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Amedeo banquier en Suisse!
6/01/17
Exclusif: Le fils de la princesse Astrid et du prince Lorenz part s’installer à Bâle avec sa petite famille. Il va aussi travailler dans la banque privée de son père.

Le prince Amedeo est parti en Suisse avec son épouse Elisabetta et leur fille Anna-astrid, toutes deux archiduchesses d’Autriche-Este. (Crédit BELGA IMAGE)
Le prince Amedeo marche bon train sur les traces de son père. Une indiscrétion nous a appris que le fils aîné de la princesse Astrid et du prince Lorenz, qui est aussi le filleul du roi Philippe et sixième dans l’ordre de succession au Trône de Belgique, a pris la décision de s’installer à Bâle, en Suisse. Il est parti fin 2016 encore avec son épouse Lili et leur fille Anna-Astrid, née le 17 mai de l’année dernière. Amedeo intégrerait en effet le personnel de la banque privée Gutzwiller & Cie. La banque d’affaires dont son père est l’un des quatre partners! Nous avions rencontré ce dernier, le prince Lorenz, début juillet 2014 à Rome, à la veille du mariage d’Amedeo avec Elisabetta Rosboch von Wolkenstein. C’était à la terrasse d’un restaurant, sur une charmante placette voisinant la basilique du Trastevère. L’archiduc d’Autriche-Este nous avait alors confié qu’il songeait à la relève familiale un jour prochain. Le 16 décembre dernier, l’époux de la princesse Astrid a fêté ses 61 ans. Si l’heure de la retraite n’a pas encore sonné, il est temps, en tout cas, de former son successeur.
Formé à la gestion des grandes fortunes
Et ça tombe bien, Amedeo dispose de toutes les armes pour réussir dans ce métier très sensible de la haute finance et de la gestion de (grandes) fortunes. Trentenaire depuis cette année, il a étudié les sciences économiques à Londres, s’est formé chez Deloitte, l’un des quatre grands cabinets d’audit et de conseil financiers (Big Four) de la planète, ainsi qu’au sein de l’Accumulus Capital Management (spécialisée dans les hedge funds ou fonds d’investissement) a décroché un master en business & administration (MBA) à l’université de Columbia et, de retour en Belgique, a travaillé chez McKinsey (cabinet de conseil auprès des directions générales), nous l’écrivions l’année dernière à même époque, afin de se préparer à sa future carrière bancaire. Comme son père. Sous le titre et le nom d’archiduc Lorenz von Habsburg Lothringen, le prince Lorenz a rejoint en 1983 les établissements E. Gutzwiller & Cie. Cette banque privée suisse, qui compte une soixantaine d’employés, est principalement spécialisée dans la gestion d’actifs et le conseil en placements pour clients privés. Droit d’entrée minimum: 250.000 francs suisses (230.000 euros). Accédant au poste de fondé de pouvoir, puis de directeur, il devient associé gérant (partner) de la banque depuis 1990. Le 22 septembre 1984, Lorenz épouse la princesse Astrid de Belgique, la sœur du 7e Roi des Belges. Le couple vit à Bâle en Suisse, où se trouve le siège de la banque. Il ne reviendra s’installer en Belgique qu’en 1993, à la demande expresse du roi Baudouin, qui veut voir sa nièce jouer un rôle de représentation au sein de la Famille royale, surtout depuis l’abolition de la loi salique (en 1991) qui lui donne alors la 3e place dans l’ordre de succession, derrière son père Albert, alors prince de Liège, et son frère Philippe. S’il vit en Belgique, Lorenz multiplie les déplacements vers le siège de la banque suisse, où il est très apprécié, car responsable stratégique des fonds. Il serait très bien rémunéré en conséquence – l’équivalent de 2,5 à 4 millions d’euros par an les années fastes, ce qui ne fut pourtant pas le cas récemment. Depuis la dernière crise économique, la banque privée a connu quelques revers. Ainsi par exemple, le fonds de placement Gutzwiller One a perdu 6,6% de sa valeur en 2015, soit une perte de 6,6 millions d’euros pour la banque et ses clients, mais il avait été extrêmement rémunérateur les années précédentes (+32% en 2013!). Cette fois, c’est au tour d’Amedeo de s’installer à Bâle, vraisemblablement dans la demeure que le prince Lorenz possède dans cette ville de Suisse alémanique située au nord-ouest du pays. Son épouse, Lili, ne devrait pas être trop déstabilisée par les paysages de montagnes. Elle est certes née à Rome mais les racines de sa famille proviennent du Val Gardena (1.563 m d’altitude) dans le Tyrol du Sud, non loin de la frontière austro-italienne. La petite Anna-Astrid apprendra sans doute à skier très jeune…
La famille royale honore ses défunts (photos)
12/02/15
Les deux couples royaux et les princes, à l’exception de Laurent, réunis en l’église Notre-Dame de Laeken pour une messe honorant les disparus de la famille avec un hommage appuyé à la reine Fabiola décédée début décembre.
