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Le grand retour médiatique du prince Laurent
24/09/13
Le frère cadet du Roi était en visite ce mardi à la Sûreté. Il a rencontré des espions de la 2e Guerre Mondiale.
Le prince Laurent est en forme et plutôt en verve humoristique en ce moment. Il multiplie aussi les activités officielles depuis la montée sur le trône de son frère, le roi Philippe. Ce dernier et la reine Mathilde très pris par leurs entretiens, colloques, rencontres et autres Joyeuses Entrées, ont délégué un certain nombre de représentations aux autres membres de la Famille royale. Mais actuellement le roi Albert et la reine Paola sont en vacances, ils profitent – et c’est bien normal – de leur entrée officielle en retraite. La reine Fabiola qui a fêté ses 85 ans le 11 juin dernier, se fait de plus en plus rare sur la scène médiatique. Aussi un certain nombre d’activités supplémentaires ont été dévolues à la princesse Astrid et au prince Laurent. Ce que ce dernier semble apprécier, vu la bonne humeur qu’il affiche ces derniers temps ! Il a aussi multiplié les messages de soutien à son frère. Le temps semble être plus que jamais au beau fixe dans la famille.
Ce mardi 24 septembre, le prince Laurent était en visite au siège de la Sûreté de l’État, boulevard Roi Albert II à Bruxelles. Il a pu y rencontrer des anciens agents du service, actifs pendant la Seconde Guerre Mondiale. Lui qui est fan des aventures de James Bond, dit-on, aura pu apprécier les souvenirs de véritables espions belges.
Du boulot pour le prince Laurent !
11/02/13
Comme les dotations princières sont menacées, avec le concours de references.be, nous avons analysé le C.-V. du Prince et dégagé des pistes pour lui donner un avenir professionnel.
Jamais sans doute la princesse Astrid et le prince Laurent n’ont été aussi près de perdre leur dotation. Non que la fille du Roi ait démérité en quoi que ce soit en 20 ans de bons et loyaux services aux côtés du Souverain. Nous n’épiloguerons pas longtemps sur l’affaire Fons Pereos, la fondation privée de la reine Fabiola, qui a déclenché un tollé général dans l’opinion politique, médiatique et donc publique, surtout quand cette dernière a appris que la veuve du roi Baudouin a perçu 27 millions d’euros ces 20 dernières années pour des activités officielles de plus en plus épisodiques. Nous ne nous attarderons pas sur les contacts supposés ou avérés que le prince Laurent entretiendrait avec moult diplomates angolais ou issus d’autres plaisantes démocraties africaines. Mais la population a ses humeurs, et pour l’heure, elle est plutôt remontée contre la famille royale. Ce alors que les partis de la majorité au niveau fédéral se préparent à faire voter la réforme des dotations royales à la Chambre, sur base des recommandations du Sénat. Pour rappel, seuls le prince héritier, le roi abdicataire, le conjoint veuf du souverain devraient désormais recevoir une dotation, les autres altesses royales étant obligées de travailler pour subvenir à leurs besoins. Un statut transitoire était prévu pour la princesse Astrid et le prince Laurent, puisqu’une dotation leur a été octroyée pendant un vingtaine d’années pour compenser le fait qu’ils ne pouvaient exercer d’activités rémunérées par ailleurs. las, les dernières polémiques mettent du plomb dans l’aile de cette mesure.
Sur le marché du travail à 50 ans
Bien sûr, en cas de supression de dotation, la princesse Astrid ne sera pas à la rue. Son époux est un homme d’affaires d’envergure, copropriétaire de la banque Gutzwiller à Bâle en Suisse, une banque d’affaires qui lui rapporterait plusieurs millions d’euros par an. Il est également membre du conseil d’administration de plusieurs grandes entreprises comme BNP Paribas et GDF Suez. Le couple et leurs cinq enfants jouissent en outre de la villa Schönenberg, un petit château avec piscine intérieure construit rien que pour eux par la Donation royale juste à côté du château du Stuyvenbergh où demeure Tante Fabi. Laurent, quant à lui, est également logé aux frais de la princesse dans sa villa Clémentine située à Tervuren. Mais son épouse, la princesse Claire, a abandonné son travail de géomètre-expert pour élever leurs trois enfants, la princesse Louise et les jumeaux Aymeric et Nicolas. S’il devait perdre sa dotation à 50 ans, ce serait donc une véritable catastrophe pour le fils cadet du Roi. Même si l’on imagine qu’avec une vingtaine de prestations annuelles officielles recensées, il est sans doute arrivé à mettre de côté une belle partie de sa dotation annuelle de 307.000 euros non imposée. Cela dit, nous avons pris les devants et imaginé quel travail le Prince pourrait exercer s’il arrivait sur le tard sur le marché de l’emploi. Nous avons recouru pour ce faire à l’expertise du rédacteur en chef de References.be, Rafal Naczyk.
