Les autres
Un touchant baise-main pour la Reine !
24/10/16
Deux jours de visite humanitaire pour Mathilde en Jordanie, au pays de son homologue, la reine Rania, en compagnie du ministre fédéral de la Coopération Alexander De Croo. Au programme notamment la visite d’un des plus grands camps de migrants au monde.
Lundi matin, la visite humanitaire de la Reine a notamment débuté par la découverte du centre Makani de l’Unicef à Mafraq. Mathilde a pu s’entretenir avec les patients et a reçu pour l’occasion un baise-main peu protocolaire mais tellement plus chaleureux! Elle rencontrera son homologue, la reine Rania de Jordanie, au cours de cette visite de terrain de deux jours. Ensemble, elles visiteront l’immense camp de migrants syriens que compte la Jordanie.
Le plus vieux monarque du monde est décédé
13/10/16
Le roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej est mort jeudi à l’âge de 88 ans, après 70 ans de règne
Le roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej est décédé jeudi, après 70 ans d’un règne ayant fait de lui le plus vieux monarque en exercice, plongeant la Thaïlande dans une ère de grande incertitude en raison de son statut de père de la Nation. «Il est mort paisiblement à l’hôpital Siriraj», a annoncé un communiqué du palais royal. Âgé de 88 ans, le roi était considéré comme le seul ciment d’une nation très divisée politiquement.
Il était monté sur le trône en 1946, après la mort inexpliquée de son frère et beaucoup de Thaïlandais n’ont jamais connu d’autres souverains. Bhumibol Adulyadej, hospitalisé depuis deux années, quasiment en continu, notamment pour des infections pulmonaires et de l’hydrocéphalie, n’était pas apparu en public depuis près d’un an. Son fils, le prince Maha Vajiralongkorn, âgé de 64 ans, doit lui succéder sur le trône. Le prince, de formation militaire, notamment à l’Académie de Duntroon, en Australie, a un grade honorifique de général au sein de l’armée. Ces dernières années, il a souvent remplacé son père lors de cérémonies officielles mais ses prises de parole restent rarissimes.
Tête à tête impérial
11/10/16
Début diplomatique de la visite d’État au Japon: la cérémonie officielle et l’entrevue du Roi et de la Reine avec le couple impérial. Toutes les images du jour
Caroline: l’inquiétude pour Ernst August
5/10/16
Ils ont beau être séparés depuis sept ans, cela n’empêche pas la princesse Caroline de Monaco d’être folle d’inquiétude. Nul ne sait, à part elle, si elle a encore des sentiments à l’égard de son mari, le prince Ernst August V de Hanovre. Mais une chose est sûre: il est le père de sa fille Alexandra. Rien que pour cela, Caroline n’est pas rassurée. C’est peut-être ce qui l’a poussée il y a quelques mois à quitter son Rocher monégasque pour lui rendre visite en personne sur son lieu d’exil, en Autriche, en compagnie de sa fille. Mais visiblement cette visite n’a pas eu l’effet escompté…
La descente aux enfers
Depuis octobre 2014, Ernst August n’est plus apparu en public. Fin janvier de cette année, on s’attendait à le voir assister aux obsèques de la princesse Eilika de Leiningen. Les Leiningen (ou Linanges) sont une prestigieuse famille princière allemande remontant au Saint-Empire romain germanique. Las, Ernst August a préféré envoyer ses deux fils, Ernst August Jr (33 ans) et Christian (31) représenter la Maison royale de Hanovre. Âgé de 62 ans, Ernst August a renoncé à tout. Pour rappel, il est quand même le chef de la plus ancienne maison ducale d’Europe, arrière-petit-fils de l’empereur allemand et roi de Prusse Guillaume II, cousin de l’actuelle