Les plus belles photos du concert de Noël au Palais
18/12/14
La Famille royale était représentée par le Roi, la Reine et leurs enfants, ainsi que la princesse Claire et la princesse Astrid
Etaient invitées les personnes qui ont contribué au bon déroulement des activités royales en 2014. Invités aussi, le roi Albert, la reine Paola, le prince Lorenz et le prince Laurent étaient aux abonnés absents…
Amedeo et Lili: les futurs mariés en repérages dans l’église
4/07/14
Les fiancés mais aussi le roi Albert, la reine Paola, la princesse Astrid, le prince Lorenz ont visité la basilique Sainte-Marie du Trastevere à Rome ce vendredi, veille de la cérémonie. Les papas des futurs mariés ont aussi rencontré la presse au cours d’une entrevue informelle et très sympathique.
Il était peu après quatre heures quand les badauds se promenant sur la place devant la Basilique Sainte-Marie du Trastevere, l’une des plus anciennes et prestigieuses églises de Rome, ont pu, pour les plus initiés, reconnaître des personnalités bien de chez nous. Le roi Albert, la reine Paola, le prince Lorenz, la princesse Astrid encadraient les héros du jour ou plutôt du lendemain, le prince Amedeo de Belgique et sa fiancée Elisabetta “Lili” Rosboch von Wolkenstein. Les deux jeunes gens vont se marier ce samedi 5 juillet en cet endroit parmi les plus sacrés de la Ville Eternelle. Ils étaient accompagnés des parents de la mariée, mais aussi des frère et soeurs d’Amedeo, en particulier la princesse Maria Laura, qui est la meilleure amie de Lili et est à l’origine de la rencontre des jeunes tourtereaux ! Le papa de Lili, Ettore Rosboch von Wolkenstein nous l’a confié: “Maria Laura venait passer des vacances à la maison, elles se connaissent très bien.”
Puisque le prince Amedeo, fils aîné de la princesse Astrid, ne se trouve pas en première ligne dans l’ordre de succession au Trône, ce mariage se veut à caractère privé, mais, chose inédite, les papas des jeunes mariés, le prince Lorenz et Ettore Rosboch, ont tenu à rencontrer les 45 membres de la presse tout de même accrédités pour couvrir l’événement qui rassemble aussi 450 invités. La rencontre informelle et très sympathique avec la presse s’est faite autour d’un verre et quelques tranches de charcuterie sur l’une des terrasses très accueillantes de ce quartier romain qui entoure la basilique. Le prince Lorenz s’est bien évidemment dit ravi et très fier de ce mariage, aboutissement magnifique d’une relation hyper discrète de plusieurs années dont il a aussi confié avoir tout ignoré pendant très longtemps : Amedeo et Lili sont effectivement très discrets ! Les deux papas nous ont aussi confié la volonté des jeunes mariés de travailler en Belgique. Amedeo devrait poursuivre son travail de consulting (ce qu’il avait fait pour Deloitte à New York avant d’accomplir un MBA à l’université de Columbia), mais pas forcément pour la même firme. Lili a dû abandonner son travail de journaliste/photographe pour le groupe Bloomberg à NY. On ne connaît pas encore son nouvel employeur. Mais le couple avait aussi fait connaître son intention de fonder rapidement une famille.
