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Astrid : « Je veux faire les choses de tout mon cœur et avec toute mon âme »
25/10/13
Au terme de sa toute première mission économique, nous avons pu arracher quelques mots de la princesse Astrid lors d’un entretien informel. Découvrez aussi notre dure mais nécessaire analyse et comment la Princesse devra faire pour affronter sa peur des médias !
Nous avons pu nous entretenir de manière informelle avec la princesse Astrid quelques minutes à bord du navire brise-glace polaire SA Agulhas II, symbole du Programme sud-africain de recherche en Antarctique et aussi de la collaboration avec la Fondation Polaire internationale présidée par le Belge Alain Hubert et la Station Princesse Elisabeth, la base belge sur le sol antarctique.
Nous avons demandé à la princesse Astrid comment elle avait appréhendé cette toute première mission économique et si elle s’y était beaucoup préparée : « Je fonctionne au jour le jour, j’avance sans trop me poser de questions, sans trop réfléchir au pourquoi du comment. Mais je fais les choses de tout mon cœur et avec toute mon âme ! J’ai beaucoup travaillé, mais, vous savez, je ne suis jamais assez préparée ! Et puis, je dois aussi tenir compte de ma famille. J’ai déjà accompli des missions et des voyages dans le secteur de la santé et de l’humanitaire, je connais bien l’Afrique. Mais ici, les missions économiques sont assez différentes, car les matières sont très diversifiées. Mais c’est très intéressant. J’ai fait des rencontres étonnantes et tout me passionne ! Mon frère m’a aussi briefée. Il m’a téléphoné hier pour me donner des conseils et me féliciter. »
Ces trois derniers mois, depuis l’intronisation de votre frère, qu’est-ce qui a changé pour vous ? Vous avez ainsi de nouvelles attributions… « Ca, on va voir », sourit la Princesse en se tournant vers le ministre Reynders (alors que l’on sait désormais que la princesse présidera à tout le moins les deux prochaines missions, tant en Inde en novembre, qu’en Arabie saoudite en mars prochain, NDLR). « C’est vrai, beaucoup de choses ont changé, mais je suis très contente que mon frère soit devenu Roi. »
Vous avez reçu des conseils aussi à propos de votre visite aujourd’hui sur ce bateau scientifique lié à la recherche en Antarctique et à la station Princesse Elisabeth ? « Oui bien sûr, d’ailleurs j’espère que mon frère pourra venir inaugurer ici le prochain musée du Cap sur l’Antarctique en 2017. »
En parlant de la station, vous savez que c’est justement ce vendredi l’anniversaire de votre nièce, la princesse Elisabeth (la princesse héritière a fêté ses 12 ans le 25 octobre dernier. « Oui bien sûr, c’est très symbolique, vous ne trouvez pas ? Je lui souhaiterai un heureux anniversaire à mon retour en Belgique. »
Qu’est ce qui vous a marqué le plus dans cette première mission économique ? « Le rythme soutenu. J’ai ressenti parfois une petite fatigue. Mais sinon j’ai appris énormément de choses, et je dois encore apprendre ! Notamment sur les matières économiques, mais je suis heureuse aussi que ce genre de mission comprenne aussi des aspects sociaux et humanitaires. »
Notre analyse :
Elle a accompli tous les rendez-vous, toutes les rencontres avec la même disponibilité, le même sourire, la même chaleur. Après toute une semaine passée à voyager entre l’Angola et l’Afrique du Sud, elle ne compte plus le marathon de déplacements, le nombre de prises de parole, d’échanges, tant en anglais qu’en néerlandais et en français, avec les acteurs politiques, économiques et sociaux aussi bien angolais et sud-africains que belges – ces derniers venus en nombre d’ailleurs, ne serait-ce que par la présence ministérielle tant fédérale que régionale. Dans la toute dernière ligne droite de cette mission économique qui l’a conduite jusqu’à la pointe extrême de l’Afrique australe, à deux écueils de ce fameux Cap de Bonne-Espérance que redoutaient les marins les plus expérimentés au moment de le franchir pour entrer dans l’Océan Indien, la princesse Astrid doit maintenant affronter sa pire épreuve, son « grain » ou son « coup de tabac » comme disent les vieux loups de mer. Avant de pouvoir voguer sur une mer d’huile, un océan de tranquillité et de songer déjà à la préparation de la mission économique suivante, la Princesse va devoir affronter ces véritables pirates… que sont les journalistes !
Pas question cette fois de les recevoir autour d’une table, comme le faisaient pourtant les ducs de Brabant, pour l’interview de fin de mission, un entretien à bâtons rompus de plus d’une demi-heure, qui leur permettaient d’aborder les sujets les plus variés tant du voyage en cours que de l’actualité belge. Un moment important et très attendu par les membres de notre profession car le seul où nous sommes autorisés à parler aux membres de la Famille royale puisqu’en Belgique il est impossible de les approcher !
