints du paludisme jusqu’au cœur des campagnes dans les régions endémiques. Nous y reviendrons avec notre reportage au Cambodge…
Bel et bon, c’est donc pour cela que la Princesse se trouvait au Japon lundi et mardi. La famille royale belge et la famille impériale japonaise sont très liées depuis le roi Baudouin et même auparavant encore. Aussi chaque fois qu’un membre de notre famille royale passe au Japon il est souvent l’hôte d’un soir sinon de l’Empereur, à tout le moins d’un membre de la famille impériale. La princesse Astrid a donc été reçue à dîner au palais impérial. Mais auparavant, elle se promenait en compagnie de son staff dans la partie publique du parc du palais impérial lorsque tout à coup elle est tombée nez-à-nez avec « l’empereur, sa femme et le petit prince » comme aurait dit le Grand Jojo. En réalité, l’empereur Akihito et son épouse l’impératrice Michiko, qui se promenaient en civil avec les princes héritiers dans le jardin public, dieux vivants parmi leur population. Ce qui nous vaut cette photo insolite et particulièrement décontractée que vous avez pu voir en tête de post ! Ci-dessous, la rencontre plus formelle du soir.
Les plus belles photos du mariage princier !
23/10/12
Romance et glamour à Luxembourg, les meilleurs moments en images du mariage du Grand-Duc héritier Guillaume de Luxembourg avec sa princesse de coeur, la comtesse Stéphanie de Lannoy. Découvrez les ici
Mariage princier: la robe de Stéphanie et le discours du Grand-Duc
19/10/12
Discours de S.A.R. le Grand-Duc au dîner de gala au palais grand-ducal
“Chère Stéphanie, Cher Guillaume,
A l’occasion de votre mariage vos parents aimeraient vous dire combien ils sont heureux et fiers de vous voir commencer ensemble cette vie à deux. Nous avons vu éclore cet amour il y a maintenant plus de deux ans. Il s’est concrétisé peu à peu pour donner naissance à ce couple rayonnant de bonheur que nous avons la joie de voir aujourd’hui. Ce cheminement vous l’avez fait à deux. Aussi vous savez que le mariage est une alliance, un engagement qui se renouvelle tous les jours. C’est une démarche commune où chacun doit tout faire en fonction de l’autre. Un mariage réussi c’est aussi regarder ensemble dans la même direction. En vous observant, il n’y a aucun doute possible: vous êtes faits l’un pour l’autre, prêts à affronter les joies, mais aussi les vicissitudes de la vie, au service de l’un et de l’autre, au service de votre famille et au service du pays sur lequel il vous sera un jour donné de régner. La population luxembourgeoise voit en votre union un gage de continuité qui mènera notre cher pays vers un avenir que nous espérons de tout coeur prospère et pacifique.
Chère Stéphanie,
Nous t’accueillons en ce jour avec une très grande joie. Nous savons que grâce à ta grande sensibilité, ton intelligence et ton dévouement tu combleras notre fils. Le fait d’avoir déjà passé les épreuves les plus difficiles, notamment le départ soudain de ta chère mère, nous a démontré si besoin l’était ta force et ton courage face à l’adversité. Alix restera toujours pour nous qui avons eu la chance et le bonheur de la connaître, un Être d’exception. De là-haut, elle veillera sur vous afin que vous aussi, vous soyez un couple uni et exemplaire comme celui que formaient Alix et Philippe. Que leur exemple vous guide tout au long de votre vie. Lors de tes fiançailles et de ta rencontre avec les autorités nationales, les luxembourgeois t’ont tout de suite adoptée comme leur future princesse. Ton rayonnement, tes convictions, mais aussi ta douceur feront de toi la personne parfaite pour seconder et soutenir Guillaume tout au long de sa vie. Nous t’aimons et sommes heureux et reconnaissants que tu aies choisi notre fils. Nous voudrions remercier tes chers parents pour le soutien inconditionnel qu’ils ont montré lors de l’éveil de votre amour. Alix, ta chère mère, reste très présente dans nos coeurs et le sera particulièrement tout au long de ces jours de festivités. Ton père Philippe marie sa dernière fille, son plus jeune enfant. Nous imaginons l’émotion que cela doit être pour lui. L’union entre nos deux familles, aux traditions bien établies, basées sur des valeurs chrétiennes, transmises à leurs enfants, sont également un gage de solidité pour votre jeune couple.
