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rue royale

Le blog des têtes couronnées de Pierre De Vuyst

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19/10/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Insolite: la princesse Claire interviewe le prince Laurent pour ses 50 ans !

Le couple princier a voulu associer la Fondation Prince Laurent à cet anniversaire et en profite pour régler ses comptes avec les rumeurs et infos circulant autour du frère cadet du Roi. Voir ici la vidéo.

Laurent interviewé par Claire

Laurent interviewé par Claire

Le prince Laurent est le prince Laurent et sera toujours le prince Laurent ! Pour paraphraser son roi de frère, il nous faut tout de même constater que le fils cadet d’Albert II a toujours plus d’un tour dans son sac pour déstabiliser la presse et cependant cartonner médiatiquement. Souvent critiqué dans le passé à cause d’interviews malheureuses ou, estime-t-il, mal interprétées, souvent fusillé médiatiquement pour toute une série de décisions, qu’il estime mal comprises, le prince Laurent a décidé de ne plus accepter aucune interview. Mais, subtil pied-de-nez à notre profession, à l’occasion de ses 50 ans, le Prince, très sollicité pour l’occasion, a choisi de répondre aux questions d’une seule personne… son épouse, la princesse Claire !

C’est avec cette journaliste de luxe qu’il aborde, de manière assez sympathique, les objectifs, les actions mais aussi les débuts de la Fondation qui porte son nom, créée alors qu’il avait 34 ans, mais à laquelle il pensait depuis bien plus longtemps, dès l’âge de 20 ans, dit-il. “À cette époque, il n’y avait donc pas que les femmes et les voitures…”, remarque Claire au passage, profitant pour régler ses comptes avec les rumeurs qui tournent autour du “Prince amoureux des belles carrosseries”.

Le prince se montre touchant lorsqu’il évoque Claire et les enfants (ses “trois crevettes” ;-) ). Et fascinant lorsqu’il avoue qu’un de ses plus grands rêves serait de pouvoir dialoguer avec tous les animaux de la création… y compris les poulpes !

«Le prince Laurent souhaitait mieux faire connaître les actions de sa fondation à l’occasion de son cinquantième anniversaire», explique le Palais pour sa part. Au travers de ce plan de com parfaitement préparé, la Fondation en profite pour dévoiler le relooking de son site internet et présenter ses résultats : elle soigne gratuitement dans ses cinq dispensaires, pas moins de mille animaux domestiques par mois, un véritable soutien pour leurs maîtres, souvent défavorisés. 

Cette interview inédite et assez drôle (“tarte au sucre ou gâteau au chocolat ?”) est très réussie malgré son côté artisanal et montre l’aisance du Prince à s’exprimer, ce que d’aucuns doivent envier. Aucun doute, depuis la rentrée de septembre et l’intronisation du roi Philippe, c’est à un homme nouveau et complètement reboosté que nous avons à faire.   

Voici le lien vers la Fondation Prince Laurent, faites vous une idée par vous-même, cher lecteur…

 

50 ans, Claire, fondation, interview, Laurent

15/10/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Timbré, le Roi !

Le tout premier timbre Roi Philippe se décline en rouge, bleu et vert

Les timbres royaux

 

L’imprimerie de timbres de bpost à Malines a fait rouler ce mardi la toute première série de timbres à l’effigie de Philippe depuis son accession au trône. Ces
timbres seront en vente à partir du 28 octobre. La photo, prise par le photographe Christian Lambiotte (un fidèle de Philippe depuis son époque duc de Brabant), sera
utilisée sur trois timbres différents: un rouge à 0,77 euro pour les envois en Belgique, un bleu à 1,13 euro pour les lettres standards envoyées en Europe et un vert à 1,34 euro pour les envois hors Europe. Il s’agit déjà du sixième timbre à l’effigie de Philippe, mais du tout premier sur lequel il figure en tant que chef de l’État. Pour le PDG de bpost,
Johnny Thijs, “la famille royale a toujours eu une place importante dans nos séries de timbres. Le timbre à l’effigie du Roi est un symbole national belge et nous voulons le garder.”