Comme l’on sait que la sœur du Roi appréhende particulièrement cette étape, surtout depuis sa prestation lors d’une interview à la VRT (« De Zevende Dag ») qui fut très critiquée en Flandre car peut-être mal préparée même si empreinte de bonne volonté, le Palais royal ne compte pas envoyer sa nouvelle et si disponible représentante de commerce dans « la gueule du grand méchant loup ». Aussi, l’on prétexte qu’il n’est plus question à l’avenir de focaliser trop l’attention médiatique sur la présidence des missions mais plutôt sur les entreprises elles-mêmes. L’on monte donc sur pied une conférence de presse qui voit la Princesse encadrée par un aréopage de ministres, chacun ayant à cœur d’occuper un maximum de temps de parole. Une session de 40 minutes à été prévue. Les différentes interventions occuperont… 37 minutes. Il reste trois minutes pour l’échange de questions-réponses ! Dans l’ordre, après la Princesse, qui a lu son intervention sur le bilan de cette mission, se sont exprimés les deux vice-Premiers fédéraux présents, Didier Reynders et Pieter De Crem, puis le ministre-président wallon Rudy Demotte, la patronne du FIT (l’agence du commerce extérieur flamand) Claire Tillekaerts, le directeur de Brussels invest & Export Jacques Evrard et l’ambassadeur belge en Afrique du Sud Johan Maricou ! Tous au demeurant d’honorables intervenants, mais au final, le temps de trois questions des télés à la Princesse, qui a finalement répété trois fois la même réponse (la faute aux journalistes sans doute), et l’affaire était dans le sac, emballée, pesée, pliée !
Subodorant pareille aventure synonyme de véritable catastrophe pour nos rédactions, nous autres journalistes scribouillards – dinosaures de l’information papier – avons mis la pression pour obtenir le petit entretien informel préalable avec la princesse Astrid que vous avez pu découvrir en début de post. Elle s’y est pliée – nous ne pouvons déontologiquement pas écrire « de bonne grâce », mais plutôt contrainte et forcée, alors que nos questions se voulaient plutôt bienveillantes, car nous savons très bien que ce n’est évident pour personne de prendre – presque au pied levé – de nouvelles attributions, dans un secteur (économie, commerce) compliqué et jamais abordé, qui plus est en anglais presque exclusivement. Nous avons aussi en mémoire que la Princesse est assez timide et réservée (caractéristique familiale) et nous n’ignorons pas non plus que les membres de la Famille royale ont été élevés, bien malheureusement, dans la peur du contact avec les médias. Donc notre Princesse accepte, mais ne veut pas commencer avant que soit à ses côtés la présence sans doute rassurante du ministre des Affaires étrangères et, de manière un peu enfantine, nous tourne le dos jusqu’à ce qu’il arrive, alors que nous sommes à moins d’un mètre d’elle !
Finalement, la Princesse répond à nos quatre ou cinq malheureuses questions et s’en tire même plutôt pas mal. Car, ce qui est formidable avec elle, c’est que, au travers des réponses courtes, empruntées et parfois maladroites – transparaît toute l’humanité, la bonté d’âme, le cœur, la sincérité de la Princesse. On a même vraiment envie de l’aider à s’exprimer, elle qui, au début de chaque intervention en public, s’excuse de ne pas être une grande oratrice ! Mais tout cela se travaille, heureusement, Madame. Depuis plus de dix ans maintenant que nous suivons les missions économiques, nous avons d’ailleurs eu l’occasion de voir le prince Philippe alors, aujourd’hui le Roi, faire des progrès importants en matière de communication. Plus vivant dans ses discours, plus à l’aise dans ses conversations avec les journalistes et dévoilant enfin lors de ses dernières missions cet humour qu’on nous avait souvent vanté mais auquel nous n’avions jamais droit. Lors des ultimes missions, on l’a même vu spontanément venir vers nous pour tailler une bavette et recueillir nos impressions ! Voilà qu’il se mettait à nous interviewer à son tour ! Tout cela n’est pas inné. Cela se travaille.
Un conseil: fréquentez les !
Les participants à la mission ont tous vanté les qualités d’écoute, de gentillesse et de disponibilité de la princesse Astrid. Et ils sont très satisfaits des succès obtenus. Nous ne pouvons qu’acquiescer ! Mais, désolé, la communication et le contact avec la presse font aussi partie du job. Un truc tout simple et sans doute le plus facile à appliquer pour mieux appréhender ces membres de la presse si angoissants, serait peut-être de les fréquenter davantage, comme un équilibriste affronte sa peur du vide, au lieu de les éviter. Ensuite, il s’agira d’occuper la scène comme occuper l’espace et, au lieu de presque s’excuser d’être là, de se composer une allure plus royale, pour en imposer et impressionner à son tour, pour troubler, estomaquer et enfin couper le sifflet à ces fieffés journalistes.
Astrid ira en Arabie saoudite !