Si ces personnalités sont déjà présentes dans la capitale italienne, le roi Philippe, la reine Mathilde et leurs enfants, ainsi que le prince Laurent, la princesse Claire et leurs enfants n’arriveront que ce samedi à Rome. Après la messe qui se déroulera à partir de 17 h 30 et devrait durer près de deux heures, après aussi les festivités strictement privées, cette fois, cette partie de la famille royale séjournera à l’ambassade de Belgique près le Saint-Siège, magnifique résidence qui met traditionnellement à disposition du couple royal régnant une suite de plusieurs pièces et dispose aussi de plusieurs chambres pour les autres membres de la famille. Albert et Paola qui connaissent bien cet endroit qui fut le lieu de leur rencontre et de leur coup de foudre ne logeront pourtant pas là, mais probablement dans la famille de la Reine. La famille d’Astrid et Lorenz sont quant à eux probablement accueillis par la famille de la mariée.
La princesse Laetitia échange ses Panini avec le prince Gabriel
Et bien sûr il reste la question du match de football historique Argentine-Belgique, qui aura lieu pendant la cérémonie, pas de chance pour les aficionados. “On ne peut pas déplacer la cérémonie, mais on connaîtra le score à la fin, c’est déjà ça”, souriait le prince Lorenz. “Amedeo est un grand fan de football, comme Joachim mais moins que ma petite dernière, Laetitia qui collectionne les autocollants Panini des joueurs et les échange avec son cousin le prince Gabriel !”
Le prince Albert de Monaco… braguette ouverte devant la princesse Astrid !
24/01/14
Il n’est pas à l’abri d’un rhume, le Prince Souverain ! Il s’est présenté ce vendredi matin à Bruxelles devant la princesse Astrid… en ayant omis de fermer l’écoutille

La princesse Astrid et le prince Albert qui ne ferme pas le bon bouton ! (©Didier Lebrun / Photonews)
Eh oui, les grands hommes sont souvent de grands distraits ! Ce vendredi matin, le prince Albert de Monaco était de passage à Bruxelles pour un passage de flambeau. En effet, la princesse Astrid de Belgique, la soeur du Roi, a cédé aujourd’hui au Souverain monégasque la présidence d’honneur du Charitable Trust de l’Organisation européenne de la recherche contre le cancer (EORTC). Une fonction qu’elle a remplie pendant quelque 10 années “de manière fantastique”, estime le président de l’organisation, Sir Christopher Mallaby. ”J’ai agi avec mon coeur”, a répondu la Princesse. “C’est vous qui avez fait le travail le plus dur.”
À n’en pas douter, le prince Albert II s’impliquera tout autant dans cette initiative… s’il n’est pas aussi distrait que pour s’habiller. Ce matin, il s’est présenté devant toute l’assemblée, y compris la princesse Astrid et le prince Lorenz, la braguette défaite ! Bons princes, ces derniers ont fait semblant de ne rien remarquer, comme il se doit. Nous n’en dirons pas autant des photographes à l’objectif toujours acéré et puis aux blogs comme le nôtre qui relaient cette info. Mais un petit peu d’humour sous la ceinture ne nuit jamais, n’est-ce pas ?
Bon d’accord, Son Altesse Sérénissime est un peu distraite et n’a pas pu compter sur la vigilance de son épouse, la princesse Charlène, absente malheureusement de cet événement. Et, hélas, Monseigneur n’a pas songé à cette citation d’Henri de Montherlant: “les femmes tâtent leur chignon comme les hommes tâtent leur braguette”. Mais de toute façon, que celui qui n’a jamais péché par omission de pareille manière lui jette la première fermeture-éclair ! (automatique de préférence)

La princesse Astrid et le prince Albert qui ne ferme pas le bon bouton ! (©Didier Lebrun / Photonews)
Astrid exemptée d’abaya en Arabie
21/01/14
La Princesse présidera une mission économique du 14 au 21 mars en Arabie saoudite. En tant que représentante du Roi et de l’État, elle ne devra pas porter la tenue noire obligatoire, les autres femmes de la mission si !
