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Les portraits de platine d’Elizabeth II et Philip d’Edimbourg
20/11/17
A l’occasion de leurs 70 ans de mariage, noces de platine, la reine du Royaume-Uni et son époux, le prince Philip ont accepté de poser pour un nouveau portrait officiel inédit
Ce lundi 20 novembre, Elizabeth II et le prince Philip célèbrent leurs 70 ans de mariage. A l’occasion de ces noces de platine, un portrait totalement inédit de la reine et de son époux, le duc d’Edimbourg, a été publié. Devant l’appareil du photographe britannique Matt Holyoak, le couple royal se tient debout, tous sourires, dans le salon de réception blanc du Palais royal de Buckingham. La Souveraine, âgée de 91 ans, a passé une longue robe couleur crème, ornée d’une broche de diamants et de rubis. Un collier de perles assorti à des boucles d’oreilles complètent sa tenue sobre. Derrière elle, le prince Philip, de 5 ans son aîné est en veston gris. Dans un autre décor, ils varient également les poses. Ces photos ont été prises au début du mois de novembre.
La quille pour le vieux duc
2/08/17
Le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II, a participé à son dernier engagement public officiel en solo mercredi, après plus de 22.000 obligations similaires.
«Cela conclura le programme d’engagements publics individuels du duc» d’Edimbourg, a déclaré une porte-parole du palais. «Cependant, il pourra choisir de participer à des engagements avec la reine de temps en temps», a-t-elle ajouté. Ce qui signifie qu’il ne se retirera pas totalement de la vie publique et continuera, quand il en aura envie, d’accompagner la reine dans ses engagements.
Pour sa dernière sortie en solo, le prince Philip, qui a servi dans la marine pendant la Seconde Guerre mondiale, a passé en revue une parade de la Royal Navy au palais de Buckingham.
Sa retraite avait été annoncée au mois de mai, soit un mois avant son 96e anniversaire, le 10 juin. Le palais avait affirmé que cela n’avait rien à voir avec des questions de santé alors que la reine et son époux avaient dû renoncer à plusieurs événements autour de Noël en raison d’un gros rhume. Au mois de juin, le prince Philip avait dû être hospitalisé deux nuits pour soigner «une infection liée à une pathologie existante».
Depuis l’accession d’Elizabeth II au trône en 1952, le prince Philip a honoré 22.219 engagements individuels, effectué 637 visites officielles à l’étranger, donné 5.496 discours, selon des statistiques compilées par le palais de Buckingham. Il assurait le patronage de 785 organisations.
Il va désormais passer le relais à son fils et héritier, le Prince Charles -qui représente déjà la reine de plus en plus dans les voyages à l’étranger- ainsi qu’à ses petits-fils les princes Harry et William.
Ce dernier, deuxième dans l’ordre de succession à la couronne britannique, a abandonné jeudi son métier de pilote d’hélicoptère-ambulance pour se consacrer pleinement à son rôle de prince.
Elizabeth II a 90 ans: son incroyable fortune
21/04/16
La Reine du Royaume-Uni dispose d’un patrimoine foncier et financier considérable. Petit tour du propriétaire…
Ce 21 avril, la reine Elizabeth II d’Angleterre est devenue nonagénaire! Et même si elle ne parle jamais d’argent – notion par trop vulgaire dans ce milieu! – la monarque qui a régné le plus longtemps sur les destinées de ses fidèles sujets dans toute l’histoire du Royaume-Uni tient toujours aussi efficacement les cordons de sa bourse. L’occasion de détailler par le menu les ressources financières et le patrimoine de celle qui reste l’une des souveraines les plus riches du monde.