23/10/13
Plusieurs sources au sein de la délégation officielle nous le confirment: après cette mission en Afrique et la suivante en Inde en novembre, la soeur du Roi présidera bien la mission économique belge en Arabie saoudite programmée en mars prochain.
Au sein de la délégation, vraiment, mais vraiment tout le monde est unanime pour l’instant: Astrid fait bien le job ! Tant chez les hommes et femmes d’affaires qui représentent les 159 sociétés présentes dans cette mission économique belge en Angola et Afrique du Sud que du côté de la myriade d’hommes politiques présents (qui orchestrent un chassé-croisé assez cocasse autour de cette mission -*lire ci-dessous), l’on remarque une Princesse certes manquant encore un peu d’assurance, mais “volontaire”, “simple” et “très accessible”, “à l’écoute des gens”. “Naturelle”. “Authentique”. N’en jetez plus, on en finirait par rougir !
Mais c’est vrai que le courant passe plutôt bien dans la mission. Bon, on admettra que La suite >
Astrid représentant de commerce, première !
21/10/13
La semaine des inédits : Toute première mission économique belge en Angola et toute première présidence de mission pour la sœur du Roi. L’aventure c’est l’aventure !

L’accueil de la princesse Astrid par le ministre angolais des Affaires étrangères George Rebelo Pinto Chicoti. Un seul mot d’ordre pour la princesse: simplicité ! (Crédit: DIRK WAEM / IMAGEGLOBE)
Un sourire, un regard un peu timide mais sympathique, très ouvert. Le pas qui ne se veut pas décidé, mais presque désolé de déranger, l’oreille attentive, le propos doux et presque chuchoté, un seul mot caractérise la princesse Astrid : sim-pli-ci-té. Malgré neuf heures de voyage, la princesse n’a pas minuté sa participation au premier briefing de mission, dimanche soir à Luanda, la capitale de l’Angola, et encore moins à la réception qui a suivi, s’entretenant longuement avec les participants de la mission, se montrant disponible et à l’écoute aussi bien des patrons de petites et moyennes entreprises que des représentants des poids lourds de l’économie belge. Elle ne laisse rien transparaître de la pression qui pèse sans doute sur ses épaules. Car c’est la semaine des inédits pour elle, non seulement c’est la toute première fois qu’elle préside, au nom du Roi, une mission économique belge, mais en plus c’est la première fois que les hommes d’affaires belges s’aventurent officiellement et en groupe dans ce pays émergeant, en plein boom économique, qu’est l’Angola, pays du sud-ouest de l’Afrique, limitrophe de la République démocratique du Congo et de la Namibie.
Le lendemain, dès potron minet, le marathon des rencontres officielles commence, avec les ministres de l’Economie et du Commerce, puis le vice-président de la république d’Angola, Manuel Domingos Vicente (l’autre homme fort du pays, que le président José Eduardo dos Santos (en place depuis 1979), a choisi comme dauphin pour lui succéder un jour). Sans oublier l’incontournable moment de chaque visite officielle : le dépôt de gerbe au monument symbolique local, en l’occurrence ici, un immense mausolée – dont la forme nous évoque un missile ou une fusée sur son pas de tir – construit à la gloire du président mythique et libérateur du pays, Agostinho Neto, premier président de la République populaire d’Angola (de 1975 à 1979) et secrétaire général du Mouvement populaire de libération de l’Angola. L’homme était marxiste-léniniste, c’est donc un mausolée au gigantisme et à la beauté… très soviétiques que son successeur, José Eduardo dos Santos, a bâti à sa gloire. Il a fallu trente ans et un très gros budget pour construire ce monument. Il n’a été achevé que l’année dernière. Le haut de la flèche offre un panorama imprenable sur les bidonvilles voisins…
De par son parcours, Astrid a été bien plus habituée aux missions humanitaires, dont elle a fait sa spécialité – la Princesse est notamment représentante spéciale de « Roll back malaria », cette organisation dépendant des Nations-Unies et active dans la lutte contre le paludisme – qu’aux problématiques politiques, économiques et commerciales, mais elle est bien encadrée, par Didier Reynders, le ministre fédéral des Affaires étrangères, par la ministre bruxelloise de l’Économie et du Commerce extérieur, Céline Fremault, et par le ministre-président flamand Kris Peeters. Jean-Claude Marcourt, le ministre du Commerce extérieur wallon, rejoindra la délégation belge à Johannesburg en Afrique du Sud, la prochaine étape de la Princesse.
Un Roi doit-il mourir sur le trône ? « Regardez le Pape… »
22/03/13
Au dernier jour de la mission économique en Thaïlande, le prince Philippe et la princesse Mathilde ont rencontré la presse pour une interview à bâtons rompus. Au programme, la mission bien sûr, mais aussi l’abdication du Roi, le sondage du “Soir magazine”, etc.