reine d’Angleterre et apparenté avec la plupart des monarchies européennes. Mais Ernst August a prématurément abandonné sa Basse-Saxe natale, son fief, le duché de Brunswick et de Lunebourg, et la gestion des affaires familiales à son fils aîné. Il a tout quitté pour vivre en reclus, en exil permanent à Auerbach, un modeste pavillon de chasse entouré de 5.000 hectares de forêts que la famille de Hanovre possède à Gmunden, en Haute-Autriche, près de la localité de Grünau. Au village, dont une maison sur cinq appartient au Prince, les habitants vénèrent Ernst August qui, autrefois, le leur rendait bien, n’étant jamais le dernier à lever sa chope de bière à la santé de ses amis. Mais là-bas aussi on est inquiet. Ernst August ne s’est plus montré depuis deux ans. Il ne sort plus de son domaine. Et presque personne n’y entre. On le dit très malade. On le dit dépressif chronique. On le dit alcoolique fini. Depuis que sa dernière compagne, Simona, une ex-prostituée de 34 ans sa cadette, a fait ses valises – c’était en octobre de l’année dernière–, Ernst-August vit en ermite, en isolement complet. Il a licencié une grande partie du personnel qui travaillait sur le domaine. Si l’on excepte ses chiens, Ernst August n’a plus, pour seule compagne, que la dive bouteille. Une vieille amie, qu’il courtise depuis des décennies et qui lui a déjà joué des sales tours…
Pour compagnons, ses chiens et… la bouteille
Pour rappel, en avril 2005, la semaine même où les Monégasques perdaient leur Prince Souverain Rainier III, le prince Ernst August était hospitalisé d’urgence et placé en réanimation pour une pancréatite aiguë. Bien connu pour ses excès de table, il buvait, chuchotait-on à l’époque, un litre de whisky par jour. Cinq ans plus tôt, il avait déjà été hospitalisé suite à un malaise lors d’une soirée de gala dans un château en Allemagne. Et personne n’a oublié cette photo volée du prince, visiblement chargé et pris en train d’uriner sur la façade du pavillon turc à l’exposition universelle de Hanovre en 2000. Ernst August, ce sont aussi les violences et les procès pour coups et blessures, comme les deux petites claques échangées avec ce patron de night-club au Kenya, qui lui ont valu d’être condamné à 445.000 euros en première instance. Caroline avait même témoigné pour lui devant la justice. Car, il a beau être sanguin et colérique, Ernst August s’est toujours montré affectueux et prévenant envers celle qui reste toujours son épouse et probablement le plus grand amour de sa vie (lire par ailleurs). Cela ne l’a pas empêché d’avoir des maîtresses et de s’afficher notamment avec Maryam Sachs, la bru du photographe et play-boy multimillionnaire Gunter Sachs. Le couple se sépare en septembre 2009. Mais si Caroline ne porte plus son alliance, elle reste mariée à Ernst August et conserve son titre de princesse de Hanovre et son prédicat d’Altesse Royale. Peut-être pour le bien de leur fille commune, la princesse Alexandra, née le 20 juillet 1999, six mois après leur mariage. En 2009, Caroline rentre donc à Monaco avec Alexandra dans ses bagages. Ernst August se partage, quant à lui, entre l’Allemagne, les plages méditerranéennes et le Kenya, multipliant les conquêtes. La dernière en date, c’est Simona, qu’il rencontre en 2010 et avec qui il vivra pendant cinq ans. La jeune femme, de 22 ans à l’époque, est une danseuse de night-club roumaine, mannequin de lingerie sexy pour le compte d’une chaîne de strip-clubs autrichiens, plus à l’aise pour lever la cuisse que faire la révérence.
Il a perdu son meilleur ami, sa petite amie et… son frère!