Dans quelques semaines, la princesse Astrid reprendra son bâton de représentante de commerce pour présider une importante mission économique belge en Arabie saoudite. Alors que la préparation de cette mission bat son plein et que quelque 250 personnes sont déjà inscrites dont plusieurs dizaines de femmes d’affaires, les participantes ont reçu des recommandations très explicites sur les tenues qu’elles devront porter, à la demande des autorités saoudiennes. En fait, une seule tenue: il leur est demandé de se couvrir la tête d’un voile ou d’un foulard et de revêtir l’abaya, cette longue robe noire aux manches longues et aux allures de burqa sans tête. Une robe qui se porte par-dessus les autres vêtements. Seule la princesse Astrid ne devra pas porter l’abaya obligatoire, ni même se voiler. En tant que représentante du chef de l’État et membre de famille royale, elle est dispensée de ces exigences.
Tout le monde sur le pont pour fêter le Roi !
7/11/13
Ce 15 novembre, toute la Famille royale – sauf les Souverains… et la reine Fabiola – assistera au Te Deum traditionnel et à la cérémonie civile donnée au palais de la Nation à en l’honneur de la Fête du Roi ! Ne manquez pas non plus la parade militaire devant le palais royal !
Le 15 novembre, jour de la Saint-Léopold et de la Saint-Albert, a été choisi pour fêter le roi des Belges, en hommage à notre tout premier Souverain, Léopold Ier. Comme le veut la tradition, ce jour-là, l’ensemble de la Famille royale, à l’exception du couple royal lui-même, assiste à diverses activités officielles. Cette année, la reine Fabiola, âgée de 87 ans et d’une constitution fragile, ne sera toutefois pas présente. par contre on retrouvera avec plaisir le roi Albert et la reine Paola, de retour de vacances !
Dans la matinée du 15 donc, le roi Albert, la reine Paola, la princesse Astrid, le prince Lorenz, le prince Laurent et la princesse Claire assisteront au traditionnel Te Deum chanté en la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles. Ensuite, dans l’après-midi, les mêmes personnalités seront conviées au palais de la Nation (le Parlement) pour assister à une cérémonie et une réception organisées tant par la Chambre des représentants, le Sénat, que le gouvernement fédéral.
Plus tôt dans l’après-midi, ne manquez pas, chers lecteurs, d’assister à 14 h à la cérémonie militaire d’hommage donnée à l’occasion de la Fête du Roi devant le perron du palais royal avec la participation d’un détachement de la garde d’honneur. Au cours d’une parade solennelle de remise de la garde, en présence du fanion de commandement du Roi porté par des officiers et sous-officiers de réserve en tenue de tradition du 2e régiment de grenadiers et accompagné par la Musique royale de la Force aérienne, le commandant du détachement du bataillon de chasseurs ardennais prononcera, au nom du personnel de la Défense, le message que les unités adressent traditionnellement au Roi en cette occasion.
Du spectacle donc !
Astrid : « Je veux faire les choses de tout mon cœur et avec toute mon âme »
25/10/13
Au terme de sa toute première mission économique, nous avons pu arracher quelques mots de la princesse Astrid lors d’un entretien informel. Découvrez aussi notre dure mais nécessaire analyse et comment la Princesse devra faire pour affronter sa peur des médias !
Nous avons pu nous entretenir de manière informelle avec la princesse Astrid quelques minutes à bord du navire brise-glace polaire SA Agulhas II, symbole du Programme sud-africain de recherche en Antarctique et aussi de la collaboration avec la Fondation Polaire internationale présidée par le Belge Alain Hubert et la Station Princesse Elisabeth, la base belge sur le sol antarctique.