Fortune personnelle: 375 millions
À l’automne 2015, le groupe de médias financiers américain Bloomberg a analysé et estimé la fortune personnelle de la Reine à 425 millions de dollars, soit environ 375 millions d’euros, composé d’un portefeuille de titres et d’actions évalué à 65 millions d’euros, 95 millions d’euros de biens meubles (dont une impressionnante cassette de bijoux privée), une collection de timbres héritée de son père, le roi George VI et évaluée à 65 millions d’euros (la plus importante et la plus rare collection du monde), une écurie de 25 chevaux de courses estimée à 10 millions d’euros et un patrimoine d’environ 140 millions d’euros hérités de la reine mère et provenant donc de l’héritage transmis de génération en génération depuis la reine Victoria. Pour l’anecdote, lorsque cette dernière est montée sur le trône en 1837, à l’âge de 18 ans, après la mort successive des trois frères aînés de son père sans héritiers directs, elle arrive les mains vides. C’est son époux, le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (neveu de notre roi Léopold Ier), qui s’est révélé un habile gestionnaire et lui a créé un important patrimoine immobilier et financier. Patrimoine qui a été transmis intact à chaque souverain successif et a largement pu s’accroître, car depuis 1894 date d’entrée en vigueur de cet impôt, aucun monarque n’a jamais dû acquitter de droits de succession!
Deux châteaux privés: 350 millions
En matière de patrimoine immobilier, la Reine possède en propre pas moins de deux châteaux, celui de Balmoral en Écosse, grand manoir en scottish baronian style baigné par la rivière Dee, domaine de 20.000 ha acheté par le prince Albert 30.000 livres sterling et estimé aujourd’hui à environ 200 millions d’euros. Mais aussi le château de Sandringham acheté par Victoria en 1862, un an après le décès d’Albert. Ce domaine de 8.000 hectares situé dans le Norfolk compte également un certain nombre de cottages et de résidences (comme Amber Hall que la Reine a offert à son petit-fils le prince William pour son mariage) et est estimé à environ 150 millions d’euros.
Son salaire
Nous avons évoqué les biens propres, mais la Reine reçoit aussi un salaire pour accomplir sa tâche et entretenir la maison royale. Jusqu’en 2012, Elizabeth II recevait une Liste civile. Le terme remonte au XVIIe siècle et reprenait le montant alloué aux dépenses non-militaires du souverain (d’où le terme civile) dont les comptes se sont vus séparés de ceux de l’État. Il s’agissait surtout pour le parlement de conserver une forme de contrôle sur la fortune, et donc l’indépendance, du monarque. En 2012 le principe du Sovereign Grant a été mis en place. C’est-à-dire une subvention annuelle destinée à couvrir l’ensemble des dépenses de la Reine pour ses obligations institutionnelles. Montant fixé à 15% des revenus du «Crown estate», le Domaine de la Couronne, autrefois des bien possédés en propre par le monarque mais passés depuis dans le giron de l’État. Le Crown Estate est l’un des plus importants propriétaires terriens du Royaume-Uni avec un portefeuille atteignant les 10 milliards d’euros. La majorité de l’immobilier se situe en ville (plus de 30.000 hectares). Il comprend notamment un grand nombre de propriétés dans le centre de Londres (comme l’ambassade d’Israël, l’ensemble des immeubles de la Regent Street, près de Picadilly Circus, la moitié du quartier de Saint-James par exemple), mais aussi dans d’autres villes du royaume, d’Oxford à Newcastle, sans oublier l’hippodrome d’Ascot. Le Crown estate comprend aussi plus de 110.000 hectares de forêts et terres agricoles, plus de 55% des estrans (zones côtières) britanniques et nombre de droits et participations, comme les droits d’extraction sur 115.000 hectares de mines, mais aussi le droit sur la pêche au saumon dans les rivières d’Écosse! Bon an mal an, la Reine reçoit donc un montant de 45 millions d’euros pour financer ses activités publiques et celles de ses proches lorsqu’ils la représentent. Mais aussi gérer son administration (de plus de 400 personnes) et tenir en état les palais royaux.