Cher Guillaume,
Dorénavant commence pour Stéphanie et pour toi, cette grande et belle aventure qu’est le mariage. Nous t’avons vu grandir et t’épanouir pour être aujourd’hui un homme responsable, résolument engagé au service des autres et en particulier de ceux qui souffrent. Ta très grande capacité d’aller vers autrui te permet de remplir ta tâche avec intelligence et simplicité. Les missions économiques que tu présides avec beaucoup de compétence sont indispensables pour la promotion de notre pays dans le monde, en particulier au vu de la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons. Ton épouse sera, comme ta mère l’est pour moi, un soutien essentiel dans la mission difficile, mais oh combien exaltante qui vous attend. Oui, cher Guillaume, nous sommes fiers de toi, tu es un homme de devoir et ta ligne de conduite est le bien commun. Nous avons toute confiance dans tes jugements, mais sache également que nous serons toujours là pour vous soutenir et vous aider si vous en avez besoin.”
Mariage princier: magnifique Mathilde !
19/10/12
Somptueux dîner de gala: ces dames ont rivalisé de faste et de luxe avec leurs tiares, diadèmes, rivières de diamants et autres cascades de pierreries féeriques. Quant au menu du dîner de gala, il proposait du bar, des langoustines, du caviar et du pigeonneau farci au foie gras ! Leurs Altesses Royales et leurs prestigieux invités s’en sont pourléché leurs royales “babines” !!!
Vers 19 H 30 ce vendredi, les jeunes mariés et leurs parents, le Grand-Duc et la Grande-Duchesse accueillaient les prestigieux invités à la cérémonie religieuse de samedi lors d’un très sélect dîner de gala donné au palais grand-ducal. Parmi les convives, on comptait une cinquantaine de représentants des familles étrangères, dont la famille royale belge et la famille royale norvégienne au grand complet, même la reine Fabiola, qui se déplaçait en chaise roulante. Mais aussi La suite >
Mathilde est venue chercher Philippe sur le tarmac de l’aéroport
17/06/12
La duchesse de Brabant attendait son époux sur le tarmac de Zaventem avec les enfants samedi soir. Le Prince héritier est rentré d’une mission économique au Japon. Le voyage de retour a duré plus de 20 h.

La princesse Mathilde salue John Cornet d'Elzius, le conseiller du Prince. Les enfants sont déjà dans le van dont Mathilde prendra ensuite le volant.
Bonne surprise pour le prince Philippe sans doute et pour la délégation belge sûrement samedi soir. Lorsque les près de 300 participants de la mission économique belge au Japon sont enfin arrivés à l’aéroport de Bruxelles-National (Zaventem) après un voyage de retour qui aura duré plus de vingt heures pour la plupart – un petit peu moins pour le duc de Brabant qui disposait d’une escorte sur place et a donc évité d’attendre deux heures à l’aéroport d’Osaka -, ils ont pu voir de la passerelle la princesse Mathilde accueillir directement son époux sur le tarmac de Zaventem, en compagnie des enfants du couple. C’est la princesse qui conduisait elle-même le monovolume gris très simple transportant la petite famille. Mathilde était habillée “cool”, en pantalon, loin des tenues spectaculaires qu’elle porte lors des réceptions officielles. Bref, les ducs de Brabant ont donné cette image d’une famille ordinaire, de Belges comme n’importe qui qui viennent chercher leurs proches à l’aéroport. Enfin… directement sur le tarmac et avec des voitures d’escorte quand même. N’est pas prince qui veut !
Mathilde se trouvait aussi au Japon, mais n’avait pas accompagné la délégation à Osaka. Elle était rentrée en Belgique mercredi. Il est vrai que les enfants sont en pleine période d’examens.
Mathilde bouleversée auprès des survivants du tsunami
13/06/12
Japon : « il n’y a pas de mot pour décrire l’ampleur de ce drame ! »La princesse Mathilde a répondu à nos questions dans un village de containers où sont réfugiés les rescapés du tremblement de terre et de la vague mortelle qui ont frappé le Japon le 11 mars 2011.
Notre reportage au Japon en compagnie de la princesse Mathilde. Toutes les photos de la mission au Japon (d’autres suivront, cliquez régulièrement)
Un bateau échoué au milieu de nulle part, dans une mer de mauvaises herbes et de déchets. Un bateau échoué au cœur d’un quartier de maisons en ruine, le toit affaissé, les murs éventrés, l’âme envolée. Nous sommes à plus d’un kilomètre de la côte. Si on ne voit pas la mer, on la devine, là, derrière des dunes. On aperçoit aussi à quelques centaines de mètres les grues qui animaient autrefois d’un ballet endiablé le port de cette communauté jadis prospère. Aujourd’hui, le port et la petite ville de Himawari ne sont plus qu’une zone morte, sans un arbuste en vie, sans un oiseau qui chante. Un arbre, il est le seul, semble avoir résisté au cataclysme. De tout près, nous le trouvons plutôt rabougri. Le sel de l’eau de mer a rongé la vie de cette terre.