L’entretien s’est déroulé dans la très belle salle à manger de la résidence privée de l’ambassadeur belge à Bangkok, les Princes sont apparus plutôt détendus et n’ont esquivé aucune question, même les plus délicates. Comme celle de l’abdication éventuelle du Roi, en regard de la récente actualité des têtes couronnées en Europe.
Ici en Thaïlande, vous avez rencontré le roi Bhumibol, le souverain le plus âgé encore en exercice de toute la planète, vous imaginez cette situation en Europe ? On peut citer les exemples de la reine d’Angleterre et de la reine Beatrix… (Prince Philippe :) « Comme la situation actuelle le montre en Europe, chaque monarque prend sa décision à sa façon. La reine Beatrix a pris sa décision, la reine d’Angleterre, pour l’instant, ne l’a pas prise. Chaque pays est différent, chaque tradition est différente. C’est une décision qui revient vraiment au Roi ou à la Reine. C’est sa décision. »
Vous, vous seriez prêt à mourir sur le trône ? « Vous voulez déjà que je sois mort ? » (rires) Non. Plus tard, bien sûr, disons dans soixante ou septante ans… (rires) en fait, est-ce qu’un Roi reste jusqu’au bout sur le trône ? « Il n’y a pas “un” roi, il y a ce Roi-ci ou ce Roi-là… regardez le Pape… » Oui, c’est surprenant, est-ce que ça peut inspirer en Belgique ?, c’est ça la question ! « Oui, je vous voyais venir (rires). Je ne suis pas la personne à qui le demander. Je suis désolé de vous décevoir, mais c’est une relation personnelle du Souverain. Quoi qu’il décide, c’est sa décision. Je n’ai même pas de remarque ou d’évaluation à faire, mais mon père fait très bien son travail. Nous, nous sommes ici et ce qui compte, c’est ce que nous faisons ici. J’en suis très fier. Ce qu’on a construit en 20 ans en matière de missions économiques est un modèle dont d’autres pays pourraient être jaloux. Il y a vraiment une entente entre Fédéral et entités régionales, entre le secteur public et les entreprises et d’autres acteurs encore. »
Notre sondage dans « Le Soir magazine » indique que vous êtes plus populaire que jamais, Monseigneur, et que vous êtes, Madame, la princesse préférée des Belges… – (Princesse Mathilde :) « Dites donc ! » (rires) – cela vous encourage-t-il pour votre destin futur ? (Prince Philippe : ) Ce qui importe, c’est la durée. C’est de servir son pays dans la durée. C’est ça la monarchie. C’est une vie donnée. C’est une vie qu’on ne peut pas mesurer en un jour. Si les gens sont contents, tant mieux, mais les choses se mesurent sur la durée. Ce qui importe aussi, c’est ce qui se fait sur le terrain, les relations qu’on crée. Cela fait maintenant vingt ans que je dirige ces missions. Je reviens ici et je revois les graines qu’on a plantées il y a douze ans et on continue à travailler dessus. C’est dans la durée qu’on mesure cela. » Madame ? (Princesse Mathilde : ) « Je vais m’inscrire dans ce que dit mon époux… » Philippe l’interrompt et dit : « Alors, moi, je vais répondre à ta place ! On ne peut pas parler de soi-même. Si mon épouse est appréciée, ça me fait plaisir. Et je sais qu’elle est appréciée par la population. Ca me fait un immense plaisir. Et je suis fier d’elle ! » (Mathilde : ) « Le fait de travailler au service de notre pays et d’aller à la rencontre de la population en Belgique ou à l’étranger, à travers toutes nos activités, c’est quelque chose que je fais avec tout mon cœur. »
Qu’en sera-t-il des missions économiques lorsque vous serez devenu le Roi ? Qui pour vous remplacer à la présidence de ces missions ? « Nous verrons. La question se pose en théorie, mais pas encore dans la pratique. Je ne peux pas vous dire maintenant ce qu’il en est. Il n’y a pas de scénario. Mais je suis content que ce qu’on dit au sujet des missions est positif. C’est que je n’ai quand même pas si mal fait mon travail ! »
Certains ont proposé de réduire le nombre de missions économiques princières… (Prince Philippe:) « Je sais une chose : notre agenda de missions est plein. J’ai quatre missions par an comme d’habitude. Bien sûr, si on me demande d’en faire moins, on en fera moins. Mais si on demande aux entreprises, je ne suis pas sûr qu’elles voudront en faire moins. Les missions connaissent un succès grandissant. Les chiffres sont là : on prend à peu près 1.000 hommes d’affaires avec nous dans le monde entier. C’est significatif, les missions sont un très bel outil. »
L’homme d’affaires Fernand Huts, patron de Katoen Natie, a abordé un aspect très intime de votre vie privée au cours d’un déjeuner de 300 personnes (la conception de la future princesse Elisabeth le jour de la Saint-Valentin 2001 pendant une mission économique au Vietnam. Elle est née presque jour pour jour neuf mois plus tard, NDLR). Etait-ce approprié d’en parler à ce moment-là ? (Prince Philippe: )« Monsieur Huts a dit beaucoup d’autres choses qui n’ont pas été diffusées dans le monde entier (sourire) et que je trouve intéressantes. La place dans vos journaux est limitée. Personnellement, je trouve dommage que ce genre de petites histoires prennent la place d’autres informations plus intéressantes. »
Les seules rencontres que nous avons avec vous se déroulent pendant les missions. Vous souhaiteriez plus de rencontres avec la presse ? Une autre communication ? (Prince Philippe : ) « Je trouve que quatre fois par an pouvoir se parler comme ça, c’est déjà bien ! Ca revient à dire… est-ce que vous avez d’autres questions. Au fond, vous posez ici des questions qui, la plupart du temps, n’ont pas grand chose à voir avec la mission. Elles peuvent être aussi posées en Belgique… Sauf qu’en Belgique, on n’a pas l’occasion de le faire… Mais ces questions, vous avez vu que nous n’avons quand même pas l’habitude de les esquiver ! »
(L’intégralité dans Le Soir magazine de mercredi prochain)
Philippe et Mathilde ont inauguré ce bon vieux viaduc de Koekelberg !