Flirtant, à l’été 2014 sur une terrasse de café d’Ibiza, pour le plus grand bonheur des paparazzis, le couple est encore vu en octobre lors d’un vernissage chez un joaillier connu en Autriche. Orfèvre chez qui Ernst August avait d’ailleurs acheté un bijou pour Caroline! Élégance… Ernst August et Simona sont encore surpris en train de festoyer, avec forces chopes de bière, dans une brasserie locale. Puis plus rien. Car Ernst August va mal. En juillet 2014, il a perdu un ami très cher, Lars Korschen, des suites d’un cancer. L’homme, ami des jet-setters, tenait l’hôtel Peponi sur l’île de Lamu au Kenya, île où Ernst August possède lui-même une résidence de vacances. Et ils avaient le même âge! Le prince de Hanovre ne se remet pas de cette disparition et sombre dans une profonde mélancolie. À tel point que même Simona finit par le quitter. Depuis, selon le magazine Bunte, la mélancolie s’est transformée en dépression pour le Prince qui avait déjà eu la douleur de perdre un frère. En 1988, en effet, le prince Ludwig Rudolph, d’un an son cadet, découvre le corps sans vie de son épouse au cours d’une soirée dans la villa royale de Gmunden. Elle est morte d’une overdose. Quelques heures plus tard, Ludwig est retrouvé non loin de là au volant de sa voiture, dont le moteur tourne toujours, le canon d’un fusil dans la bouche et le crâne explosé. Il s’est suicidé. C’était sur une rive du lac Traun, juste à côté du pavillon de chasse devenu aujourd’hui le refuge d’Ernst August…
Le mariage de la dernière chance…
C’est dire si Caroline est inquiète. En février dernier, on l’a aperçue entrer dans le domaine autrichien à bord d’une voiture en compagnie d’Alexandra. Selon Bunte, la Princesse ferait tout son possible pour sortir le père de sa fille de ce mauvais pas. Sans beaucoup d’effets jusqu’à présent, visiblement. Pour le voir enfin quitter sa tanière, les proches fondent maintenant beaucoup d’espoir dans le prochain mariage, à l’été 2017, d’Ernst August Jr, le fils aîné du Prince de Hanovre. Il est fiancé avec une beauté russe. À défaut de son père, Junior est devenu la coqueluche de la presse écrite et télévisée allemande. Son père lui a légué de son vivant la gestion des affaires familiales, la fondation Duc de Cumberland basée au Lichtenstein, ainsi que les biens immobiliers tant autrichiens qu’allemands de la famille, dont notamment l’impressionnant château de Marienburg, fief de la Maison royale de Hanovre, situé à 20 km de la ville éponyme, qui accueille plusieurs centaines de milliers de touristes par an. Ernst August Jr vient d’ailleurs de remporter un bras de fer face aux autorités régionales, à qui il demandait un soutien pécuniaire pour gérer ce château en forme de gouffre financier. À défaut, il menaçait de le fermer au public ou de le vendre. Ce n’est pas que la famille soit sur la paille: en 2012, son père figurait encore au milieu du classement des 500 Allemands les plus riches, avec un actif de quelque 400 millions d’euros. Mais les affaires sont les affaires… Cependant, son père n’est désormais plus du tout capable de les mener à bien si l’on en croit une interview que Junior a donnée à la télé allemande. Vivement la noce, se disent donc les aficionados de la famille royale allemande. Si le Prince tient jusque-là…
Charlie Hebdo : le soutien du Roi et de la Reine
7/01/15
Philippe et Mathilde en pensées avec les familles des victimes
Communiqué du Palais Royal : “Leurs Majestés le Roi et la Reine ont présenté au Président de la République française leurs plus vives condoléances suite à l’attentat perpétré ce midi dans les locaux du magazine Charlie Hebdo à Paris. En ces moments de deuil et de douleur, ils sont en pensées avec toute la nation française, et plus particulièrement avec les familles et les proches des victimes. Le Roi et la Reine leur souhaitent beaucoup de courage dans ces moments très éprouvants.”
Amedeo et Lili: “Si” pour la vie !
6/07/14
Le fils de la princesse Astrid a épousé Elisabetta Rosboch von Wolkenstein dans l’une des plus anciennes églises de Rome au cours d’une cérémonie privée… couverte par une soixantaine de journalistes !
Ils se sont dit oui pour la vie en italien et en français, au cours d’une cérémonie privée qui rassemblait 450 invités et… une soixantaine de journalistes des médias belges, français, hollandais, mais aussi italiens.