Philippe, roi, timbre

10/10/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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La reine Paola à l’hôpital

La Reine a été opérée d’un problème urologique bénin. Elle séjournera quelques jours à l’hôpital Saint-Pierre.

Crédit IMAGEGLOBE

Crédit IMAGEGLOBE

 

Voici le communiqué officiel du Palais royal:

“Sa Majesté la Reine Paola a été opérée ce matin au CHU Saint-Pierre à Bruxelles pour un problème urologique bénin. L’opération s’est déroulée sans problèmes et la Reine Paola se porte bien. La Reine devra rester quelques jours à l’hôpital. Ce séjour sera suivi d’une période de récupération d’une durée de plusieurs semaines.”

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10/10/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Wilfried Martens: le Roi attendu cet après-midi

Le roi Philippe viendra s’incliner devant la dépouille de l’ancien Premier ministre cet après-midi

Le roi Baudouin et Wilfried Martens ici en colloque singulier dans la cour du palais royal en 1990. Vu les liens qui unissaient son oncle, le roi Baudouin, avec le Premier ministre social-chrétien flamand Wilfried Martens, il n'est très pas étonnant que le roi Philippe aille s'incliner  devant la dépouille de ce dernier. Crédit IMAGEGLOBE

Le roi Baudouin et Wilfried Martens ici en colloque singulier dans la cour du palais royal en 1990. Vu les liens qui unissaient son oncle, le roi Baudouin, avec le Premier ministre social-chrétien flamand Wilfried Martens, il n’est très pas étonnant que le roi Philippe aille s’incliner devant la dépouille de ce dernier. Crédit IMAGEGLOBE

 

Le Palais est toujours d’une prudence de sioux en matière d’annonces et entend jalousement garder sa neutralité politique, surtout à l’aube d’élections à l’enjeu historique comme nous les vivrons en 2014, il ne devrait donc pas y avoir de tweet de condoléances émanant de @MonarchieBe, le compte Twitter du Palais royal, au sujet du décès de l’ancien Premier ministre Wilfried Martens.

Cependant, le Roi a prévu de s’incliner devant la dépouille de l’ancien homme politique dans le courant de l’après-midi. Philippe ne peut oublier le rôle important qu’a joué Wilfried Martens au côté de son oncle le roi Baudouin. Il entend de cette manière rendre hommage à l’homme qui dirigea pas moins de neuf gouvernements sous le règne du roi Baudouin.  

Par ailleurs, comme il est de tradition lors des funérailles d’État de personnalités politiques de premier plan, le Roi enverra un représentant assister à la cérémonie qui sera donnée ce samedi 19 octobre en la cathédrale Saint-Bavon de Gand.

Pour rappel, l’ancien Premier ministre belge est décédé, à l’âge de 77 ans, dans la nuit de mercredi à jeudi, a annoncé le Parti populaire européen (PPE), dont il était le président. M. Martens est décédé à son domicile de Lokeren en présence de son épouse Miet Smet et de ses enfants. Il avait fait ses adieux à ses proches au cours des derniers jours et s’était mis en congé de ses activités politiques. 

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2/10/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Namur en fête pour le Roi et la Reine !

Philippe et Mathilde accueillis ce mercredi sur une place Saint-Aubain tricolore pour leur Joyeuse Entrée en terres namuroises

La Reine en plein bain de foule namurois. © Doppagne/BELGA

La Reine en plein bain de foule namurois. © Doppagne/BELGA

Les Souverains sont arrivés à 11 h 05 sur la place Saint-Aubain puis ont été reçus au palais provincial de Namur. Leur visite dans la capitale wallonne
constitue leur sixième joyeuse entrée. Le couple a bien entendu tout d’abord salué la foule, sous les cris de joie et les “Vive le Roi” et “Vive la Reine” de quelque
700 enfants de plusieurs écoles du namurois agitant frénétiquement leurs petits drapeaux belges.

