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Soweto: le Roi au coeur d’une journée historique
10/12/13
Philippe parmi des dizaines de chefs d’État dans la tribune du Stade de Soweto, il s’est entretenu quelques instants avec Barack Obama

Philippe, au côté d’Elio Di Rupo, laisse passer le président du Conseil européen Herman Van Rompuy. (Crédit : DOPPAGNE/IMAGEGLOBE)
Il a ouvert ses portes ce matin à six heures. Le stade FNB mieux connu ici à Soweto sous le surnom de “Soccer City” se remplit surtout d’abord de journalistes. Nous sommes quelque 4.000 ici présents pour vous faire vivre les faits ou vous les raconter au mieux. Les équipes télé se sont montrées les plus acharnées pour se disputer un carré de tribune avec vue imprenable sur l’impeccable pelouse soignée comme un gazon anglais et les trois estrades géantes qui ont été dressées dessus. Les plus grandes vedettes de la NBC, d’ABC ou de CNN, sont là, tirées à quatre épingles, parfaitement maquillées, avec cet air décontracté chic qu’ont toujours les présentateurs vedettes américains. Bien sûr ces médias d’outre-Atlantique sont venus en nombre couvrir cet hommage mondial à Nelson Mandela, et pour cause, le président Barack Obama fera ici tout à l’heure à la tribune un discours très attendu, mais il n’est pas seul, Bill Clinton, George Bush Jr et Jimmy Carter ont également répondu présents. Bien sûr tous ces grands du monde sont sans doute encore en train de roupiller du sommeil du juste à leur hôtel. Pour l’heure, outre notre profession, les premiers à investir le stade sont les gens de la rue, de ce bon peuple sud-africain que Nelson Mandela chérissait tant. Ils se disposent par rangées entières d’abord sous les combles, sous la partie couverte du stade, car, malheureusement en ce jour hommage, il pleut ici comme dix jours de drache nationale belge conjugués. Le bas des gradins restera presque vide tout au long de la cérémonie, mais c’était vraiment intenable de rester sous la pluie sans protection.
Nous sommes en place, à observer tout ce qui se passe. Le temps s’égrène lentement. Dans les gradins, on l’occupe à entonner des chants magnifiques avec cet indéniable fond de tristesse qui vous vrille ces gospels au plus profond de l’âme. D’autant plus qu’ils sont tellement entraînants, comme des chants africains peuvent l’être, qu’ils laissent tout de même en prime comme une ambiance de match de foot renforcée par des coups de sifflet et des chuintements assourdissants des fameuses et si critiquées vuvuzellas qui nous assourdirent lors de la précédente coupe du monde de football en 2010.
Il n’est pas loin de 11 heures, la cérémonie est censée débuter, mais la moitié des officiels ne sont pas encore là. Notre Roi a pris place non loin de Felipe d’Espagne. Elio Di Rupo est à côté de lui. Notre Souverain est installé à l’étage juste au-dessus des médias. Son porte-parole nous le confirme: “Durant sa présence au stade, en marge de la cérémonie, le Roi a eu l’occasion de saluer et parler avec de nombreux chefs d’État, notamment le Président Obama.” Pour notre part, nous nous trouvons juste en dessous de l’ex-Premier britannique John Major, à cinq mètres du prince Haakon de Norvège et de la princesse Victoria de Suède à droite et à quinze mètres à peine de ce qui seront les places des Clinton quand ils feront leur entrée, beaucoup plus tard, alors que la cérémonie aura largement débuté.
Sur la pelouse, une immense scène accueille un orchestre et des chœurs, une autre accueille la famille et les proches de Nelson Mandela, son ex-épouse Winnie en tête, fortement acclamée. La scène principale accueille les chefs d’État qui prendront la parole comme la présidente du Brésil, Dilma Youssef, le président indien, le vice-président chinois, le secrétaire-général de l’ONU Ban Ki-Moon (lui aussi très acclamé) et le président cubain, Raoul Castro, le frère de Fidel. Lequel échangera une sympathique poignée de main avec Barack Obama lors de la venue de ce dernier sur scène pour son discours (et seulement, sécurité oblige). Pour accueillir le président américain, c’est littéralement le délire dans les gradins. Dès qu’il surgit sur les écrans géants, il est ovationné. Le contraste est saisissant avec les huées réservées par tout le stade à l’actuel président sud-africain Jacob Zuma, que le réalisateur taquin met à l’image juste après Obama !
Surpris dans la tribune officielle, George Bush est lui aussi hué, contrairement à Bill Clinton que la foule interpelle en l’appelant « Bill, Bill, Bill ». Il répond par de sympathiques saluts. Il est venu avec son épouse Hillary (ex-secrétaire d’État américaine) et leur fille Chelsea, elles-aussi au premier rang. Plus loin, Mgr Desmond Tutu, qui fut si proche de Nelson Mandela, est prostré, comme réfugié dans la prière. Parmi les personnalités présentes, on peut encore reconnaître le chanteur Bono ou l’actrice sud-africaine Charlize Theron. Comme John Major, Tony Blair a accompagné le Premier britannique David Cameron. François Hollande et Nicolas Sarkozy taillent le bout de gras, mais n’en déplaise à l’actuel président français, à leur arrivée, les médias n’en avaient que pour son prédécesseur. Entre autres illustres spectateurs, le roi du Maroc Mohammed VI et le président de la république démocratique du Congo, Joseph Kabila. On nous signale la présence d’Albert et Charlène de Monaco, mais nous ne les avons pas vus.