Ambiance des grands jours sur la place de la Basilique Santa Maria di Trastevere. Dans ce quartier très touristique de la ville de Rome, les badauds massés derrière des barrières Nadar ont pu admirer un ballet de limousines rutilantes livrer leur flots d’invités prestigieux. Cette basilique – l’une des plus anciennes églises de la Ville Eternelle, construite sur les ruines d’un temple consacré aux dieux antiques – a été choisie pour consacrer l’un des mariages les plus en vue du gotha. Le prince Amedeo de Belgique, fils de la princesse Astrid et altesse impériale par son père le prince Lorenz, archiduc d’Autriche-Este, épousait en effet celle qui occupe ses pensées depuis plus de sept ans, Lili Rosboch von Wolkenstein, issue d’une grande famille romaine apparentée aux Agnelli (groupe Fiat).
L’événement a réuni dans la capitale italienne le gratin du gotha européen. La Famille royale belge était au grand complet, à l’exception de la reine Fabiola à la santé désormais trop précaire pour des déplacements publics. La reine Mathilde et la princesse Claire portaient des créations du couturier Edouard Vermeulen, de la Maison Natan. Pour la Reine une robe en drap de soie bleu royal à encolure bateau et un chapeau taupe signé Fabienne Delvigne. Pour la Princesse Claire une jupe en mousseline rouge, une veste pailletée et des chaussures “nude”.
On a aussi pu reconnaître parmi les 450 invités les princes Jean et Guillaume de Luxembourg, frères du Grand-Duc, le prince Nikolaus de Liechtenstein et son épouse, ainsi que Béatrice d’York, petite-fille de la reine Elizabeth II pour représenter la famille royale britannique. Amusant, au cours de cette cérémonie classique accomplie en français et en italien et présidée par le cardinal Godfried Danneels, ex-primat de Belgique, on a pu entendre une intention de prière insolite. La petite Laetitia-Maria, la soeur cadette du prince Amedeo, a tenu à prier pour l’équipe nationale de Belgique de football, qui livrait son match décisif de quart de finale à la même heure au Brésil. Las, malheureusement, comme on l’a constaté, cette prière a dû se perdre en chemin. Grande déception sans doute pour la petite princesse dont son papa, le prince Lorenz nous avait confié combien elle était mordue de ce sport et en échangeait les vignettes Panini avec son cousin, le prince Gabriel.
Après la messe, les 450 convives allaient se retrouver pour une soirée strictement privée, mais gageons que les nombreux jeunes, amis du couple et issus des plus grandes familles du Royaume et d’Europe, auront fait de l’événement une fête du tonnerre…
Retrouvez notre reportage complet et toutes les photos dans “Le Soir magazine” de mercredi
Astrid exemptée d’abaya en Arabie
21/01/14
La Princesse présidera une mission économique du 14 au 21 mars en Arabie saoudite. En tant que représentante du Roi et de l’État, elle ne devra pas porter la tenue noire obligatoire, les autres femmes de la mission si !
Dans quelques semaines, la princesse Astrid reprendra son bâton de représentante de commerce pour présider une importante mission économique belge en Arabie saoudite. Alors que la préparation de cette mission bat son plein et que quelque 250 personnes sont déjà inscrites dont plusieurs dizaines de femmes d’affaires, les participantes ont reçu des recommandations très explicites sur les tenues qu’elles devront porter, à la demande des autorités saoudiennes. En fait, une seule tenue: il leur est demandé de se couvrir la tête d’un voile ou d’un foulard et de revêtir l’abaya, cette longue robe noire aux manches longues et aux allures de burqa sans tête. Une robe qui se porte par-dessus les autres vêtements. Seule la princesse Astrid ne devra pas porter l’abaya obligatoire, ni même se voiler. En tant que représentante du chef de l’État et membre de famille royale, elle est dispensée de ces exigences.