Pour les accueillir, le gouverneur namurois, Denis Mathen (MR) était entouré de Maxime Prévot, le bourgmestre de Namur, et du président du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Charles Luperto (PS), mais aussi de la ministre fédérale Sabine Laruelle (MR), ainsi que de l’ensemble des bourgmestres de la province dont le Roi a souhaité la présence. La Reine a reçu très traditionnellement un bouquet de fleurs, alors que les élèves de la chorale “Les Jolies Notes” entonnaient “Li Bia Bouquet”, ce qui l’est moins…

On remarquera la tenue Natan et le chapeau en feutre velours de couleur terra cotta, baptisé New Look par la modiste Fabienne Delvigne qui l’a réalisé…

Ce midi, déjeuner de travail au Théâtre royal de Namur et puis le grand bain de foule tant attendu !

 

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24/09/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Le grand retour médiatique du prince Laurent

Le frère cadet du Roi était en visite ce mardi à la Sûreté. Il a rencontré des espions de la 2e Guerre Mondiale.

© Denis Closon/Isopix

© Denis Closon/Isopix

 

Le prince Laurent est en forme et plutôt en verve humoristique en ce moment. Il multiplie aussi les activités officielles depuis la montée sur le trône de son frère, le roi Philippe. Ce dernier et la reine Mathilde très pris par leurs entretiens, colloques, rencontres et autres Joyeuses Entrées, ont délégué un certain nombre de représentations aux autres membres de la Famille royale. Mais actuellement le roi Albert et la reine Paola sont en vacances, ils profitent – et c’est bien normal – de leur entrée officielle en retraite. La reine Fabiola qui a fêté ses 85 ans le 11 juin dernier, se fait de plus en plus rare sur la scène médiatique. Aussi un certain nombre d’activités supplémentaires ont été dévolues à la princesse Astrid et au prince Laurent. Ce que ce dernier semble apprécier, vu la bonne humeur qu’il affiche ces derniers temps ! Il a aussi multiplié les messages de soutien à son frère. Le temps semble être plus que jamais au beau fixe dans la famille.

Ce mardi 24 septembre, le prince Laurent était en visite au siège de la Sûreté de l’État, boulevard Roi Albert II à Bruxelles. Il a pu y rencontrer des anciens agents du service, actifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Lui qui est fan des aventures de James Bond, dit-on, aura pu apprécier les souvenirs de véritables espions belges.

 

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19/09/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Mathilde : « Ma situation a changé, pas mes combats ! »

Lors de sa visite de travail à New York dans le cadre du sommet des dirigeants signataires du Pacte mondial des Nations Unies, la Reine a rencontré la presse belge de manière informelle. L’occasion d’aborder avec elle les grands changements dans sa vie et dans son travail entraînés par l’intronisation de son époux, le roi Philippe, le 21 juillet dernier. Bilan : une prestation de pro et des écueils soigneusement évités.

 

La reine Mathilde et le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-Moon. ©PhotoNews/Christophe Licoppe

La reine Mathilde et le secrétaire-général de l’ONU Ban Ki-Moon. ©PhotoNews/Christophe Licoppe

Autres temps, autres mœurs ! Depuis qu’il est devenu le septième roi des Belges, Philippe en a fini, pour toujours sans doute, avec les interviews. Ca tombe bien, on sait qu’il goûtait fort peu l’exercice ! C’est ainsi : constitutionnellement, le Roi ne peut plus s’exprimer publiquement sans être couvert par un ministre. Selon ce principe, il n’octroie plus d’interview à la presse. Principe de précaution étendu à son épouse généralement, bien que les règles soient plus floues : en effet, la Reine n’existe pas dans la Constitution. Quoi qu’il en soit, on nous l’a bien dit auparavant : lors de ce tout premier voyage officiel à l’étranger de la Reine, on va pouvoir la rencontrer et lui parler quelques minutes, mais loin des caméras et des micros. Quant aux stylos et aux papiers, rangez les dans vos poches !