L’argent de poche
En plus de ce très confortable salaire, le souverain du Royaume-Uni bénéficie aussi de revenus constitutionnellement privés! Le Privy Purse, tel est le nom officiel des finances privées de la Reine, dont le nom provient de la bourse brodée que portait toujours sur lui le trésorier du monarque autrefois. Le principe est resté et les fonds proviennent pour l’essentiel du duché de Lancastre (ou Lancaster). Selon un principe très moyenâgeux (qui s’applique aussi au duché de Cornouailles pour le prince de Galles), le duché royal de Lancastre revient de droit au porteur de la Couronne (depuis Henri IV roi et premier duc de Lancaster en… 1399). Il est aujourd’hui constitué d’actifs mi-privés, mi-publics, beaucoup de terres agricoles et de fermes dans le Lancashire bien sûr mais aussi au Pays de Galles. Le domaine possède également un parc immobilier important dans de nombreuses villes du pays dont tout un centre d’affaires au cœur de Londres. Valeur du duché estimée jusqu’à 550 millions d’euros! Si la gestion du domaine est aujourd’hui contrôlée par l’État, ses revenus terminent tout droit dans la poche de la Souveraine. En 2013, selon la dernière estimation connue, le duché avait rapporté quelque 17 millions d’euros nets d’impôts à Elizabeth II. Pas mal comme petit bas de laine…
La jouissance du reste
En plus de ce petit patrimoine très correct, on en conviendra, la Reine et ses proches peuvent habiter et utiliser gratuitement toute une série de bâtiments dont la famille royale n’est pas propriétaire mais a la jouissance exclusive. Ainsi le palais royal de Buckingham au cœur de Londres, qui, au prix de l’immobilier londonien et avec ses 775 pièces et son parc de 16 hectares, vaudrait dans les 2 milliards de livres sterling s’il devait être vendu! Sans parler du château de Windsor (résidence de week-end de la Souveraine), du palais Saint-James, de Kensington Palace, Clarence House, le palais de Holyrood à Edimbourg et tant d’autres demeures historiques… Il en va de même des biens de la Royal Collection: plus de 7.000 tableaux et autres peintures, des dizaines de milliers d’aquarelles et de dessins, signés par les plus grands noms (Michel-Ange, Rembrandt, Monet…) des statues, des tapisseries, des céramiques, des livres, des meubles anciens. Sans oublier les fabuleux Joyaux de la Couronne britannique. Tous des biens, d’une valeur globale estimée à 25 milliards d’euros, qui appartiennent officiellement à la Reine, mais qu’elle a mission de conserver pour ses successeurs et le bien de la Nation. Si elle ne peut pas les vendre, elle en a la jouissance et comme une sensation de vivre en permanence dans le plus fabuleux des musées. Mais cela, s’en est-elle rendu compte un jour?
302e fortune d’Angleterre
Et pourtant, malgré cet important patrimoine, la reine Elizabeth II n’est pas l’une des femmes les plus riches du monde. Si elle le fut à sa montée sur le trône en 1952, elle se classe aujourd’hui bien loin derrière Liliane Bettancourt (L’Oréal) et ses 32 milliards de dollars. Et même en Angleterre, elle ne se retrouve qu’à la 302e position des personnes les plus riches. Car la Reine possède un patrimoine essentiellement terrien et immobilier (elle est l’un des plus grands propriétaires fonciers du Royaume-Uni). Même si elle dispose à son service de très bons conseillers financiers, elle a raté, peut-être volontairement, le train de la nouvelle économie. Celle qui a fait les plus grandes fortunes du XXIe siècle, mais qui peut les défaire aussitôt d’un revers de la Bourse. Et cela, la Reine ne le supporterait pas. Avançons à petits pas, certes, mais avançons…
Charles et Diana: les photos inédites !
11/08/15
Ces clichés en coulisses du jour de leur mariage, pris par un proche, seront vendus aux enchères en septembre.
On croyait tout dit, tout écrit, tout montré. Mais il restait encore quelques rouleaux de pellicule inédits au sujet de Charles et Diana. Plus exactement des images prises dans les coulisses de leur mariage, le 29 juillet 1981. Ces photos, qui ont été réalisées par quelqu’un de l’entourage direct du prince de Galles et de sa jeune épouse, seront mises aux enchères le 24 septembre prochain chez RR Auction. La douzaine de clichés présente justement un côté intime et familial qu’il est assez rare de voir à propos de la famille royale d’Angleterre. Ainsi, la reine Elizabeth qui regarde sur une télévision les images de l’événement retransmises en direct ou encore la jeune mariée, dans sa robe spectaculairement bouffante, qui porte une petite demoiselle d’honneur. Enfin, un autre inédit de dos de Charles et Diana saluant la foule du haut du balcon du palais de Buckingham. Un jeune couple princier que l’on croyait alors, et qui devait se croire alors, si heureux en ce jour historique. 34 ans plus tard, Diana est décédée depuis belle lurette et Charles attend toujours son heure dans l’antichambre du Trône…
Pâques chez la reine d’Angleterre: la photo géniale !