Soweto: le Roi au coeur d’une journée historique
10/12/13
Philippe parmi des dizaines de chefs d’État dans la tribune du Stade de Soweto, il s’est entretenu quelques instants avec Barack Obama

Philippe, au côté d’Elio Di Rupo, laisse passer le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. (Crédit : DOPPAGNE/IMAGEGLOBE)
Il a ouvert ses portes ce matin à six heures. Le stade FNB mieux connu ici à Soweto sous le surnom de “Soccer City” se remplit surtout d’abord de journalistes. Nous sommes quelque 4.000 ici présents pour vous faire vivre les faits ou vous les raconter au mieux. Les équipes télé se sont montrées les plus acharnées pour se disputer un carré de tribune avec vue imprenable sur l’impeccable pelouse soignée comme un gazon anglais et les trois estrades géantes qui ont été dressées dessus. Les plus grandes vedettes de la NBC, d’ABC ou de CNN, sont là, tirées à quatre épingles, parfaitement maquillées, avec cet air décontracté chic qu’ont toujours les présentateurs vedettes américains. Bien sûr ces médias d’outre-Atlantique sont venus en nombre couvrir cet hommage mondial à Nelson Mandela, et pour cause, le président Barack Obama fera ici tout à l’heure à la tribune un discours très attendu, mais il n’est pas seul, Bill Clinton, George Bush Jr et Jimmy Carter ont également répondu présents. Bien sûr tous ces grands du monde sont sans doute encore en train de roupiller du sommeil du juste à leur hôtel. Pour l’heure, outre notre profession, les premiers à investir le stade sont les gens de la rue, de ce bon peuple sud-africain que Nelson Mandela chérissait tant. Ils se disposent par rangées entières d’abord sous les combles, sous la partie couverte du stade, car, malheureusement en ce jour hommage, il pleut ici comme dix jours de drache nationale belge conjugués. Le bas des gradins restera presque vide tout au long de la cérémonie, mais c’était vraiment intenable de rester sous la pluie sans protection.
Nous sommes en place, à observer tout ce qui se passe. Le temps s’égrène lentement. Dans les gradins, on l’occupe à entonner des chants magnifiques avec cet indéniable fond de tristesse qui vous vrille ces gospels au plus profond de l’âme. D’autant plus qu’ils sont tellement entraînants, comme des chants africains peuvent l’être, qu’ils laissent tout de même en prime comme une ambiance de match de foot renforcée par des coups de sifflet et des chuintements assourdissants des fameuses et si critiquées vuvuzellas qui nous assourdirent lors de la précédente coupe du monde de football en 2010.
Il n’est pas loin de 11 heures, la cérémonie est censée débuter, mais la moitié des officiels ne sont pas encore là. Notre Roi a pris place non loin de Felipe d’Espagne. Elio Di Rupo est à côté de lui. Notre Souverain est installé à l’étage juste au-dessus des médias. Son porte-parole nous le confirme: “Durant sa présence au stade, en marge de la cérémonie, le Roi a eu l’occasion de saluer et parler avec de nombreux chefs d’État, notamment le Président Obama.” Pour notre part, nous nous trouvons juste en dessous de l’ex-Premier britannique John Major, à cinq mètres du prince Haakon de Norvège et de la princesse Victoria de Suède à droite et à quinze mètres à peine de ce qui seront les places des Clinton quand ils feront leur entrée, beaucoup plus tard, alors que la cérémonie aura largement débuté.
Sur la pelouse, une immense scène accueille un orchestre et des chœurs, une autre accueille la famille et les proches de Nelson Mandela, son ex-épouse Winnie en tête, fortement acclamée. La scène principale accueille les chefs d’État qui prendront la parole comme la présidente du Brésil, Dilma Youssef, le président indien, le vice-président chinois, le secrétaire-général de l’ONU Ban Ki-Moon (lui aussi très acclamé) et le président cubain, Raoul Castro, le frère de Fidel. Lequel échangera une sympathique poignée de main avec Barack Obama lors de la venue de ce dernier sur scène pour son discours (et seulement, sécurité oblige). Pour accueillir le président américain, c’est littéralement le délire dans les gradins. Dès qu’il surgit sur les écrans géants, il est ovationné. Le contraste est saisissant avec les huées réservées par tout le stade à l’actuel président sud-africain Jacob Zuma, que le réalisateur taquin met à l’image juste après Obama !