«J’ai examiné le Curriculum Vitae du Prince et analysé pour lui les réalités économiques du marché de l’emploi. Il n’a clairement pas du tout le profil d’un salarié. Mais il part avec de gros avantages, de par son nom et son statut de prince de Belgique, il dispose d’un réseau de contacts immense. et en plus, il est charismatique.» Malgré toutes ses frasques, «il reste extrêmement populaire. ce qui laisse supposer qu’il pourrait exercer le rôle d’un cadre supérieur, d’un grand manager, voire d’un capitaine d’industrie et démarrerait tout en haut de la hiérarchie.»
Notre spécialiste voit trois pistes très sérieuses pour le prestigieux candidat travailleur.
1.Dans un conseil d’administration
Intégrer le conseil d’administration/le board opérationnel d’une grande entreprise (une fonction représentative et très relationnelle, avec un revenu mensuel net de 7.000 à 13.000 euros. Ce que fait son beau-frère le prince Lorenz et bon nombre d’autres personnalités issues de la noblesse et détentrices d’un carnet d’adresses imposant. Le travail est assez réduit, la présence est souvent symbolique et les émoluments confortables.
2.Devenir consultant
Utiliser ses connaissances antérieures et devenir consultant indépendant sur les thématiques et enjeux environnementaux, la gestion des ressources naturelles et la promotion des technologies propres. «Un peu ce que veut faire Sarkozy, ou ce que font Bill Clinton ou Tony Blair», reprend Rafal Naczyk. «Eux peuvent facturer quelque 20.000 euros la conférence. Le prince Laurent est certes moins connu qu’eux internationalement, mais je le verrais bien pouvoir facturer chaque prestation 10.000 euros.»
3.Créer sa propre entreprise
Se lancer en tant qu’entrepreneur, dans le secteur des technologies propres. Avec des exportations à destination des pays BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. «C’est, selon moi, la piste la plus réaliste: non seulement, il possède déjà un capital de départ, mais vu son carnet d’adresses, il pourra avoir très facilement accès à des investisseurs. Autre argument: s’il crée une entreprise de pointe en Belgique, il relocalise l’emploi. C’est donc une manière de se rendre utile aux citoyens, à la société et à l’économie du pays. Là, si sa boîte marche plutôt bien, il peut espérer des revenus comparables à ce dont il bénéficiait jusqu’à présent avec sa dotation.»
Les derniers conseils du pro
«Désormais, les contacts professionnels se prennent sur le Web. La présence numérique est incontournable tant pour les recruteurs que pour les entreprises et les candidats. Le hic, c’est que le Web n’oublie rien. Vu la quantité d’articles ravageurs à son égard, le Prince doit impérativement soigner son e-réputation, son ombre numérique. Pour valoriser son profil, il peut soit faire appel à un pompier du web ou une entreprise spécialisée dans la gestion de l’identité numérique, soit il doit se montrer sur les réseaux et y être actif. En participant à des forums, blogs, en ciblant les prises de contact. Mais aussi en plaçant en tête d’affiche les éléments les plus valorisants de son profil pour qu’en tapant son nom sur le Web un recruteur tombe immédiatement dessus.»