Nous avons demandé à la princesse Astrid comment elle avait appréhendé cette toute première mission économique et si elle s’y était beaucoup préparée : « Je fonctionne au jour le jour, j’avance sans trop me poser de questions, sans trop réfléchir au pourquoi du comment. Mais je fais les choses de tout mon cœur et avec toute mon âme ! J’ai beaucoup travaillé, mais, vous savez, je ne suis jamais assez préparée ! Et puis, je dois aussi tenir compte de ma famille. J’ai déjà accompli des missions et des voyages dans le secteur de la santé et de l’humanitaire, je connais bien l’Afrique. Mais ici, les missions économiques sont assez différentes, car les matières sont très diversifiées. Mais c’est très intéressant. J’ai fait des rencontres étonnantes et tout me passionne ! Mon frère m’a aussi briefée. Il m’a téléphoné hier pour me donner des conseils et me féliciter. »
Ces trois derniers mois, depuis l’intronisation de votre frère, qu’est-ce qui a changé pour vous ? Vous avez ainsi de nouvelles attributions… « Ca, on va voir », sourit la Princesse en se tournant vers le ministre Reynders (alors que l’on sait désormais que la princesse présidera à tout le moins les deux prochaines missions, tant en Inde en novembre, qu’en Arabie saoudite en mars prochain, NDLR). « C’est vrai, beaucoup de choses ont changé, mais je suis très contente que mon frère soit devenu Roi. »
Vous avez reçu des conseils aussi à propos de votre visite aujourd’hui sur ce bateau scientifique lié à la recherche en Antarctique et à la station Princesse Elisabeth ? « Oui bien sûr, d’ailleurs j’espère que mon frère pourra venir inaugurer ici le prochain musée du Cap sur l’Antarctique en 2017. »
En parlant de la station, vous savez que c’est justement ce vendredi l’anniversaire de votre nièce, la princesse Elisabeth (la princesse héritière a fêté ses 12 ans le 25 octobre dernier. « Oui bien sûr, c’est très symbolique, vous ne trouvez pas ? Je lui souhaiterai un heureux anniversaire à mon retour en Belgique. »
Qu’est ce qui vous a marqué le plus dans cette première mission économique ? « Le rythme soutenu. J’ai ressenti parfois une petite fatigue. Mais sinon j’ai appris énormément de choses, et je dois encore apprendre ! Notamment sur les matières économiques, mais je suis heureuse aussi que ce genre de mission comprenne aussi des aspects sociaux et humanitaires. »
Notre analyse :
Elle a accompli tous les rendez-vous, toutes les rencontres avec la même disponibilité, le même sourire, la même chaleur. Après toute une semaine passée à voyager entre l’Angola et l’Afrique du Sud, elle ne compte plus le marathon de déplacements, le nombre de prises de parole, d’échanges, tant en anglais qu’en néerlandais et en français, avec les acteurs politiques, économiques et sociaux aussi bien angolais et sud-africains que belges – ces derniers venus en nombre d’ailleurs, ne serait-ce que par la présence ministérielle tant fédérale que régionale. Dans la toute dernière ligne droite de cette mission économique qui l’a conduite jusqu’à la pointe extrême de l’Afrique australe, à deux écueils de ce fameux Cap de Bonne-Espérance que redoutaient les marins les plus expérimentés au moment de le franchir pour entrer dans l’Océan Indien, la princesse Astrid doit maintenant affronter sa pire épreuve, son « grain » ou son « coup de tabac » comme disent les vieux loups de mer. Avant de pouvoir voguer sur une mer d’huile, un océan de tranquillité et de songer déjà à la préparation de la mission économique suivante, la Princesse va devoir affronter ces véritables pirates… que sont les journalistes !
Pas question cette fois de les recevoir autour d’une table, comme le faisaient pourtant les ducs de Brabant, pour l’interview de fin de mission, un entretien à bâtons rompus de plus d’une demi-heure, qui leur permettaient d’aborder les sujets les plus variés tant du voyage en cours que de l’actualité belge. Un moment important et très attendu par les membres de notre profession car le seul où nous sommes autorisés à parler aux membres de la Famille royale puisqu’en Belgique il est impossible de les approcher !
Comme l’on sait que la sœur du Roi appréhende particulièrement cette étape, surtout depuis sa prestation lors d’une interview à la VRT (« De Zevende Dag ») qui fut très critiquée en Flandre car peut-être mal préparée même si empreinte de bonne volonté, le Palais royal ne compte pas envoyer sa nouvelle et si disponible représentante de commerce dans « la gueule du grand méchant loup ». Aussi, l’on prétexte qu’il n’est plus question à l’avenir de focaliser trop l’attention médiatique sur la présidence des missions mais plutôt sur les entreprises elles-mêmes. L’on monte donc sur pied une conférence de presse qui voit la Princesse encadrée par un aréopage de ministres, chacun ayant à cœur d’occuper un maximum de temps de parole. Une session de 40 minutes à été prévue. Les différentes interventions occuperont… 37 minutes. Il reste trois minutes pour l’échange de questions-réponses ! Dans l’ordre, après la Princesse, qui a lu son intervention sur le bilan de cette mission, se sont exprimés les deux vice-Premiers fédéraux présents, Didier Reynders et Pieter De Crem, puis le ministre-président wallon Rudy Demotte, la patronne du FIT (l’agence du commerce extérieur flamand) Claire Tillekaerts, le directeur de Brussels invest & Export Jacques Evrard et l’ambassadeur belge en Afrique du Sud Johan Maricou ! Tous au demeurant d’honorables intervenants, mais au final, le temps de trois questions des télés à la Princesse, qui a finalement répété trois fois la même réponse (la faute aux journalistes sans doute), et l’affaire était dans le sac, emballée, pesée, pliée !