Surpris dans la tribune officielle, George Bush est lui aussi hué, contrairement à Bill Clinton que la foule interpelle en l’appelant « Bill, Bill, Bill ». Il répond par de sympathiques saluts. Il est venu avec son épouse Hillary (ex-secrétaire d’État américaine) et leur fille Chelsea, elles-aussi au premier rang. Plus loin, Mgr Desmond Tutu, qui fut si proche de Nelson Mandela, est prostré, comme réfugié dans la prière. Parmi les personnalités présentes, on peut encore reconnaître le chanteur Bono ou l’actrice sud-africaine Charlize Theron. Comme John Major, Tony Blair a accompagné le Premier britannique David Cameron. François Hollande et Nicolas Sarkozy taillent le bout de gras, mais n’en déplaise à l’actuel président français, à leur arrivée, les médias n’en avaient que pour son prédécesseur. Entre autres illustres spectateurs, le roi du Maroc Mohammed VI et le président de la république démocratique du Congo, Joseph Kabila. On nous signale la présence d’Albert et Charlène de Monaco, mais nous ne les avons pas vus.
Derrière nous, les plateaux télé ne désemplissent pas. Nous reconnaissons le vrai François Pienaar, le capitaine de l’équipe de rugby des Springbocks, que Matt Damon a interprété dans « Invictus », le film de Clint Eastwood, interviewé par une chaîne de télé sud-africaine. Les discours des proches de Nelson Mandela s’achèvent, entrecoupés de chants. Barack Obama monte sur scène et va entamer son discours…
(la suite dans un prochain post)

Une selfie rarissime: le président Obama et le Premier britannique David Cameron offrent un souvenir à Helle Thorning Schmidt, Première du Danemark, alors que Michelle rêvasse. (IMAGEGLOBE)
Le Roi avec les grands du monde pour dire adieu à Madiba
10/12/13
Le Roi parmi une septantaine de chefs d’États et de gouvernements pour rendre hommage à Nelson Mandela dans le stade de Soweto
(Premier post très en retard pour cause de wifi en panne, je vous le mets tout de même en attendant d’écrire la suite… immédiatement, en live
Pour la toute première fois à bord du « Air Force One » belge, soit l’Airbus A330 qui sert d’avion royal dans les grandes occasions comme les visites d’État, le Roi est arrivé à Johannesbourg ce lundi en fin de soirée à la tête d’une belle délégation ministérielle composée du Premier ministre Elio Di Rupo, du ministre des Affaires étrangères et vice-Premier Didier Reynders, ainsi que des ministres-présidents flamand et wallon, Kris Peeters et Rudy Demotte. Car ce mardi, ils tiennent à rendre hommage à Nelson Mandela, l’ex-président sud-africain et symbole universel de la lutte contre l’apartheid, le racisme et la violence, décédé jeudi dernier à l’âge vénérable de 95 ans. Toute la planète s’est en quelque sorte donné rendez-vous à Jo’bourg, avec plus d’une septantaine de chefs d’État et de gouvernement dont pas moins de quatre présidents américains et les délégations ad hoc ! Vous imaginez donc le souk ici dans la capitale économique sud-africaine.
Ce mardi, tous assistaient en effet, comme pas moins de 60.000 spectateurs (les trois quarts du stade rempli seulement à cause d’une pluie tenace), à l’hommage rendu au Père de la nouvelle nation sud-africaine dans le stade mythique de Soweto surnommé “Soccer City”. Quelque 4.000 journalistes sont venus du monde entier eux aussi pour couvrir cet événement sans précédent dans l’histoire du pays et certainement aussi de tout le continent africain. Certains journalistes ont dû attendre quelque 7 h pour obtenir la précieuse accréditation donnant accès au stade. Etant arrivés en fin de soirée, les journalistes belges n’ont dû attendre que deux heures pour ce faire. Vers 1 h 15 du matin, nous tenions enfin notre sésame, n’ayons pas peur des mots : notre « précieux ».