Le prince explorateur
Bien évidemment, rien n’empêche le Prince de cumuler les trois métiers que nous lui proposons. En tant que Prince et chef d’entreprise, Laurent pourrait être amené à faire des conférences très prisées et être par ailleurs sollicité pour intégrer l’un ou l’autre big board… que du bénéfice! En demandant l’analyse du spécialiste de l’emploi qu’est Rafal Naczyk, nous nous rendons compte par ailleurs que le Prince a de sa propre initiative, entamé des démarches dans le même sens. Si son IRGT (institut des technologies propres) est mort avec l’arrêt de financement des trois Régions, il a créé plusieurs sociétés liées au développement de ces technologies propres. C’est d’ailleurs justement pour développer ces dernières qu’il a pris des contacts touchy avec des diplomates angolais ou s’est rendu en Libye. Lui tailler un statut sur mesure qui l’éloigne du trône mais lui donne le champ libre pour mener ses affaires semble être la solution la plus opportune. De toute façon, il est douzième dans l’ordre de succession au trône, alors à moins d’une hécatombe dans les rangs de la famille royale, il est peu probable qu’il soit amené à jouer le rôle de chef d’État. Et puis, baliser la route pour lui et lui permettre de prendre sa place d’homme parmi les autres hommes, comme l’expliquait son conseil, Me Pierre Legros, c’est aussi donner un avenir aux autres nombreux membres de la famille royale à venir sur le marché du travail.
Laurent veut rétablir la vérité
19/09/12
Le Prince n’attaquera par Mario Danneels en justice suite à la parution de son livre, mais a bien l’intention de réagir.
En découvrant des extraits du livre de Marion Danneels, “Laurent, le pestiféré de Laeken”, le Prince a décidé de riposter, annonce aujourd’hui Sudpresse. Par contre, il n’est pas question de traîner l’auteur devant le juge. « Non, le Prince ne va pas attaquer Mario Danneels en justice. il sait très bien que cela ferait de la publicité à son auteur. Ce dernier adorerait cela » explique Pierre Legros, l’avocat du prince Laurent à Sudpresse. Toutefois, Laurent réfléchit à la possibilité de demander à de « vrais historiens de rétablir la vérité. Toutes les dix pages, nous avons souligné une erreur » poursuit l’avocat avant de faire la liste de quelques fautes relevées tout au long des pages.
Laurent : « J’en ai assez ! »
14/09/12
Face aux attaques à répétitions, le prince Laurent réagit.
Laurent en a assez ! Il est épuisé, lassé de tout ce qu’on écrit à son sujet. Le fils cadet du Roi, qui ne veut pas réagir officiellement à la publication de sa biographie non autorisée, observe en la matière le mutisme médiatique qu’il s’est imposé depuis de longs mois, en fait depuis les problèmes qui l’ont conduit à devoir témoigner devant la justice (cf. le procès de la Marine). Mais il nous est revenu, à très bonnes sources, qu’il est plus qu’agacé que Mario Danneels publie un ouvrage à son sujet. « Je ne veux surtout pas répondre à ce Danneels et encore moins faire sa publicité. Je connais la musique, vous savez. Tous ces gens qui essaient de se faire du fric en parlant de moi et en balançant n’importe quoi sur mon compte. Vous n’aimeriez pas que je dise des trucs sur vous et que je les étale en long et en large dans la presse… », a-t-il récemment confié à des oreilles qui nous sont favorables.
Il y a quelques mois, Mario Danneels avait demandé le concours du Prince en vue de la rédaction de son portrait. Notre confrère a présenté cela comme une opportunité pour le fils cadet du Roi de livrer sa version des faits, sa version de l’histoire. Par le biais de son conseiller, le Prince a souhaité avant tout lire le livre de Danneels avant de réagir. Et le journaliste a refusé, pour éviter toute éventuelle censure de son texte. Les deux hommes en sont restés là dans leurs contacts. Et le Prince attend maintenant de cette nouvelle biographie non autorisée un énième déballage de sa vie privée, après les ouvrages de son ancien assistant, Noël Vaessen, ou les révélations qu’avait pu faire en son temps son ancien précepteur Rudy Bogaerts. Mais aussi après le documentaire de Frédéric Deborsu pour le compte de “Questions à la Une” (RTBF) qui avait livré de lui un portrait fort peu sympathique. « Quand je pense que Deborsu m’a poursuivi pendant près d’un an en me disant qu’il allait me mettre en valeur. On a vu le résultat ! », a-t-il confié.