22/03/13
Le pont “provisoire” bruxellois, offert à la Thaïlande et mis en place il y a 25 ans au coeur de sa capitale, Bangkok, est en pleine cure de Jouvence. Les ducs de Brabant ont inauguré le nouveau look de ce symbole de l’amitié belgo-thaïlandaise.
L’un des rendez-vous importants de la visite officielle du prince Philippe et de la princesse Mathilde en Thaïlande, en marge de la présidence de la mission économique belge, est à n’en pas douter l’inauguration des travaux de rénovation du viaduc belgothaï. Le pont de l’amitié entre nos deux Royaumes qui fut mis en place il y a un quart de siècle au cœur de la capitale thaïlandaise et qui provenait du centre-ville de… Bruxelles !

La partie "dure" du viaduc de Koekelberg ou Léopold II, complétée en 1979 par un pont provisoire à hauteur de la future station de métro Simonis.
Les plus anciens d’entre nous s’en souviennent certainement. Pour sa part, l’auteur de cette chronique se rappelle avec émotion qu’il empruntait jadis le viaduc de Koekelberg avec son papa pour aller à l’école tous les matins. Il avait cinq ou six ans. A chaque fois, c’était une fête. Quand la voiture grimpait la voie d’accès au pont, assez pentue, il avait l’impression de décoller comme un avion et de s’envoler vers les nuages. Puis, en altitude de croisière, à travers la vitre arrière du véhicule tel un hublot, il découvrait le monde ! En fait, la vie des autres qu’on pouvait contempler comme à la télé, car le pont Léopold II passait entre les rangées d’immeubles et de maisons à les frôler presque, offrant des scènes de vie fascinantes. Un peu l’ancêtre de la téléréalité. Madame qui faisait sa vaisselle en rêvant à une vie meilleure le regard perdu à l’extérieur. Monsieur qui fumait à la fenêtre. Cette dame si solitaire, au chignon blond impressionnant comme une assiette de spaghetti et qu’il surnommait « Madame Bolognaise ». Elle passait sa vie sur son balcon ! En tout cas, elle y était aussi bien le matin que le soir à chaque fois qu’il passait devant son immeuble. Toujours seule. A attendre celui qui n’arrive jamais. Certains lisaient. Certains mangeaient. Certains étaient absents. Certains appartements étaient occupés, puis vides, puis occupés. La vie, quoi ! Il se souvient qu’il fut triste quand on décida de démonter le pont, son pont préféré, pour le remplacer par un vilain tunnel tout gris et sombre…
Depuis, l’auteur de ces lignes a un peu changé d’avis. On a bien fait de faire partir cette horreur héritée de l’ère industrielle et du tout à la voiture. On a enfin offert au nord de Bruxelles et la montée vers la colline de Koekelberg un panorama et une perspective agréables, grâce à la percée du tunnel Léopold II passant sous le boulevard du même nom reliant la basilique à la place Rogier. Le viaduc fut construit pour fluidifier le trafic bruxellois entre le centre-ville et le plateau du Heysel en vue de l’Expo 58 qui allait drainer des flots de visiteurs dans ce qui n’était pas encore la capitale de l’Europe. Le viaduc de béton de l’époque, long de plusieurs centaines de mètres, fut complété en 1979 par un pont provisoire au tablier d’acier, de 390 m de long, rampes d’accès comprises, qui permettait de transporter en hauteur tout le trafic le temps de creuser et de construire la station de métro Simonis et toutes les ramifications de ce nœud important du réseau de transport en commun souterrain bruxellois. C’est ce pont provisoire qui, une fois démonté, fut offert par le gouvernement belge à la Thaïlande pour devenir l’un des (innombrables) viaducs que compte la mégapole asiatique à la population galopante (8 millions officiels, mais elle compte plutôt 18 millions d’habitants en réalité, l’ajout venant des Thaïlandais ayant gagné la capitale mais étant toujours répertoriés dans leur province lointaine) et au trafic épouvantable. En 1988, le viaduc bruxellois devenu thaï fut réassemblé près du parc Lumpini, l’un des rares îlots de verdure de la capitale, de plus de 56 hectares, avec un lac artificiel en son centre. Grâce au viaduc, le quartier en surface paraît presque calme. Mais aujourd’hui, 25 ans plus tard, le pont a perdu de sa fraîcheur, les couleurs jadis pimpantes des drapeaux belge et thaïlandais qui le flanquent voient désormais la vie en noir et blanc, alors que des traces de pollution donnent à la structure des airs d’inquiétante antiquité. C’est pour cela que les autorités ont entrepris de le rénover de fond en comble et de le doter d’un éclairage LED qui devrait lui en faire voir de toutes les couleurs. Ce sont les travaux que les ducs de Brabant ont inauguré en grande pompe, le Prince révélant le nouveau logo du pont en appuyant sur un bouton rouge à l’allure cataclysmique. Une pression qui a aussi déclenché notre machine à remonter le temps intérieure, si encline à plonger dans la nostalgie des temps révolus…
Officiel : la princesse Elisabeth a été conçue en Thaïlande !