Subodorant pareille aventure synonyme de véritable catastrophe pour nos rédactions, nous autres journalistes scribouillards – dinosaures de l’information papier – avons mis la pression pour obtenir le petit entretien informel préalable avec la princesse Astrid que vous avez pu découvrir en début de post. Elle s’y est pliée – nous ne pouvons déontologiquement pas écrire « de bonne grâce », mais plutôt contrainte et forcée, alors que nos questions se voulaient plutôt bienveillantes, car nous savons très bien que ce n’est évident pour personne de prendre – presque au pied levé – de nouvelles attributions, dans un secteur (économie, commerce) compliqué et jamais abordé, qui plus est en anglais presque exclusivement. Nous avons aussi en mémoire que la Princesse est assez timide et réservée (caractéristique familiale) et nous n’ignorons pas non plus que les membres de la Famille royale ont été élevés, bien malheureusement, dans la peur du contact avec les médias. Donc notre Princesse accepte, mais ne veut pas commencer avant que soit à ses côtés la présence sans doute rassurante du ministre des Affaires étrangères et, de manière un peu enfantine, nous tourne le dos jusqu’à ce qu’il arrive, alors que nous sommes à moins d’un mètre d’elle !
Finalement, la Princesse répond à nos quatre ou cinq malheureuses questions et s’en tire même plutôt pas mal. Car, ce qui est formidable avec elle, c’est que, au travers des réponses courtes, empruntées et parfois maladroites – transparaît toute l’humanité, la bonté d’âme, le cœur, la sincérité de la Princesse. On a même vraiment envie de l’aider à s’exprimer, elle qui, au début de chaque intervention en public, s’excuse de ne pas être une grande oratrice ! Mais tout cela se travaille, heureusement, Madame. Depuis plus de dix ans maintenant que nous suivons les missions économiques, nous avons d’ailleurs eu l’occasion de voir le prince Philippe alors, aujourd’hui le Roi, faire des progrès importants en matière de communication. Plus vivant dans ses discours, plus à l’aise dans ses conversations avec les journalistes et dévoilant enfin lors de ses dernières missions cet humour qu’on nous avait souvent vanté mais auquel nous n’avions jamais droit. Lors des ultimes missions, on l’a même vu spontanément venir vers nous pour tailler une bavette et recueillir nos impressions ! Voilà qu’il se mettait à nous interviewer à son tour ! Tout cela n’est pas inné. Cela se travaille.
Un conseil: fréquentez les !
Les participants à la mission ont tous vanté les qualités d’écoute, de gentillesse et de disponibilité de la princesse Astrid. Et ils sont très satisfaits des succès obtenus. Nous ne pouvons qu’acquiescer ! Mais, désolé, la communication et le contact avec la presse font aussi partie du job. Un truc tout simple et sans doute le plus facile à appliquer pour mieux appréhender ces membres de la presse si angoissants, serait peut-être de les fréquenter davantage, comme un équilibriste affronte sa peur du vide, au lieu de les éviter. Ensuite, il s’agira d’occuper la scène comme occuper l’espace et, au lieu de presque s’excuser d’être là, de se composer une allure plus royale, pour en imposer et impressionner à son tour, pour troubler, estomaquer et enfin couper le sifflet à ces fieffés journalistes.
Astrid ira en Arabie saoudite !
23/10/13
Plusieurs sources au sein de la délégation officielle nous le confirment: après cette mission en Afrique et la suivante en Inde en novembre, la soeur du Roi présidera bien la mission économique belge en Arabie saoudite programmée en mars prochain.