« La vague est arrivée brutalement dans la plaine. Elle faisait six mètres de haut. Elle a tout ravagé », nous explique Makato Oë. Cet homme de 62 ans, de la Communauté Himawary, qu’a rencontré la princesse Mathilde, ne peut s’empêcher d’être ému lorsqu’il évoque le drame qui a changé à jamais son existence. Marchand de sake, il tenait un magasin dans la localité de Omagari-Hama, dans la province de Miyagi, à quelques dizaines de kilomètres de Sendaï et guère plus d’une centaine de km de Fukushima. « On a connu des tremblements de terre dans la région, des tsunamis aussi. Je me souviens de l’un d’entre eux dans les années 60, on avait eu 30 cm d’eau dans la plaine. » Mais ce 11 mars 2011, personne n’avait jamais vu ça. Une vague haute comme une maison et emballée comme un torrent de lave a tout ravagé sur son passage sur des kilomètres à l’intérieur des terres.
Makato ne se trouvait pas dans le quartier au moment du drame. Il se trouvait plus à l’intérieur des terres. Lorsque le séisme s’est produit, il s’est immédiatement rendu auprès de sa famille. « La terre a tremblé à 14 h 46. A 15 h j’ai entendu une alerte au tsunami imminente. Nous avons immédiatement évacué et nous sommes rendus dans la zone de sécurité. Notre maison, qui datait de 1967 a été détruite, mais personne d’entre nous n’est mort. » D’autres n’ont pas eu cette chance. « 322 personnes sont mortes dans notre communauté et 500 maisons ont été détruites. »
Les survivants ont dû vivre aussi avec l’idée qu’ils n’allaient plus revoir leurs biens. Les terrains près de la côte ont été classés en zone inondable et donc inhabitables. Les ruines vont être détruites. Et les habitants relogés sans doute ailleurs. Leur sort n’est pas encore fixé. Ils logent pour l’heure dans des appartements-containers, qu’ils ont tenté d’aménager au mieux des possibilités. C’est là que s’est rendue la princesse Mathilde, en marge de la mission économique que les ducs de Brabant président au Japon. Si le prince Philippe, en raison de son agenda n’a pu se libérer, le couple voulait marquer le coup et, un an après le drame, rendre hommage aux victimes et aux survivants du tsunami et de la catastrophe de Fukushima.
« Philippe et moi formons un team ! »
« C’est très difficile d’être ici. Cette région a été très lourdement touchée par le tsunami il y a un an. Des milliers de personnes sont décédées. C’est terrible d’imaginer que tellement de gens ont souffert. Il n’y a pas de mot pour décrire ce que ces gens ont vécu. Nous avons vu des images à la télévision, mais ici en réalité ça a dû être vraiment terrible ! Mais c’est aussi magnifique de voir la solidarité qui s’est créée entre ces gens. Ce dont j’ai pu me rendre compte au travers des différentes discussions que j’ai eues ici avec différents acteurs. Une grande solidarité et une grande dignité dans cette épreuve. J’ai énormément de respect pour eux, qui vivent ici avec leurs enfants. Ces enfants sont l’avenir. Regardez ces enfants ici, ils sont un signe d’espoir. Ils sont en train de reconstruire leur avenir. C’est merveilleux. Et c’est aussi pour voir cela que je suis venue ici. Pour les enfants de Sendaï. Certains d’entre eux vont avoir un échange avec des écoliers belges cet été. Ils vont venir en Belgique et vont avoir la possibilité d’apprendre à connaître des écoliers belges. C’est fantastique. J’espère aussi que des jeunes Belges vont venir ici et rencontrer des Japonais. Cet échange entre pays est une formidable opportunité pour des jeunes de construire une amitié entre nos deux pays. Surtout pour des enfants qui ont vécu tant de difficultés il y a un an. Ces enfants ont vécu un traumatisme terrible, une grande angoisse. Des membres de leur famille ont-ils souffert, sont-ils morts ? Pendant des jours, ils n’ont pas pu recevoir d’informations. J’ai un immense respect pour leur comportement digne, leur courage, leur discipline remarquable. »
Sur l’absence de Philippe…