En attendant de vous relater cette journée particulièrement chargée (la cérémonie devait commencer à 11 h, elle a débuté vers midi, et le spiorncipaux chefs d’état sont arrivés… vers 13 h! Ca, c’est l’Afrique…), nous avons déjà recueilli les impressions de nos représentants dans l’avion royal. Philippe lui-même est venu nous rendre une petite visite surprise dans la zone presse de l’avion (tout au fond près des toilettes). Le Roi était en tenue relax, un très voyant pull-over vert vif sur la chemise et la cravate de rigueur (pour un Roi, c’est très relax, si si !). En tant que duc de Brabant, Philippe avait pu rencontrer Nelson Mandela à plusieurs reprises dès 1994 et jusqu’en 2006 lors de missions économiques belges là-bas ou lors de la prestation du président Thabo Mbeki, à laquelle Philippe représentait son père, le roi Albert II. Sans trahir le colloque singulier-pluriel qu’il a entretenu avec nous, Philippe nous a confié être heureux d’assister à cette cérémonie, car Nelson Mandela fut une source d’inspiration pour lui. Le Roi dit même avoir été profondément touché par cette personnalité, cette grande figure. Philippe met surtout en avant « son autorité naturelle et son esprit dénué de vengeance et de revanche, mais plutôt de réconciliation et de reconstruction », lorsqu’il est sorti de prison après 27 longues années d’enfermement.
Tout sur le discours et l’incroyable ovation réservée à Barack Obama. Les saluts de Bill Clinton, les huées réservées à Zuma le président sud-africain. Tant et plus, bref, la suite tout à l’heure… si le wifi tient le coup. (Ca, c’est l’Afrique… mais on adore !)
Astrid : « Le Roi n’est plus un jeune homme, mais tout le monde peut avoir mal au dos ! »
26/04/13
Dans le cadre de sa mission de représentante spéciale dans la lutte contre la malaria, la princesse Astrid a répondu à nos questions. Nous avons évidemment abordé la question de l’état de santé du Souverain et sa possible abdication. Morceaux choisis.
Voici quelques extraits de l’interview que nous a consacré la princesse Astrid et à paraître la semaine prochaine dans “Le Soir magazine”. Une personnalité timide, émue et émouvante qui met tout son coeur dans ses combats et observe une absolue discrétion sur certains sujets sensibles, fille de Roi oblige. Et pourtant on a essayé A vous de juger…
Madame, alors que la malaria n’est plus tellement une maladie médiatique, pourquoi cette visite au Japon et au Cambodge ?
La princesse Astrid: “Je me suis rendue au Japon pour plaider le maintien de la problématique de la malaria à l’agenda des priorités de ce pays donateur, comme des autres pays donateurs dans le monde entier. Malgré les succès obtenus – un quart de décès en moins dans le monde depuis le début de l’action de Roll Back Malaria -, ce fléau reste encore actif dans le monde, avec 90% de cas qui touchent l’Afrique et près de 10% l’Asie. Il faut donc plus que jamais reconscientiser au plus haut-niveau sur l’intérêt de cette lutte. Je suis aussi venue au Cambodge non seulement pour féliciter les autorités des succès déjà obtenus dans cette lutte contre la maladie. Leur plan de lutte national est un exemple à montrer au monde entier ! Mais je suis aussi venue ici pour attirer l’attention sur une nouvelle problématique : dans la région du Mékong, le parasite devient résistant aux meilleurs traitements, il faut donc plus que jamais maintenir les efforts pour éradiquer la maladie, mais aussi encourager comme ils le font ici un dépistage systématique dans les villages au cœur même des régions endémiques, ce qui permet un meilleur diagnostic et donc l’application d’un traitement approprié. Car l’application de traitements préventifs parfois à mauvais escient a permis malheureusement au parasite de trouver la parade aux médicaments.”
Pourquoi avoir accepté de soutenir la lutte contre la malaria ? Qu’est-ce qui vous motive ?
“La malaria comme la tuberculose et le sida touchent particulièrement les personnes les plus vulnérables de la société, les enfants, les femmes enceintes et les pauvres en général. Il y a une pauvreté extrême dans le monde. En 2000, le secrétaire général de l’ONU (Organisation des Nations Unies) de l’époque, Kofi Annan, s’est dit que cela ne pouvait plus durer et a initié des actions précises en ce sens. Moi, vous le savez peut-être, j’ai beaucoup de mal à voir la pauvreté qui règne dans notre pays et dans le monde. Nous avons tout intérêt, tous, à ce que le monde aille mieux ! C’est ma principale motivation », dit-elle les larmes aux yeux. « Chaque fois que j’en parle, cela me touche, excusez-moi. »
Comment concevez-vous votre rôle de Princesse ? C’est cela : attirer l’attention sur des causes et, comme votre frère, par votre titre de princesse ou votre notoriété, ouvrir des portes, plus particulièrement sur les problématiques de santé ?