Donc le Prince en a plus qu’assez. « Toutes les semaines, j’ai un ou deux journalistes au bout du fil qui veulent que je leur dise des choses. Sinon, j’ai des nouvelles de mon entourage, de mes proches qui me disent que des journalistes veulent leur soutirer des détails sur ma vie, croustillants de préférence. Je suis juste quelqu’un de normal, avec une famille, des enfants, qui vit sa vie et essaie d’aller de l’avant. Et on revient toujours à la charge avec mon passé. »
“Les gens gentils font aussi des choses méchantes”
La princesse Claire se fait, quant à elle, plus philosophe. Mais, à mots couverts, elle s’inquiète surtout pour leurs enfants. Ainsi, dans un cercle privé, a-t-elle livré son impression récemment, propos qui nous sont toutefois parvenus : « Il faut penser à ces trois petits bouts, qui sont désormais en âge de comprendre les choses. C’est terrible quand je vois mon fils vient de me demander : “C’est quoi la face cachée de Papa ?”, en tenue une couverture de magazine en main. Ou quand ma fille commente un documentaire qu’elle a vu sur son papa et s’étonne du fait que le journaliste avait pourtant l’air si gentil. Ce n’est pas facile de lui expliquer que les gens gentils sont aussi capables de faire des choses méchantes. » Derrière un homme public, il y a aussi une famille. Même si on a parfois un peu tendance à l’oublier.
La face cachée du prince Laurent
17/08/12
Dans “Le pestiféré de Laeken”, Mario Danneels révèle entre autres le vrai CV du prince Laurent : son exil aux États-Unis, son passage dans une université du Renouveau charismatique, ses stages catastrophiques.
Nous le rencontrons sur ses terres irlandaises, sa nouvelle patrie, son “chez lui” depuis huit ans. Le journaliste belge, correspondant permanent en Eire pour une quinzaine de quotidiens hollandais et un magazine flamand, vit dans une petite commune de la banlieue nord de Dublin, un quartier résidentiel tranquille situé à deux pas de la mer et de falaises à la vue imprenable. Mais ce lundi matin, Mario Danneels est épuisé. Il n’aura guère envie de s’y balader comme il aime à le faire. Après avoir passé une année sur son projet, y avoir consacré des mois de recherches, de vérifications et puis d’écriture, il a passé une toute dernière nuit blanche sur son ouvrage avant d’y mettre un point final. Cette biographie consacrée au prince Laurent, une somme de près de 400 pages, devrait faire du bruit lors de sa sortie le 12 septembre prochain. Son titre ? Pour la version flamande, ce sera “Le pécheur”. Pour les francophones, aux éditions Jourdan, ce sera… “Le lépreux de Laeken”, à moins que ce ne soit “Le pestiféré de Laeken”, l’éditeur hésite encore, mais enfin ce sera un titre de cet impact-là ! « Je veux montrer comment la religion très en cour à Laeken a eu une si grande influence, un si grand impact sur la vie du prince Laurent, qualifié souvent de “rebelle” de la Famille royale. Je veux montrer pourquoi il est devenu comme cela », nous explique l’auteur d’emblée. Treize ans après son premier best-seller, Mario Danneels va refaire parler la poudre.
“Je n’aimais pas Laurent”
Mario Danneels s’apprête d’ores et déjà à recevoir une nouvelle volée de critiques. Son livre à paraître est consacré au personnage le plus médiatique de la famille : le prince Laurent. « C’est une demande de mes éditeurs, dans la foulée de son voyage non autorisé et très polémique au Congo. Dans un premier temps, j’ai refusé. Car, de prime abord, le prince Laurent ne m’intéressait pas en tant que personne. Je ne l’aimais pas du tout ! Et je n’aime pas écrire sur des gens que je n’apprécie pas, car la démarche n’est pas honnête à mon sens. Quand j’ai fait le livre sur Paola, j’avais un certain amour pour elle. Je la trouvais fascinante, intéressante. J’étais captivé. Je ne le suis pas par Laurent. Mais les éditeurs ont quand même fini par me convaincre. Et je dois reconnaître que si ce fut plus difficile d’écrire ce livre, au fil du temps, j’ai commencé à mieux le comprendre en fait. J’ai pu interviewer des proches, des intimes de Laurent et de Claire, qui même s’ils l’aiment beaucoup, sont aussi critiques. Et depuis que je le connais mieux sous toutes ses facettes, ses bons comme ses moins bons côtés, j’ai acquis une certaine sympathie pour lui. Laurent n’a pas eu une enfance facile. Il a été confronté très jeune à l’absence de ses parents, à leurs problèmes de couple. Les enfants n’ont pas eu une réelle vie de famille. Laurent, surtout, s’est senti mal aimé. C’est un être blessé qui, avant Claire, n’a jamais connu l’amour. Toutes ses gaffes, toutes ses errances ne sont qu’un immense cri adressé à son père. Il veut se faire remarquer. Comme le petit garçon à la piscine qui est sur le plongeoir et veut montrer à son père qu’il sait sauter à l’eau ! Mais son père regarde ailleurs… Ce qui ne veut pas dire que Laurent doit rester un rebelle toute sa vie et accumuler les frasques ou les gaffes. Il a presque 50 ans maintenant, il doit pouvoir passer au-dessus de tout ça, non ? Ce ne fut pas facile pour Philippe et Astrid non plus. Mais, eux, ils l’ont mieux surmonté. Enfin, surtout Astrid ! »
Claire, ce trésor !