Rendez-vous a été fixé ce jeudi 19 septembre à la fine pointe de l’aube à la résidence de l’ambassadeur belge à l’ONU, dans un vaste immeuble de Turtle Bay, à l’Est de Midtown, un quartier chic, diplomatique et et institutionnel de Manhattan. Au 13e étage, les fenêtres du salon de Madame l’Ambassadeur offrent une vue magnifique de l’East River. Elles sont entrouvertes. Tant mieux ! Un petit courant d’air salvateur rafraîchit la fournaise de cette pièce orientée en plein soleil levant. La Reine y paraît à 8 h 30, déjà apprêtée pour son rendez-vous suivant, une rencontre avec la directrice exécutive du programme onusien UN Women (Femmes) et son marathon de la journée, avec notamment une visite du centre opérationnel de l’Unicef et en point d’orgue un échange de vue prometteur avec Ban Ki-Moon, le secrétaire-général des Nations-Unies tout entier dévolu à la cause que défend la Reine : le droit des enfants et des femmes en matières de travail, l’objet du sommet UN Global Compact en cours, « Architectes d’un monde meilleur ».

Voilà donc Mathilde qui surgit parmi nous. Frileuse, elle est ravie de trouver une pièce enfin… chaude à New York, où la climatisation règne en reine des glaces ! Elle s’autorise à ôter son petit gilet avant de nous saluer, l’un après l’autre, les yeux, qu’elle a fort bleus et jolis, profondément vrillés dans votre regard. C’est une habitude chez elle, donner l’impression que son interlocuteur est, pour quelques instants, seul à seul avec elle, le temps d’une agréable conversation. Elle le fait lors d’entretiens privés, pendant les visites officielles, tout comme auprès de la population dans les bains de foule.

C’est parti pour une demi-heure de conversation glissant sur tous les sujets en rapport de près ou de loin avec son rôle de Reine ou… de maman. Mathilde paraît très à l’aise.

Prévenante envers les uns – notre consoeur Alix Battard de RTL-TVI (JT et « Place royale ») est enceinte et Mathilde, visiblement bien informée d’une grossesse encore peu visible (4 mois), prend de ses nouvelles.

Elogieuse envers d’autres – les photographes (dont elle connaît les noms sans regarder les badges) et leur joli travail, souligne-t-elle, sur l’intronisation du 21 juillet notamment une très belle photo du couple royal au balcon mais prise des coulisses.

Aimable avec tous, même lorsqu’une question délicate surgit et qu’elle esquive avec habileté. « Majesté, Madame ? Qu’en est-il au fait ? » Référence à la recommandation du Palais d’appeler désormais Mathilde « Majesté » pour la différencier des deux autres reines que compte notre Famille royale, appelées « Madame » au cours d’une conversation. Une décision polémique à laquelle Mathilde ne serait pas étrangère, s’il faut en croire certaines sources, ce que défend le Palais catégoriquement. Bref, « Majesté ou Madame ? », demande une consoeur. Mathilde : « Ce sont des questions de forme, moi je m’intéresse au fond, comme ce qu’on fait ici à New York pour les droits des enfants. Je veux rester proche des gens. Je l’étais déjà lorsque j’étais épouse du prince Philippe, aujourd’hui je veux toujours le rester en tant qu’épouse du Roi. » (On remarquera bien que Mathilde évite elle-même de prononcer le terme de « reine » dont le statut constitutionnel est inexistant, comme on l’a dit plus haut, NDLR) « Comme je l’ai toujours dit, bien avant d’ailleurs que je sois mariée, j’ai une bouche et deux oreilles, c’est pour écouter deux fois plus que parler. Je suis là pour écouter les problèmes des gens et pour essayer de les aider. Le reste ce sont des questions de forme.» (On remarquera aussi qu’elle n’a finalement pas répondu à la question, mais avec le sourire !, NDLR).