3/04/15
Elizabeth II admire le déguisement du prince George, entourée de la duchesse Catherine et du prince William déguisé en lapin ! Il s’agit de sosies bien évidemment, mais la photo fait le buzz
On a pris l’habitude de les voir à chaque événement festif pour la famille royale britannique. Les sosies du prince William, de Kate Middleton et de la reine Elizabeth II n’ont une nouvelle fois pas chômé pour nous offrir un cliché de la fête de Pâques à Windsor telle qu’on l’imaginerait ! Avec un prince William déguisé en lapin pour plaire au petit George, véritable star de la photo, au plus grand plaisir de la Reine et de Duchess Kate ! On regrette juste que ce ne soient pas les vrais !
Philippe et Mathilde chez Elizabeth II
13/03/14
Le Roi et la Reine en visite officielle au Royaume-Uni. Après une (très courte étape) au Parlement, ils ont été reçus à Buckingham Palace pour un déjeuner avec la reine d’Angleterre. C’était la toute première visite officielle d’un roi des Belges en Angleterre depuis… 1963 !
Philippe et Mathilde n’ont pas pris l’Eurostar pour se rendre à Londres. En ce jour de smog planant sur la Belgique, c’est à bord d’un Embraer de la Défense qu’ils se sont rendus en Angleterre. L’idée était sans doute de gagner en rapidité. Bien mal leur en a pris, au lieu des deux heures de voyage en train, ils ont dû patienter plus d’une heure à Melsbroek (l’aéroport militaire bruxellois) avant de pouvoir décoller. Un épais brouillard nimbait en effet la piste d’atterrissage de Northolt, l’aéroport militaire basé au nord-est de la capitale britannique. Une purée de pois toute londonienne qui épargnait pourtant la City baignée dans un doux soleil de printemps. Le couple royal s’est donc directement pris dans la vue une bonne heure de retard sur l’horaire. Heure qu’il a fallu rogner sur la visite prévue au Parlement.
Posant enfin le pied sur le sol britannique, le couple royal s’est rendu dare dare, sous bonne escorte, chez les parlementaires. Le convoi royal a dû se frayer un chemin dans la circulation londonienne toujours compliquée et a tout de même mis une bonne demi-heure pour atteindre Big Ben, l’horloge du célèbre Parlement britannique qui développe sa majestueuse façade le long de la Tamise. Là, dans l’immense hall d’entrée, le Roi et la Reine – dans une tenue noir et blanc griffée Natan, chapeau de Fabienne Delvigne – ont été accueillis par le Black Rod (grand chambellan) qui, grand bâton à la main, a expliqué cette séculaire tradition lors du discours du Trône devant les Chambres réunies qui le voit se faire claquer la porte au nez à la Chambre des Lords en allant les chercher. Il doit alors frapper trois coups vigoureux de son bâton. C’est ce qu’il a expliqué en substance à nos Souverains. En dehors de cela, point de grande visite des lieux, (Philippe et Mathilde devront accomplir un petit citytrip privé pour en voir plus). Le couple royal est donc directement accueilli par les présidents de la Chambre haute et de la Chambre basse, John Bercow, speaker de la Chambre, et la baronne D’Souza, Lord Speaker. L’entretien se déroule en présence du ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, dans la River Room, offrant comme son nom l’indique, une vue sublime sur la Tamise.