Mario Danneels voit pourtant du progrès : « Laurent a fini par trouver une stabilité au sein de sa propre petite famille. Il a trouvé, comme le dit son ami le père Gilbert, un “véritable trésor” en la personne de Claire. Le respect que j’ai pour l’épouse du Prince, depuis que j’ai écrit ce livre, est immense. Franchement, il faudrait lui élever une statue devant le palais royal ! Laurent est un bon père, mais pas un mari facile, on le verra dans mon livre. Et Claire Coombs n’a pas choisi la voie la plus aisée en l’épousant. Elle aurait pu avoir une vie tellement moins compliquée ! D’ailleurs, ce n’est pas pour le titre de princesse qu’elle l’a fait – il est douzième dans l’ordre de succession au trône ! –, non, Claire est amoureuse. Lui aussi, d’ailleurs, aime sa femme. Il voit en elle un soutien et le dernier rempart contre les attaques extérieures. Mais les choses ne sont pas aussi simples… »
La religion à la Cour
Dans son livre, Mario Danneels reviendra sur les polémiques récentes qui ont concerné le fils cadet du Roi, comme ses voyages au Congo ou en Libye – « J’ai les témoignages de gens qui étaient avec lui là-bas ! » –, les problèmes d’argent récurrents de Laurent – « C’est courant dans la famille. Je fais le détail de ses aïeux qui en ont eu. Et jusqu’à ses propres parents quand ils étaient princes de Liège. Albert disait alors qu’il n’avait pas de quoi payer un nouveau toit pour sa maison de Châteauneuf ! » –, l’affaire des meubles de la Marine – Danneels est compréhensif : « Laurent a dit qu’on n’avait jamais rien fait pour lui. Il a raison ! Il recevait à peine 75.000 FB par mois. Ce n’est rien quand il s’agit de mener une représentation de Prince. Et on l’a installé à Tervuren dans une villa sans meubles, alors que sa sœur s’est vu construire un splendide château avec piscine, meubles et fournitures payés par la Donation royale ! » Mais surtout, dans son ouvrage, Mario Danneels va remonter à la racine du problème. L’enfance difficile du Prince. Le ras-le-bol de sa famille et surtout du roi Baudouin, qui le bannira de la Cour et l’enverra en exil aux États-Unis. « J’ai comblé les trous mystérieux dans le CV du prince Laurent, sa biographie assez vague établie par le Palais. » Sur ce point, nous pouvons lever un coin du voile en primeur, tout comme sur l’œuvre de grande réconciliation de la Famille royale entreprise par… la reine Fabiola !
Découvrez les extraits du livre à paraître dans Le Soir Magazine de cette semaine.
La princesse Claire fête ses 38 ans
18/01/12
L’épouse du prince Laurent fête son anniversaire ce mercredi. Le couple fêtera aussi cette année le dixième anniversaire de ses fiançailles.
La princesse Claire de Belgique, née Claire Combs, a 38 ans ce mercredi 18 janvier. Géomètre-expert immobilier, elle a abandonné cette profession pour exercer pleinement son rôle de mère (le couple à 3 enfants: Louise née le 6 février 2004, Aymeric et Nicolas nés le 13 décembre 2005) et de princesse à l’occasion. En 2011, elle a rempli 23 activités officielles contre 31 pour Laurent, mais bien loin derrière les 166 activités de Mathilde et les 220 de Philippe.