Notre délégation de presse comprend des journalistes de tout poil (certains plus que d’autres ;-)) et de toutes origines linguistiques, Mathilde passe donc du français au néerlandais avec aisance et, fidèle à une technique longuement éprouvée dans la famille, d’un sujet qui devient peu à peu trop privé ou trop sensible à l’objet de notre visite à New York. Tout cela glisse et semble couler de source. On est dans l’informel, mais on sent que Mathilde s’est bien préparée à cette rencontre.

Bien évidemment, c’est l’occasion de faire passer un message, en substance : « Ma situation a changé, pas la situation générale et donc pas mes combats. Je n’y renonce pas. Les droits des enfants restent ma « Top Priorité ».  Unicef reste un centre d’intérêt essentiel pour moi. Je ne compte pas en abandonner la présidence d’honneur. Mais, tout d’abord, on doit s’investir dans le pays. Il y a les Joyeuses Entrées. Beaucoup de choses à faire. Le reste, on verra plus tard. J’ai toute la vie devant moi pour mener à bien des tas de projets. Pas à pas. Chaque chose en son temps. »

Et c’est aussi l’occasion de parler des petits princes. La Reine nous confie avoir recouvert elle-même les cahiers de ses enfants – « le plus dur, c’est de ne pas faire de bulles ! » -, raconte à quel point ils ont apprécié le défilé militaire du 21 juillet. « Heureusement, dit-elle, l’intronisation s’est produite pendant les vacances, ça n’a donc rien changé pour les enfants » – et quand nous demandons s’ils aimeraient accompagner leurs royaux parents lors des Joyeuses Entrées, elle rappelle qu’il y a l’école et que c’est important d’y aller. On apprend au passage qu’Elisabeth est très heureuse d’être entrée en secondaire – « C’est une très chouette petite fille ! » – et que le Roi va conduire les enfants tous les matins à l’école alors que la Reine va les chercher tous les soirs. Puis elle revient aux droits des enfants, ce pourquoi nous sommes présents à New York, et nous en explique les tenants et objectifs, assez clairement d’ailleurs – ça change du fatras assez incompréhensible que nous a distribué UN Global Compact en anglais technique dans le texte. Certes, elle connaît bien sa leçon et la développe sans surprise. Certes, c’est préparé et un peu convenu. Mais ça n’en est pas moins efficace. L’entretien s’achève déjà, la demi-heure est passée comme les navires de la Circle Line devant la skyline de Manhattan. À tout berzingue.

Mathilde s’en va vers son prochain rendez-vous, exempte de toute erreur de communication, laissant presque un effluve de spontanéité dans l’air.

Ceux qui sont venus pour la prendre en faute en sont pour leurs frais.

Dans le jardin des roses de l'ONU. Belga/Benoît Doppagne

Dans le jardin des roses de l’ONU. ©Belga/Benoît Doppagne

Moment sympa: Pierre Cartuyvels, chef de cabinet adjoint du Roi, capture un moment de discours de la Reine, peut-être pour le Roi ? ©Belga/Benoît Doppagne

Moment sympa: Pierre Cartuyvels, chef de cabinet adjoint du Roi, capture un moment de discours de la Reine, peut-être pour le Roi ? ©Belga/Benoît Doppagne

La Reine et le secrétaire-général de l'ONU Ban Ki-Moon. ©Belga/Benoît Doppagne

La Reine et le secrétaire-général de l’ONU Ban Ki-Moon. ©Belga/Benoît Doppagne

 

 

 

 

 

 

mathilde, New York, ONU, Reine

19/09/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Mathilde, une reine à New York !

Premier grand voyage officiel en solo pour la Reine. Mathilde est à New York pour participer à un sommet placé sous l’égide des Nations Unies. Son combat: soutenir les droits des enfants et des femmes dans le monde de l’entreprise à l’échelle planétaire. 