20/03/13
Lors de la mission économique en cours cette semaine en Thaïlande, le patron de l’entreprise belge Katoen Natie a surpris tout le monde ce mercredi lors de la visite de son centre de distribution thaïlandais en révélant que la future reine des Belges avait sans doute été conçue par les Princes à l’occasion de leur première visite de l’entrepôt… le 14 février 2001, jour de la Saint-Valentin
Lors du déjeuner qui rassemblait dans l’immense entrepôt même, au lieu dit Map Ta Phut, quelque 300 personnes de la délégation belge et des clients locaux importants de l’entreprise, Fernand Huts, un « Bekende Vlaming » parmi les entrepreneurs les plus en vue de Flandre a fait cette surprenante confidence. « Le jour de la Saint-Valentin 2001 tombait pendant la première mission économique des Princes en Thaïlande. Ce jour-là, ils ont visité l’un de nos bâtiments… visite placée sous le signe de la romance. Nous les avions invité à un dîner officiel, mais ils ont préféré décliner. Nous ne savions pas où ils étaient. Ils privilégiaient sans doute un repas en tête-à-tête. Ce qui est bien compréhensible. Et je constate que neuf mois plus tard presque jour pour jour, la petite Princesse est née. » Si l’on croit à cette éventualité, Elisabeth serait née après 8 mois et 11 jours de grossesse.
Il s’agissait en tout cas d’un peu d’humour pour ponctuer un discours chaleureux de bienvenue, mais assez peu protocolaire, faut-il reconnaître. Le vieux routier des affaires de préciser que pour des inaugurations d’entreprises en Thaïlande, les moines bouddhistes ont coutume de prier et prier encore pour apporter chance et bonheur. « Sans doute que ce bonheur a rejailli sur les Princes », sourit-il. Voilà de quoi infirmer l’hypothèse de certains, reprise dans le livre de notre confrère Frédéric Deborsu, « Questions royales », que les enfants du couple princier ont été conçus par insémination artificielle à l’hôpital Erasme. Enfin, cette version-ci reste aussi une hypothèse, puisque les Princes se sont bien gardés de confirmer ou d’infirmer l’info. Ils ont juste souri poliment au bon mot très peu habituel du chef d’entreprise…. Quand on lui dit que tout ça n’est pas très protocolaire, Fernand Huts de répondre: “Protocole? Je ne sais rien du protocole!” Il y a des leçons qui se perdent…
Philippe joue les princes-sans-rire
19/03/13
Le duc de Brabant paraît particulièrement détendu dans cette mission en Thaïlande, faisant rire la nouvelle ministre du Commerce extérieur bruxellois aux éclats, s’amusant avec des marionnettes traditionnelles et plaisantant sur l’hiver pourri de la Belgique dans son discours officiel. Plutôt efficace.
Quelque chose a changé chez le prince Philippe ! Cela fait plusieurs missions économiques qu’il apparaît plus détendu, relax et en même temps particulièrement impliqué auprès des hommes d’affaires, et l’actuelle mission en Thaïlande n’échappe pas à cette règle heureuse. On ne pourra nous taxer de parti pris, car quand les affaires allaient mal pour le duc de Brabant, nous l’écrivions aussi. On se souvient de missions en Russie ou en Afrique du Sud il y a quelques années où le Prince était apparu comme absent, sinistre et peu impliqué, critiqué même par des hommes d’affaires un peu déçus de ne pas être reconnus. Quant à son entourage, il était comme tétanisé de peur et particulièrement méfiant envers la presse. Ce qui nous énervait encore davantage. Certes, l’on nous disait alors que La suite >
Philippe, Mathilde et le vieux bonze
18/03/13
Les ducs de Brabant président une mission économique en Thaïlande jusqu’au 23 mars. Première étape, touristique, au temple de Wat Pho, le plus vieux et le plus célèbre temple de Bangkok.