Chez la Reine
À 12 h 55 précises (on est de nouveau raccord avec l’horaire), le couple royal et la délégation belge pénètrent dans l’enceinte du Palais royal de Buckingham par la grille principale au son du clairon de la Garde d’honneur parfaitement alignée, fusil au garde à vous, poils d’ours impeccablement dressés sur le bonnet. La limousine s’arrête sous le porche de l’édifice. La reine Elizabeth, dans une tenue beige pastel dont elle a le secret, attend Philippe et Mathilde directement dans ses appartements privés, sourire sur le visage et sacoche au poignet, escortée de ses célèbres corgis, comme le veut l’usage. Le service de presse insiste, c’est un suprême honneur que la Reine fait à nos Souverains de les recevoir dans ses appartements. Et pour cause le déjeuner se veut “familial”. Léopold Ier de Belgique était en effet l’oncle de la reine Victoria, l’arrière-arrière grand-mère d’Elizabeth II, l’illustre souveraine qui avait épousé un certain Albert… de Saxe-Cobourg Gotha. Le duc d’Edimbourg, prince consort, n’est pas présent. Âgé de 92 ans, le prince Philip doit sans doute se ménager. Elizabeth II, qui, quant à elle, porte toujours fièrement ses 87 ans, a donc convié à ce déjeuner familial ses cousins le duc Edouard de Kent et le duc de Gloucester accompagné de son épouse.
Le duc de Kent qui a présidé les missions économiques britanniques pendant de nombreuses années et le duc de Gloucester, architecte de formation, sensibilisé par la problématique du logement social. Le déjeuner fut donc consistant intellectuellement, nos Souverains se trouvant en terrain connu. Le Roi a d’ailleurs été impressionné par la vivacité de la Souveraine la plus célèbre du monde. Au menu de ce déjeuner : terrine de jarret de porc fumé aux pickles, filet de cabillaud en ragoût de flageolets et tomates, escorté de cardons, suivi d’un parfait glacé au chocolat blanc et rhubarbe du Yorkshire, le tout arrosé d’un bon sancerre frappé.
Le couple royal belge connaît bien la Reine. A l’époque encore duc et duchesse de Brabant, Philippe et Mathilde avaient été reçus à déjeuner au château de Windsor en mars 2000, peu après leur mariage, à l’occasion d’une visite de travail. Ils l’ont encore revue à l’occasion du mariage du prince William et de Kate Middleton en 2011 et ont été encore reçus par la Reine lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Le roi Albert II et la reine Paola ont été conviés la même année à l’occasion du Jubilé de Diamant d’Elizabeth II. Mais cette visite officielle est particulièrement importante puisque la dernière visite d’Etat belge en Grande-Bretagne remonte tout juste à un demi-siècle, en mai 1963. Il s’agissait alors du roi Baudouin et de la reine Fabiola.
Après cet entretien royal, Philippe et Mathilde se rendent à l’abbaye de Westminster où ils déposent une gerbe de fleurs blanches sur la tombe du Soldat Inconnu, en réalité un ensemble de restes de soldats morts au champ d’honneur recueillis sur différents champs de bataille lors de la Première Guerre mondiale et notamment sur le sol belge (Flanders fields) où les soldats de Sa Très Gracieuse Majesté ont payé un lourd tribut. Ce geste traditionnel des visites d’Etat et officielles est particulièrement symbolique en cette année de commémoration du centenaire de la Grande Guerre. Ensuite Philippe et Mathilde ont droit à une visite de l’abbaye avec pour guide le doyen de Westminster himself, John R. Hall. Ils se recueillent notamment dans la chapelle Henry VII dédiée à la Vierge Marie.
Enfin, le Roi et la Reine sont les invités d’une réception à la résidence de l’ambassadeur belge en Grande-Bretagne. Ils y rencontrent les Belges notables résidant ou travaillant à Londres, ainsi que quelques personnalités du cru dont un paquet de Lords, nous explique-t-on. Des entretiens informels où Philippe et Mathilde, qui commencent à être rompus à cet exercice, montrent un entregent évident. Cette courte visite londonienne était la sixième du genre. Prochaine étape l’Espagne d’ici la fin du mois. Ensuite, une visite de deux jours en Scandinavie…
Shocking! Un sex toy à l’effigie d’Elizabeth II !