« Mon époux et moi formons un team, nous nous partageons les activités. C’était très important pour nous de venir ici aujourd’hui. Pour des raisons d’agenda, c’était difficile pour le prince d’être présent personnellement. Mais il était très important de se rendre à la réunion de la Croix-Rouge pour vraiment entendre ce qui s’est passé. Comment ils ont travaillé ici après la catastrophe. Mon époux a énormément d’intérêt pour l’humanitaire et le social, mais nous sommes des humains, nous ne pouvons pas tout faire. Les demandes lors des missions économiques sont grandes et nous essayons de nous répartir les tâches. »
Philippe et Mathilde chez l’Empereur ! (photos)
12/06/12
Les ducs de Brabant ont été reçus à dîner par l’Empereur et l’Impératrice du Japon. La veille, ils déjeunaient avec le prince héritier Nahurito et son épouse Masako. Hier soir, le frère de l’Empereur, le prince Hitachi, assistait à la réception à l’ambassade belge. Une marque d’estime et d’amitié qui dépasse de beaucoup les règles diplomatiques courantes. Découvrez notre album-photo de ce voyage
Arrivé dimanche soir de Corée du Sud, où il a visité, en compagnie de Rudy Demotte et Jean-Claude Marcourt, l’Exposition internationale 2012 consacrée aux océans, le prince Philippe a retrouvé son épouse la princesse Mathilde arrivée de Belgique dans la matinée. En, Corée, la démarche des ministres wallons et du Prince était de soutenir la candidature de Liège à l’accueil de la prochaine exposition internationale, en 2017. Au Japon, le Prince est là pour soutenir près de 130 entreprises belges et leur ouvrir les portes du succès. Portes qu’il a bien réussi à entrouvrir pour lui-même ! Il a été reçu à déjeuner, avec Mathilde, par le prince héritier Nahurito et son épouse Masako. Ce qui est normal dans les missions économiques princières (il est reçu par son homologue local ou le vice-président dans le cadre d’une république). Mais ici, il a aussi été invité pour un dîner privé au palais impérial par l’empereur Akihito lui-même, ainsi que son épouse, l’impératrice Michiko ! En pour couronner une soirée déjà riche mardi, il a présidé une réception à l’ambassade belge à Tokyo en compagnie du frère de l’Empereur, le prince Hitachi !
C’est déjà la quatrième mission économique que le Prince préside au Pays du Soleil Levant, la troisième pour Mathilde. En 2002, les ducs de Brabant avaient d’ailleurs assisté, à cette occasion, au match d’ouverture de la Coupe du Monde de football au Japon qui avait vu le pays hôte affronter nos belges Diables Rouges avec un score diplomatiquement parfait : 2-2 ! Personne n’a perdu la face dans la tribune officielle, où Philippe et Mathilde avaient pris place aux côtés des princes héritiers japonais, le prince Nahurito et son épouse Masako. Les princes héritiers belge et japonais ont beaucoup de points communs, ils sont nés tous les deux en 1960 et sont plutôt timides. Ils se connaissent aussi très bien. « Ma famille entretient depuis très longtemps des liens d’amitié avec la famille impériale japonaise, nous confirme le prince Philippe de manière informelle. Ca remonte au roi Albert Ier. Mais nous venons plus souvent ici qu’ils ne viennent en Belgique. »
La tradition impériale marque la mission de son empreinte. Car avant de déjeuner lundi en compagnie des princes héritiers nippons, Philippe et Mathilde se sont rendus au Mémorial Meiji, du nom de cet empereur mort en 1912 auteur de la Restauration Meiji (restauration de l’empire) au détriment du shogun Tokugawa. C’est cet empereur connu aussi sous le nom de Mutsuhito qui a ouvert le Japon au reste de la planète, en a assuré l’industrialisation et en a fait une grande puissance économique et militaire mondiale, selon son slogan « Pays riche, armée forte ». Il est de tradition que les hôtes importants du Japon lui rendent hommage en visitant ce Mémorial édifié dans cette petite forêt de 120.000 arbres issus de 365 essences d’arbres différentes (comme Hillary Clinton récemment ou le roi du Bouthan en janvier 2012). Une cérémonie au protocole impressionnant encadrée par des prêtres shintoïstes.
Mercredi, la princesse Mathilde devait se rendre non loin de Sendaï dans la région ravagée par le tsunami, avant de regagner la Belgique. Le Prince allait quant à lui poursuivre la mission en solo jusqu’à vendredi, mais cette fois à Osaka.