Très discrète, la princesse Claire est le soutien absolu du prince Laurent, son dernier rempart contre les multiples attaques que le prince a dû subir ces dernières années. Elle est pour cela particulièrement appréciée par sa belle-mère, la reine Paola, qui n’hésite pas à l’inviter à l’une ou l’autre de ses sorties officielles.
C’est le 19 décembre 2002 que le couple annonçait publiquement ses fiançailles. Le mariage eut lieu le 12 avril 2003, concélébré par le père Gilbert, avec un succès médiatique sans précédent. Le “prince du peuple” fut à ce moment particulièrement en grâce, son image allait quelque peu s’écorner par la suite…
Le prince Laurent pleure son gourou
18/01/12
Le Pr Rik Van Aerschot est décédé à l’âge de 83 ans. Franc-maçon, il fut grand-maître de la Grande Loge de Belgique, mais était aussi le mentor et l’ami personnel du Prince.
Le prince Laurent a rencontré le professeur Rik Van Aerschot en 1993. C’était à l’ouverture de l’année académique de l’École royale militaire à Bruxelles. Ca a immédiatement collé entre eux. ”Ca fonctionnait tellement bien que les deux années suivantes on ne pouvait passer une semaine sans se revoir. À sa demande, et non à celle de son entourage, nous parlions de droit constitutionnel et des systèmes financiers”, avait confié en son temps le Pr Van Aerschot. Laurent le surnommait “mon gourou”. Franc-maçon qui ne s’en cachait pas, Rik Van Aerschot fut grand-maître de la Grande Loge de Belgique. Laurent le choisit comme directeur-général de l’IRGT, feu l’institut environnemental du Prince coulé en 2009. Et Van Aerschot s’avérera aussi l’un des plus ardents défenseurs de la dotation du prince Laurent. ”Il y a autant droit que n’importe quel autre membre de la famille royale”, dira-t-il peu après le mariage du Prince avec Claire Coombs. Le fils cadet du Roi obtint cette dotation en 2001.
De 1990 à 2002, Rik Van Aerschot a fait partie du conseil de direction de la VUB (Vrije Universiteit Brussel). Il fut encore au cours de sa carrière administrateur délégué de la société de contrôle de sécurité AIB Vinçotte (“qui contrôle à la fois les centrales nucléaires et les plaines de jeu” ©mon collègue Benoît Franchimont).
Rik Van Aerschot est décédé dimanche à Liedekerke. Il avait 83 ans.
Laurent n’ira pas au concert de Noël
13/12/11
Selon nos confrère de la presse flamande, le Prince a été invité par son père mais un voyage d’affaire l’empêche de venir au concert annuel.
Le prince Laurent n’ira pas au concert de Noël, qui rassemble des personnes qui se sont investis dans les activités royales. Dans le contexte actuel, cette phrase pourrait signifier que le Roi continue à faire de son fils une « persona non grata » au palais. La suite >
Le prince Laurent : « Je n’ai pas donné mon accord pour ce reportage »
30/11/11
“Questions à la Une” consacre un reportage au prince Laurent ce 30 novembre à 20h20 ! Un documentaire à charge et à décharge sur le fils cadet du roi Albert II. Très discret dans les médias, il a concédé quelques mots à une consœur journaliste.
C’est ce soir que sera diffusé le très attendu reportage de “Questions à la Une” sur le prince Laurent (à 20H20 sur la Une)! Une émission qui promet de faire du bruit puisque les petits secrets du fils cadet du Roi y seront révélés. La suite >
Laurent encore plus maigre !
15/11/11
Le fils cadet du Roi a refait une apparition au côté des autres membres de la Famille royale ce matin au Te Deum et cet après-midi au Parlement. Et il maintient le cap de son régime en paraissant encore plus aminci !
Mis sur la touche depuis la fin juin, le prince Laurent a pu assister au grand événement royal de cette fin d’année, la Fête du Roi, qui se célèbre traditionnellement le 15 novembre. Avant la partie officielle de l’après-midi donnée au Palais de la Nation, le fils cadet du Roi s’est rendu à la cathédrale Saints-Michel et Gudule pour le Te Deum donné en l’honneur du Souverain. Au cours du bain de foule non moins traditionnel chacun aura pu admirer la ligne très amincie de Laurent. Son régime, visiblement, il s’y tient et ça marche !