5/11/13
Pour les inconditionnels seulement de la reine d’Angleterre. De très mauvais goût, bien sûr, mais plein d’humour…
Au premier abord on pourrait penser que la reine d’Angleterre a prêté ses traits à une pièce de jeu d’échecs un peu kitsch. Mais à y regarder de plus près, cette œuvre d’art a une toute autre finalité…
Nous sommes d’accord, voici une info certainement pas capitale, particulièrement scandaleuse, totalement irrespectueuse, mais délicieusement coquine: une firme anglaise spécialisée dans la vente de sex toys et autres accessoires et articles à caractère ou usage sexuel vient d’éditer un godemiché à l’effigie… de Sa Très Gracieuse Majesté. Pour passer un moment agréable en royale compagnie… Si vous êtes intéressé(e), ruez-vous dessus ! (si l’on peut dire), car le bien nommé « Buckingham Phallus », vendu au prix de 99 livres (soit 117 euros), n’a été édité qu’à une centaine d’exemplaires, tous numérotés bien sûr et dédicacés par le concepteur, un certain Shed Simove. On ignore s’il en a offert le premier exemplaire à la Reine, comme le voudrait la tradition…
Le concept rappelle le « gode » créé à l’effigie du président américain Barack Obama. L’atout évident que peuvent constituer les grandes oreilles présidentielles a été troqué ici contre une couronne royale, pour d’autres sensations sûrement…
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Quand Elizabeth II annonce la Troisième Guerre Mondiale !
2/08/13
La Reine appelle les Britanniques et le Royaume tout entier à faire preuve de courage et d’unité pour affronter la guerre nucléaire… dans un discours préparé en 1983. Un texte jamais prononcé – heureusement pour nous ! – et que les archives royales viennent de dévoiler.
Les relations entre l’Occident et l’URSS étaient si tendues il y a 30 ans que le Palais de Buckingham avait rédigé un discours que devait prononcer la reine Elizabeth II en cas de déclenchement d’une guerre nucléaire. Un discours qui vient d’être divulgué, trois décennies pus tard par les archives royales. En 1983, nous sommes en effet en pleine guerre froide et les conseillers de la Reine de l’époque rédigent un texte terrible et dramatique dans le cadre d’un exercice et de manoeuvres militaires. Dans le scénario, le Royaume-Uni a été la cible d’une attaque chimique. Les auteurs, les “forces oranges”, l’Union soviétique et ses alliés du pacte de Varsovie, bref le bloc de l’Est, sont contre-attaqués par les forces (bleues) de l’Otan venues au secours d’un de ses membres les plus importants. En riposte, le bloc de l’Est est frappé par des bombardements nucléaires limités. En ces heures graves, le peuple attend de son chef d’état qu’il prenne la parole. Ce que doit faire la reine Elizabeth II avec des paroles fortes: “Alors que nous devons faire front ensemble pour repousser le nouveau mal, prions pour notre pays et les hommes de bonne volonté où qu’ils se trouvent. Aujourd’hui cette folie qu’est la guerre s’étend de nouveau à travers le monde et notre brave pays doit se préparer à vaincre de grands périls”, doit-elle déclarer notamment. A l’époque, son deuxième fils, le prince Andrew, est pilote d’hélicoptère dans la Royal Navy, tout naturellement, l etexte prévoit que Sa très Gracieuse Majesté ait une pensée pour ce fils “bien-aimé”.
En cette entrée en guerre, la Reine fait aussi référence à son père, le roi George VI. En 1939, ce dernier prononce en effet à la radio un “discours de roi” à la portée historique à l’occasion de l’entrée en guerre du Royaume-Uni contre l’Allemagne lors de la Seconde Guerre mondiale. “Je n’ai jamais oublié la peine et la fierté que ma soeur et moi ressentions devant les mots si inspirants de mon père en ce jour fatidique de 1939. Pas un seul instant, je n’aurais imaginé que j’aurais un jour à accomplir la même solennelle et douloureuse tâche”, confie-telle à ses fidèles sujets selon le scénario prévu.