Au sein de la délégation, vraiment, mais vraiment tout le monde est unanime pour l’instant: Astrid fait bien le job ! Tant chez les hommes et femmes d’affaires qui représentent les 159 sociétés présentes dans cette mission économique belge en Angola et Afrique du Sud que du côté de la myriade d’hommes politiques présents (qui orchestrent un chassé-croisé assez cocasse autour de cette mission -*lire ci-dessous), l’on remarque une Princesse certes manquant encore un peu d’assurance, mais “volontaire”, “simple” et “très accessible”, “à l’écoute des gens”. “Naturelle”. “Authentique”. N’en jetez plus, on en finirait par rougir !
Mais c’est vrai que le courant passe plutôt bien dans la mission. Bon, on admettra que La suite >
Astrid représentant de commerce, première !
21/10/13
La semaine des inédits : Toute première mission économique belge en Angola et toute première présidence de mission pour la sœur du Roi. L’aventure c’est l’aventure !

L’accueil de la princesse Astrid par le ministre angolais des Affaires étrangères George Rebelo Pinto Chicoti. Un seul mot d’ordre pour la princesse: simplicité ! (Crédit: DIRK WAEM / IMAGEGLOBE)
Un sourire, un regard un peu timide mais sympathique, très ouvert. Le pas qui ne se veut pas décidé, mais presque désolé de déranger, l’oreille attentive, le propos doux et presque chuchoté, un seul mot caractérise la princesse Astrid : sim-pli-ci-té. Malgré neuf heures de voyage, la princesse n’a pas minuté sa participation au premier briefing de mission, dimanche soir à Luanda, la capitale de l’Angola, et encore moins à la réception qui a suivi, s’entretenant longuement avec les participants de la mission, se montrant disponible et à l’écoute aussi bien des patrons de petites et moyennes entreprises que des représentants des poids lourds de l’économie belge. Elle ne laisse rien transparaître de la pression qui pèse sans doute sur ses épaules. Car c’est la semaine des inédits pour elle, non seulement c’est la toute première fois qu’elle préside, au nom du Roi, une mission économique belge, mais en plus c’est la première fois que les hommes d’affaires belges s’aventurent officiellement et en groupe dans ce pays émergeant, en plein boom économique, qu’est l’Angola, pays du sud-ouest de l’Afrique, limitrophe de la République démocratique du Congo et de la Namibie.
Le lendemain, dès potron minet, le marathon des rencontres officielles commence, avec les ministres de l’Economie et du Commerce, puis le vice-président de la république d’Angola, Manuel Domingos Vicente (l’autre homme fort du pays, que le président José Eduardo dos Santos (en place depuis 1979), a choisi comme dauphin pour lui succéder un jour). Sans oublier l’incontournable moment de chaque visite officielle : le dépôt de gerbe au monument symbolique local, en l’occurrence ici, un immense mausolée – dont la forme nous évoque un missile ou une fusée sur son pas de tir – construit à la gloire du président mythique et libérateur du pays, Agostinho Neto, premier président de la République populaire d’Angola (de 1975 à 1979) et secrétaire général du Mouvement populaire de libération de l’Angola. L’homme était marxiste-léniniste, c’est donc un mausolée au gigantisme et à la beauté… très soviétiques que son successeur, José Eduardo dos Santos, a bâti à sa gloire. Il a fallu trente ans et un très gros budget pour construire ce monument. Il n’a été achevé que l’année dernière. Le haut de la flèche offre un panorama imprenable sur les bidonvilles voisins…
De par son parcours, Astrid a été bien plus habituée aux missions humanitaires, dont elle a fait sa spécialité – la Princesse est notamment représentante spéciale de « Roll back malaria », cette organisation dépendant des Nations-Unies et active dans la lutte contre le paludisme – qu’aux problématiques politiques, économiques et commerciales, mais elle est bien encadrée, par Didier Reynders, le ministre fédéral des Affaires étrangères, par la ministre bruxelloise de l’Économie et du Commerce extérieur, Céline Fremault, et par le ministre-président flamand Kris Peeters. Jean-Claude Marcourt, le ministre du Commerce extérieur wallon, rejoindra la délégation belge à Johannesburg en Afrique du Sud, la prochaine étape de la Princesse.