“Vous savez, je me sens non seulement une citoyenne belge mais aussi une citoyenne mondiale. Et face à des thématiques comme la pauvreté et des maladies, la Belgique est peut-être un petit pays, mais elle s’implique ! Elle est présente à tous les niveaux. On peut tous aider, chacun à notre place, à notre niveau. Moi, je ne suis qu’un instrument. Mais je pense que je peux exercer un plaidoyer que ce soit auprès des autorités ou directement sur le terrain en visitant des projets. Je peux peut-être aussi apporter des contacts et une certaine médiatisation. Mais vous savez, on m’a proposé de faire ce travail et c’est à vous de juger de l’efficacité de mon implication, je n’oserais pas en parler moi-même. Si on me dit que je ne suis plus utile, je me retirerai. Je ne veux surtout pas m’imposer…”
Vous avez été attristée par la récente polémique des dotations royales. Cela vous a profondément touchée ? L’impression d’avoir été mal comprise ? (cf. l’indiscrétion de VTM selon laquelle la princesse Astrid se rendait à l’avis du Parlement pour toutes questions sur son travail et sa dotation, info vite déformée dans d’autres médias, laissant entendre que la princesse était d’accord qu’on rabote sa dotation. Un raccourci un peu osé. Par la suite lors de la réception du Nouvel An aux corps constitués, Astrid avait été aperçue fondant en larmes, NDLR)
“Je ne veux pas en parler. J’ai ma vie privée. Ce sujet est politique. A vous de tirer vos conclusions. Ce n’est pas à moi d’en parler. Je suis désolée. Je suis fille de Roi, femme et mère, mais pas politique.”
En évoquant les problèmes de santé, évoquons celle du Souverain si vous voulez bien. Il a été vu, cette semaine lors d’une activité publique, s’appuyant sur une canne. Comment va-t-il ? A-t-il, comme on l’entend, des problèmes de santé ?
“Evidemment mon père va fêter l’année prochaine ses 80 ans. Ce n’est plus un tout jeune homme de 20 ans. Mais sinon il va très bien. J’ignorais qu’il a récemment employé une canne, mais comme tout le monde, il peut avoir mal au dos. Je ne suis pas du tout inquiète pour son état de santé.”
Et, après 20 ans de bons et loyaux services, est-ce qu’il n’a pas mérité de se reposer et de se retirer ?
“Ca, je laisse tout ça à d’autres. Ce n’est pas à moi d’en parler.”
Mais vous trouvez tout de même qu’il a bien fait son travail ces dernières années ?
“De nouveau, pas de commentaires. Vous avez le droit de poser vos questions. J’ai le droit de ne pas y répondre.”
Ca vous embête toute cette polémique en Belgique ?
« Je ne réponds pas ! »
Tout de même, un jour votre frère, le prince Philippe deviendra Roi et ne pourra plus présider les missions économiques. Nous y participons régulièrement et entendons chez les hommes d’affaires et des politiques que votre fils, le prince Amedeo, ferait un excellent président d’honneur. Vous en seriez fière ?
“De nouveau, je ne fais aucun commentaire. Comme jeune homme, Amedeo a sa vie, actuellement à New York. Je respecte cela. Il se prépare à une vie professionnelle et va très très bien. Pour moi, ce qui est important c’est que mes enfants soient bien dans leurs baskets. Et c’est le cas. On essaie de donner à nos enfants une formation qui les aide à affronter la vie. Ainsi pour Maria Laura. Joachim poursuit quant à lui ses études de business et économie à l’université de Milan dont le recteur est l’ancien premier ministre italien Mario Monti. Luisa quant à elle est en Angleterre et terminera l’année prochaine son bac international. Quant à Letitia, elle a fêté son anniversaire cette semaine… C’est tout.”
Notre reportage complet dans « Le Soir magazine » de la semaine prochaine…