Un premier discours pour la reine effectué mercredi à la Unicef House de New York. (© PHOTONEWS)

Un premier discours pour la Reine effectué mercredi à la Unicef House de New York. (© PHOTONEWS)

Depuis l’intronisation du roi Philippe le 21 juillet dernier, la reine Mathilde s’était déjà rendue officiellement à l’étranger – un saut de puce en France vendredi dernier afin de visiter le musée du Louvre-Lens et l’expo consacrée au peintre flamand Pierre-Paul Rubens – mais ce voyage à New York est son premier grand déplacement officiel, une visite de travail de moins de trois jours, héritage d’un engagement pris à l’époque où elle était encore princesse et qu’elle a eu à coeur de maintenir. La Reine participe en effet jusqu’à vendredi au sommet des dirigeants signataires du Pacte mondial des Nations Unies (ce réseau d’entreprises créé en 2000 lors du Forum économique de Davos – événement dont Philippe et Mathilde sont des hôtes récurrents depuis plusieurs éditions – rassemble tant des chefs d’entreprises que des dirigeants de la société civile, des gouvernements et de l’ONU). Le sommet du Pacte mondial a lieu tous les trois ans. Le thème de cette année: “Architectes d’un monde meilleur”.

Bon OK, dit comme ça, l’info brute fait un peu peur, surtout énoncée en anglais (où est le temps où le français, deuxième langue véhiculaire des Nations Unies, était encore pratiqué !), mais la problématique en est pourtant essentielle: le droit des enfants et des femmes dans les entreprises et les pratiques commerciales en usage aux quatre coins du globe.

En marge de ce sommet, Mathilde aura aussi des rencontres dites bilatérales, soit en face-à-face, avec toute une série de personnalités dont évidemment le secrétaire-général de l’ONU Ban Ki-Moon et des activités organisées par l’Unicef (pour rappel, la Reine est présidente d’honneur de l’antenne belge d’Unicef) non loin du quartier général de l’ONU à Manhattan.  Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Didier Reynders est aussi présent à Big Apple pour escorter la Reine et, le cas échéant, couvrir ses propos, à la veille de la 68e Assemblée générale des Nations Unies à laquelle il participera ensuite en compagnie du Premier ministre belge Elio Di Rupo et d’une flottille d’autres personnalités politiques.

Ce jeudi soir, Mathilde honore, “de sa royale présence” comme on dit, le dîner des dirigeants du Pacte mondial où elle prendra également la parole. Pour rappel, ces derniers s’engagent à appliquer le principe du développement durable bien sûr en matière environnementale mais aussi et surtout dans leurs pratiques commerciales. Ce, dans le respect des dix principes universels en matière de droits de l’homme, de travail, d’environnement donc et d’anticorruption fixés par le Pacte mondial. Une initiative qui remporte d’ailleurs de plus en plus de succès. En 13 ans d’existence, elle a séduit plus de 10.000 membres dans 140 pays, dont la Belgique, pays leader dans ce combat, comme on va le lire par la suite.

Mais avant ce dîner officiel, la Reine avait une entrée en matière mercredi soir… Et ce premier “event” du séjour n’était pas un cadeau… surtout après une bonne dizaine d’heures de voyage ! A peine arrivée à New York, Mathilde s’est rendue à la Unicef House, située à deux  casques bleus à peine du QG de l’ONU, le long de l’East River. Là, dans une salle ressemblant à un bunker austère et endormi empli d’un aéropage qui ne l’était pas moins, devant un décor rappelant le “Carré blanc sur fond blanc” de Malevitch, le talent en moins, elle a assisté à une avalanche de discours et un débat coorganisé par le Global Compact Belgique et Unicef Belgique en présence de dirigeants d’entreprises belges et étrangères, sur le thème “Les droits de l’enfant sont l’affaire de tous”. On ne vous dira pas que c’était palpitant, ce serait mentir (la communication de Global Compact a encore du travail devant elle ;-) . Mais le thème n’en reste pas moins préoccupant.