Voici ce curieux discours tel quel que devait prononcer la Reine:
“Quand je me suis adressée à vous, il y a moins de trois mois de cela, nous partagions tous le bonheur d’un Noël en famille. Nos pensées à tous étaient tournées vers les liens forts entre toutes les générations. Les horreurs de la guerre n’aurait pu paraître plus lointaine alors que ma famille et moi partagions la joie des fêtes de Noël, avec la famille formée par le Commonwealth.
Aujourd’hui, la folie de la guerre s’étend de nouveau sur le monde et notre courageux pays doit se préparer à survivre, confronté aux pires obstacles.
Je n’ai jamais oublié la peine et la fierté que moi et ma soeur avons ressenti, depuis notre garderie, en écoutant les mots inspirés de notre père en ce terrible jour de 1939. Je n’aurais jamais pu imaginer que cet horrible et solennel devoir me reviendrait un jour.
Nous savons tous que les dangers auxquels nous devons faire face aujourd’hui sont bien grand que ceux traversés auparavant au cours de notre longue histoire. L’ennemi n’est plus le soldat armé de son fusil, ni même le pilote bombardant nos villes, mais le pouvoir mortel de technologies mal utilisées.
Mais quelles que soient les horreurs qui nous attendent, toutes ces qualités qui nous ont aidés à préserver notre liberté par deux fois durant de ce triste siècle nous donneront à nouveau la force dont nous avons besoin.
Mon mari et moi-même partageons avec des familles partout dans le pays la peur de perdre nos fils, filles, maris et frères qui nous ont quitté pour servir leur pays. Mon fils bien-aimé Andrew est en ce moment sur le terrain avec son unité, et nous prions continuellement pour sa sécurité et celle de tous les soldats qui servent leur patrie ici et à l’étranger.
C’est cette unité familiale qui doit être notre plus grande défense contre l’inconnu. Si les familles restent unies et fortes, offrant un abri à ceux qui n’ont pas de foyer ni de protection, la volonté de survivre de notre pays ne pourra pas être brisée.
Le message que je vous adresse est simple: aidez ceux qui en ont besoin, réconfortez ceux qui sont seuls ou sans domicile, et faites de votre famille un objet d’espoir et de survie pour ceux qui en ont besoin.
Alors que nous sommes unis pour combattre ces nouvelles forces du mal, prions pour notre pays et pour les hommes de bonne volonté, où qu’ils se trouvent. Que Dieu vous protège.”
Emouvant, non ?
La “petite” maison cadeau de la Reine à William et Kate
7/01/13
Le duc et la duchesse de Cambridge doivent avoir un nid pour accueillir leur enfant. La reine Elizabeth II leur a offert cette petite bâtisse sans prétention…
La Reine offre donc à son petit-fils et sa “belle-petite-fille” (ou dit-on “petite-belle-fille”?) une petite masure à l’occasion de l’arrivée prochaine de leur premier enfant. Le lieu-dit, de modestes proportions comme on peut le voir sur la photo, s’appelle Anmer Hall. La petite propriété sans prétention est située sur les vastes terres du château de Sandringham, dans le Norfolk, où la Reine a coutume de passer les fêtes de Noël et de Nouvel-An (Christmas Cake que William et Kate ont préféré goûter chez les Middleton cette année). L’on sait que la demeure compte cinq chambres et trois vastes lieux de réception. De quoi assurer une belle progéniture…
Anmer Hall a été louée par le duc et la duchesse de Kent entre les années septante et nonante.
Elizabeth II fait du parachute (vidéo)
28/07/12
La Reine d’Angleterre a accepté de prêter son image à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, qui avait lieu le 27 juillet. Elizabeth II a participé à un petit film d’introduction (qui met à l’honneur ses chiens) dans lequel elle croise James Bond. Les deux partent en hélicoptère vers le stade olympique. Les spectateurs du stade ont ensuite vu le même hélicoptère les survoler avant d’apercevoir un parachutiste portant la robe de la Reine faire le grand saut. La doublure- car au risque d’en décevoir certains, il ne s’agissait plus d’Elizabeth II- a ainsi introduit l’entrée de la Reine dans le stade. Une touche d’humour très appréciée ! Nous nous excusons de la qualité de la vidéo mais les images officielles semblent introuvables sur Internet.