Les princes en compagnie des moines et de la ministre bruxelloise Céline Frémault. © Benoit Doppagne/Belga
C’est en chaussettes pour Philippe et pieds nus pour Mathilde que les ducs de Brabant pénètrent dans l’édifice sacré. Dans le “bot” ou temple principal, ils peuvent admirer un bouddha en méditation, tout de bronze doré, sur un impressionnant autel de plusieurs mètres de haut, forgé dans le même métal précieux. Un vieux moine les attend au pied de la statue. Le père supérieur du monastère bouddhiste, 96 ans!, est assis et regarde fixement devant lui, tel un bouddha millénaire. On le croirait tout droit sorti d’un album de Tintin! Les ducs de Brabant le saluent à la thaïlandaise, les mains jointes près du menton. Le couple princier se trouve au cœur du vaste complexe du temple Wat Pho. De son nom officiel Wat Phra Chetuphon, il s’agit du plus ancien et plus important temple bouddhiste de Bangkok, situé dans le quartier Rattanakosin, voisin du Grand Palais. Le sanctuaire originel date du XVIe siècle, mais a été reconstruit et agrandi en 1781 par le fondateur de la dynastie Chakri, le roi Rama Ier – dont descend le roi actuel, Bhumibol (86 ans), le Souverain le plus âgé et le chef d’État en exercice depuis le plus longtemps (66 ans et plus de 9 mois) de toute la planète. Son nom officiel thaïlandais est d’ailleurs… Rama IX. Le roi Bhumibol, Philippe et Mathilde le rencontreront en fin de séjour, ce vendredi 22 mars. En principe. Si le fragile état de santé du vénéré Souverain le permet, lui qui vit désormais à demeure dans un hôpital. Mais pour l’heure, les ducs de Brabant profitent de cette activité culturelle et touristique programmée en ce dimanche d’arrivée dans la capitale thaïlandaise. Ce sera la seule escapade touristique du séjour. Le prince Philippe enchaînera dès le lendemain les rendez-vous et les visites de travail puisqu’il préside en effet toute cette semaine une importante mission économique belge en Thaïlande que les ducs de Brabant connaissent bien. Philippe et Mathilde s’y sont rendus respectivement à quatre et trois reprises.
Le prince Philippe rend hommage à son conseiller critiqué dans les médias
15/06/12
Lors de sa rencontre avec la presse en fin de mission économique au Japon, le duc de Brabant a défendu et rendu hommage à John Cornet d’Elzius, son plus proche conseiller, qui vient de faire l’objet d’une série d’articles critiques dans les médias.
Le comte John Cornet d’Elzius, le conseiller privé du prince Philippe et donc l’un des plus proches collaborateurs du prince héritier, va quitter son poste à l’automne prochain. Ce diplomate détaché des Affaires étrangères a accepté un poste d’ambassadeur à Tel Aviv dans le cadre du classique Mouvement diplomatique. Cette mission économique au Japon était donc sa dernière, ensuite John Cornet accompagnera le prince dans son voyage au Burundi, du 1er au 4 juillet prochains avant de laisser le poste à son remplaçant Pierre Cartuyvels, l’actuel conseiller diplomatique du ministre de la Défense, Pieter De Crem.
Le Burundi sera une dernière épreuve importante pour le Prince et son fidèle bras-droit. C’est en effet la toute première fois que le duc de Brabant remplacera le Roi dans une mission de représentation de cette importance. La république du Burundi a invité Albert II dans le cadre des cérémonies des 50 ans de l’Indépendance de notre ancienne colonie.
John Cornet est l’homme de l’ombre, qui indique au Prince ce qu’il doit faire et quand il doit le faire, l’assiste en permanence comme lorsqu’il s’agit d’attacher les décorations qu’il décerne, lui donne les présents à offrir et enfin le coache par rapport à la presse. Un homme qui a fait l’objet de critiques cette semaine de la part de certains de nos confrères qui n’ont pu obtenir une interview anticipée du Prince. Ce dernier a tenu à rendre un hommage appuyé à celui qui fut son fidèle bras droit de 2000 à 2004 et de 2009 à 2012 :
« J’ai un lien très proche, très fort avec John Cornet, a insisté le prince Philippe. C’est quelqu’un que j’admire énormément. En Belgique, on doit savoir qu’il y a des grands serviteurs de l’État, qui donnent tout pour le pays, qui ont comme idéal de servir. J’ai eu la chance de bénéficier de cet exemple et de ses conseils, de son intelligence, de sa finesse de perception. C’est une chance pour moi et le pays d’avoir des diplomates de haut vol comme lui. C’est bien sûr un départ, parce qu’il est normal qu’il y ait un roulement. C’est dans l’ordre des choses. Il va prendre une responsabilité dans une ambassade, à Tel Aviv. Mais les liens qui ont été créés dépassent le simple lien de travail. On continuera à se voir et je serai toujours intéressé de bénéficier de ses conseils. »
Mathilde est tombée mais est allée chez le médecin pour une autre raison !