Ce qu’a voulu souligner la Reine dans son discours. Dans un anglais impeccable marqué d’une indéniable empreinte francophone, Mathilde a rendu vibrant hommage à la Belgique, l’un des pays à l’avant-garde du combat visant à faire adopter  au moins par les entreprises des normes en faveur de la protection des droits de l’enfant. “Je suis enchantée de voir que mon pays, la Belgique, est en première ligne dans la mobilisation de la communauté des affaires aux droits des enfants.” La Reine de remarquer le rôle-clé joué par le Global Compact Network Belgium, la branche belge de ce réseau mondial susnommé rassemblant plus d’une centaine de pays et qui lutte pour faire adopter par les entreprises tant publiques que privées un “code de conduite durable” en matière de droits de l’homme, de normes de travail et d’environnement et de lutte contre la corruption en faveur des enfants. “Les droits des enfants sont l’affaire de tous. Cette préoccupation mondiale requiert une approche universelle et inclusive dans laquelle le monde des affaires doit clairement avoir sa part de responsabilités.” C’est dit !

A suivre…

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13/09/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Paola, la reine blessée : des amis intimes racontent son amour pour Albert

Ami du roi Albert et de la reine Paola depuis près de 40 ans, le comte Bernard de Traux de Wardin a tenu à prendre la défense du couple royal senior malmené par l’affaire Delphine Boël et les confessions télévisées de sa mère, la baronne Sybille de Selys Longchamps

Le comte de Traux et la reine Paola. (Photonews)

Le comte de Traux et la reine Paola. (Photonews)