Derrière nous, les plateaux télé ne désemplissent pas. Nous reconnaissons le vrai François Pienaar, le capitaine de l’équipe de rugby des Springbocks, que Matt Damon a interprété dans « Invictus », le film de Clint Eastwood, interviewé par une chaîne de télé sud-africaine. Les discours des proches de Nelson Mandela s’achèvent, entrecoupés de chants. Barack Obama monte sur scène et va entamer son discours…
(la suite dans un prochain post)

Une selfie rarissime: le président Obama et le Premier britannique David Cameron offrent un souvenir à Helle Thorning Schmidt, Première du Danemark, alors que Michelle rêvasse. (IMAGEGLOBE)
Le Roi avec les grands du monde pour dire adieu à Madiba
10/12/13
Le Roi parmi une septantaine de chefs d’États et de gouvernements pour rendre hommage à Nelson Mandela dans le stade de Soweto
(Premier post très en retard pour cause de wifi en panne, je vous le mets tout de même en attendant d’écrire la suite… immédiatement, en live
Pour la toute première fois à bord du « Air Force One » belge, soit l’Airbus A330 qui sert d’avion royal dans les grandes occasions comme les visites d’État, le Roi est arrivé à Johannesbourg ce lundi en fin de soirée à la tête d’une belle délégation ministérielle composée du Premier ministre Elio Di Rupo, du ministre des Affaires étrangères et vice-Premier Didier Reynders, ainsi que des ministres-présidents flamand et wallon, Kris Peeters et Rudy Demotte. Car ce mardi, ils tiennent à rendre hommage à Nelson Mandela, l’ex-président sud-africain et symbole universel de la lutte contre l’apartheid, le racisme et la violence, décédé jeudi dernier à l’âge vénérable de 95 ans. Toute la planète s’est en quelque sorte donné rendez-vous à Jo’bourg, avec plus d’une septantaine de chefs d’État et de gouvernement dont pas moins de quatre présidents américains et les délégations ad hoc ! Vous imaginez donc le souk ici dans la capitale économique sud-africaine.
Ce mardi, tous assistaient en effet, comme pas moins de 60.000 spectateurs (les trois quarts du stade rempli seulement à cause d’une pluie tenace), à l’hommage rendu au Père de la nouvelle nation sud-africaine dans le stade mythique de Soweto surnommé “Soccer City”. Quelque 4.000 journalistes sont venus du monde entier eux aussi pour couvrir cet événement sans précédent dans l’histoire du pays et certainement aussi de tout le continent africain. Certains journalistes ont dû attendre quelque 7 h pour obtenir la précieuse accréditation donnant accès au stade. Etant arrivés en fin de soirée, les journalistes belges n’ont dû attendre que deux heures pour ce faire. Vers 1 h 15 du matin, nous tenions enfin notre sésame, n’ayons pas peur des mots : notre « précieux ».
En attendant de vous relater cette journée particulièrement chargée (la cérémonie devait commencer à 11 h, elle a débuté vers midi, et le spiorncipaux chefs d’état sont arrivés… vers 13 h! Ca, c’est l’Afrique…), nous avons déjà recueilli les impressions de nos représentants dans l’avion royal. Philippe lui-même est venu nous rendre une petite visite surprise dans la zone presse de l’avion (tout au fond près des toilettes). Le Roi était en tenue relax, un très voyant pull-over vert vif sur la chemise et la cravate de rigueur (pour un Roi, c’est très relax, si si !). En tant que duc de Brabant, Philippe avait pu rencontrer Nelson Mandela à plusieurs reprises dès 1994 et jusqu’en 2006 lors de missions économiques belges là-bas ou lors de la prestation du président Thabo Mbeki, à laquelle Philippe représentait son père, le roi Albert II. Sans trahir le colloque singulier-pluriel qu’il a entretenu avec nous, Philippe nous a confié être heureux d’assister à cette cérémonie, car Nelson Mandela fut une source d’inspiration pour lui. Le Roi dit même avoir été profondément touché par cette personnalité, cette grande figure. Philippe met surtout en avant « son autorité naturelle et son esprit dénué de vengeance et de revanche, mais plutôt de réconciliation et de reconstruction », lorsqu’il est sorti de prison après 27 longues années d’enfermement.
Tout sur le discours et l’incroyable ovation réservée à Barack Obama. Les saluts de Bill Clinton, les huées réservées à Zuma le président sud-africain. Tant et plus, bref, la suite tout à l’heure… si le wifi tient le coup. (Ca, c’est l’Afrique… mais on adore !)
Obama: la gaffe! (vidéo)
26/05/11
Invité à Buckingham Palace, Barack Obama a fait son discours… sur l’hymne national anglais!
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Kate, William et les Obama, en toute simplicité
25/05/11
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