13/03/12
Plus de peur que de mal pour la princesse qui a dérapé sur des dalles humides en sortant d’un théâtre lundi soir après le dîner officiel à Hanoï. Quelques blessures légères aux jambes (dont une grande griffe) pour lesquelles elle n’a pas dû aller chez le médecin. Par contre, dans la journée, la duchesse de Brabant a visité un projet liégeois visant à désengorger les hôpitaux surchargés : la formation de médecins de famille. Elle a aussi rencontré des malades dialysés.
Au Vietnam, la population qui a besoin de soins ou de consulter un médecin se rend à l’hôpital. « Tous les matins dans cet hôpital de Hanoï, 400 personnes attendent leur tour, explique le Dr Didier Giet. Au grand hôpital de Hô Chi Minh Ville (ex-Saigon), c’est encore pire. Ce ne sont pas moins de 1.200 personnes qui veulent obtenir un diagnostic tous les jours. Résultat : ils font l’objet d’un triage sommaire à l’entrée par des infirmières qui les dispatchent vers le médecin requis. Un docteur qui ne les a jamais vu et ne les reverra sans doute jamais. Car il n’y a pas de suivi médical, encore moins de dossier et à chaque problème de santé, ils reçoivent l’aide d’un praticien différent. » Arrivé sur place un peu par hasard, le docteur Didier Giet découvre la situation un peu effaré. Frère de l’homme politique socialiste bien connu, il exerce en qualité de médecin de famille à Sprimont. « Et c’est justement ça qui fait cruellement défaut au Vietnam. Ils n’ont pas de médecin généraliste de première ligne qui peuvent bien souvent résoudre 80% des problèmes de santé de la population. Au lieu de ça, ils viennent encombrer les hôpitaux qui gaspillent une énergie folle pour soigner des affections bénignes au lieu de se consacrer aux problèmes plus sérieux. »
Une gerbe pour l’oncle Hô
Dans le cadre d’un projet du département de médecine générale de l’Université de Liège que le Dr Giet préside, une dizaine de médecins belges se relaient au Vietnam pour former des futurs généralistes locaux. Ils ont aussi créé une quinzaine de postes avancés, six à Hanoï, 9 à Hô Chi Minh, au cœur des quartiers populaires où les médecins généralistes peuvent pratiquer leur art. La Princesse a été visiblement impressionnée par le travail de ces Belges passionnés qui accomplissent ici un formidable travail. Elle les a chaleureusement félicités. Ce projet était le premier d’une longue série que la Princesse va découvrir toute cette semaine au Vietnam. Pays où elle accompagne son époux, le prince Philippe qui préside une mission économique de quelque 300 participants. Ce lundi matin, elle l’a suivi dans ses obligations officielles, comme des dépôts de gerbes au Mausolée des Héros et Martyrs de la Nation. Ce mémorial édifié pour célébrer les 40 ans de la bataille de Dien Bien Phu, marque la victoire capitale du Việt Minh contre les Français lors de la guerre d’Indochine, le 7 mai 1954. Le granit blanc qui recouvre le mémorial évoque une immense bougie à la flamme commémoratrice éternelle.
L’autre passage obligé des autorités belges est, dans la foulée, un dépôt de gerbe devant le mausolée de Hô Chi Minh, le grand homme du parti communiste révolutionnaire surnommé l’ « Oncle Hô », fondateur de la République Démocratique du Vietnam décédé en 1969. Embaumé, le corps du père de la nation est exposé dans un cercueil de verre au cœur de ce mausolée de 22 m de haut en forme de fleur de lotus. Philippe, Mathilde et les ministres ont échappé, si l’on peut dire, à la visite un peu macabre du corps… le mausolée est fermé le lundi. Ce lundi, le Prince est également reçu en audience par le président de la République, Truong Tan Sang, membre influant du Comité du Parti central et du Poliburo, qui a accédé à la fonction suprême en août 2011, ainsi que par le Premier ministre. La vice-présidente du Vietnam, Madame Nguyen Thi Doan, a quant à elle organisé le dîner officiel aux autorités belges. Auparavant, le Prince a assisté à une session académique à l’Université nationale, en compagnie de l’astronaute belge Frank De Winne, fidèle parmi les fidèles du Prince héritier, pour une conférence placée sous le thème de l’espace, de la recherche et des connaissances. Un échange fort sympathique s’est déroulé avec les étudiants.