«Je ne veux pas revenir sur les propos d’une femme visiblement aigrie et dont l’état psychologique peut poser question. Je veux témoigner de la qualité des personnes que sont nos ex-Souverains, de ce qu’ils ont fait l’un pour l’autre et pour le pays. Je veux rétablir une vérité blessée!» Bernard de Traux de Wardin ne trouve pas d’excuse dans la démarche médiatique de Sybille de Selys Longchamps entreprise à l’encontre du roi Albert et de la reine Paola. Un couple royal que connaît très bien ce conseiller communal de Jodoigne. Président de la Fondation reine Paola depuis sa création il y a plus de 20 ans et baron de son état, il a été élevé, pour services rendus, au rang de comte lors des toutes dernières faveurs nobiliaires octroyées par le roi Albert II en juillet dernier. Bernard de Traux de Wardin nous a reçus au château de Jodoigne-Souveraine, propriété de la famille depuis 1840, pour nous livrer son témoignage. Celui d’un ami du couple royal. Albert et Paola avec qui il a partagé un nombre certain de dîners, de voyages, de vacances et surtout de conversations intimes en près de 40 ans d’amitié. C’est un témoin privilégié de la vie privée des Souverains. Celle dont on ne parle en principe jamais et qui a été jetée en pâture dans cette pénible affaire Boël. Une vie privée qu’il ne veut qu’à peine effleurer et uniquement pour la bonne cause: les défendre publiquement. «Aux côtés d’un homme dont on reconnaît, à raison, qu’il est un grand Roi, vit aussi une personnalité d’exception, la reine Paola», insiste Bernard de Traux. «Je veux leur rendre hommage. C’est vrai, la vie a amené ce couple, comme des tas d’autres couples, à rencontrer des difficultés. Mais ce sont deux personnalités très vraies qui se sont retrouvées et qui mènent depuis plusieurs décennies une vie remarquable. Quand il y a eu tant d’acquis positifs, pourquoi sans cesse retourner en arrière sur ce qui n’a pas marché?»
1.Le couple
Pour Bernard de Traux, le couple avait déjà entamé sa grande réconciliation aux alentours des 40 ans de la Reine, en 1977, soit bien plus tôt que la date de 1984 généralement avancée. «Après des blessures très grandes, dont Sybille de Selys se fait volontiers la porte-parole, ce couple a entamé un processus de reconstruction, de réconciliation, qui s’est fait progressivement et au prix d’énormément d’amour et de vérité. Albert et Paola sont retournés à la source de leur amour.» «C’est vrai, reconnaît-il, des gens les ont aidés, comme le roi Baudouin, la princesse Astrid ou le père Philippe Verhaegen, formidable bénédictin (du mouvement du Renouveau charismatique, ndlr) qui les a encouragés dans la méditation et la réflexion. Mais ils se sont avant tout reconstruits à deux. Ils y sont arrivés car ces deux êtres sont naturellement faits l’un pour l’autre.» Bernard de Traux de reprendre: «Et depuis près de 40 ans, je ne peux témoigner d’aucune faille, d’aucune rupture, mais plutôt d’un couple uni, qui se soutient et s’épaule mutuellement. Cet amour, cette complicité retrouvée a culminé au moment de la mort du roi Baudouin et n’a plus diminué depuis. Vous savez, Paola a énormément d’admiration pour son époux et pour son travail de Roi. Il est tailored to the job (taillé pour ce rôle), né pour cette fonction. Elle l’a dit régulièrement: «Mon mari est fait pour ça!» Le Roi est extraverti. Contrairement à la Reine, qui est une personne timide et réservée. Ce qui a d’ailleurs pu constituer une partie du problème de naguère. Paola a eu du mal à endosser le costume de cette représentation permanente. Au point de développer parfois cette apparence nordique de froideur ou d’ennui en certaines circonstances. Mais en réalité, elle fait preuve d’une grande capacité de discernement du vrai et du faux et… c’est le baratin qui l’ennuie! La Reine aime le parler vrai, le parler cash. Et quand elle n’apprécie pas, elle le montre!» Outre son admiration, la Reine entoure son époux d’amour et de paix. «Je vous l’assure, sans la Reine, Albert ne serait pas ce Roi que nous connaissons et apprécions. Il est quelqu’un de très sensible qu’elle a aidé dans son difficile métier de roi, en l’entourant de paix et d’harmonie, d’amour et de douceur. Même dans les pires crises qu’il a connues au cours de vingt ans de règne, il trouvait toujours au Belvédère un environnement, une ambiance de sérénité. Le couple a reçu énormément de visiteurs en privé chez lui. Car Paola a toujours tenu à faire rencontrer au Roi des personnalités qu’elle a trouvées intéressantes, lui permettant ainsi d’élargir ses vues et de le distraire aussi, le moment opportun, de ses préoccupations du moment. Paola fut aussi toujours omniprésente à ses côtés lorsqu’il a connu ses ennuis de santé, comme son quadruple pontage coronarien, l’entourant de beaucoup d’affection. Ce couple fait preuve d’humour aussi, par exemple lorsqu’elle insiste pour qu’il prenne ses médicaments et qu’il rechigne. Ils multiplient les gestes tendres l’un envers l’autre, pas pour les objectifs, mais surtout en privé. Ce n’est pas du chiqué!»

Découvrez la suite de cette interview vérité ainsi que d’autres témoignages de soutien au couple royal dans l’édition papier du “Soir magazine” de cette semaine.

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6/09/13

Posté par Pierre De Vuyst dans Belgique

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Claire voit la vie en rose !

La Princesse a baptisé une fleur de son nom lors de la 50e édition du Concours international de roses nouvelles.

La princesse Claire et sa jolie rose. © ISOPIX

La princesse Claire et sa jolie rose. © ISOPIX

L’événement s’est déroulé ce vendredi matin dans les jardins de  l’ancien Hospice Saint-Jacques au  Roeulx. Comme d’autres personnalités dans le monde, dont la Princesse de Galles feue Diana, l’épouse du prince Laurent a eu l’insigne honneur de pouvoir attribuer son nom (“Princesse Claire de Belgique” très exactement) à une variété de roses… roses. Visiblement la senteur était à la hauteur de l’aspect visuel. Nous en avons les pétales tout remués…

 

 

Claire, Rose
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