Article tagué princesse
Elisabeth, reine de la chorale!
23/04/14
La duchesse de Brabant a donné un concert avec son école dans un collège de Verdun en France. Pendant son voyage, elle était accompagnée de deux gardes du corps.

La princesse Elisabeth est au premier rang, la première fille en partant de la droite. (Photo Est Républicain)
L’histoire se déroule au collège Saint-Jean de Verdun. Les parents d’élèves qui ont assisté au concert ce soir-là n’ont imaginé à aucun moment ce soir-là que l’une des jeunes filles qui donnaient de la voix devant eux était la duchesse de Brabant, future reine des Belges ! La présence de la princesse Elisabeth, 13 ans, a en effet été tenue secrète tant pour les parents des élèves que pour les organisateurs du concert. “Le collège jésuite Sint-Jan Berchmans de Bruxelles a pris contact avec nous il y a un an déjà”, explique Eric Bonnet, le directeur du collège verdunois dans les colonnes de l’Est Républicain. “Leur chorale effectue une tournée sur la ligne de front avec un concert sur le thème de la Première Guerre mondiale.” Verdun, qui est considérée comme la capitale de la Paix, s’inscrivait bien évidemment comme une étape incontournable de la tournée de nos petits chanteurs bruxellois inscrits dans cet établissement très coté de l’enseignement néerlandophone.
Les soixante enfants de la chorale bruxelloise ont tous été logés dans les familles des élèves du collège Saint-Jean. Tous sauf une. “On m’a prévenu qu’une des collégiennes et deux accompagnateurs ne pouvaient pas être accueillis dans les familles”, ajoute Eric Bonnet, qui en ignorait la raison à l’époque. Eh oui, car il s’agissait de la petite princesse Elisabeth et de ses deux gardes du corps. Ils ont logé à l’hôtel.
Pour compléter la jolie histoire, le concert a eu beaucoup de succès.
Laurent: un selfie en famille !
11/04/14
La princesse Claire a posté une photo de toute la petite famille princière sur son compte Twitter. De quoi couper court aux rumeurs
Le prince Laurent est sorti il y a quelques jours des Cliniques universitaires Saint-Luc où il était soigné pour une pneumonie sévère. Il avait d’ailleurs été placé en coma artificiel au service des soins intensifs. Aujourd’hui tout cela est derrière lui. Il est rentré à la maison à la Villa Clémentine où il poursuit sa convalescence. Il peut compter sur son épouse, la princesse Claire, et leurs trois enfants pour l’aider à se remettre d’aplomb.
La princesse Claire est de retour !
11/02/14
A Schaerbeek ce mardi matin, le prince Laurent et la princesse Claire ont assisté à l’inauguration d’un immeuble rénové par Pro Renovassistance. C’était le grand retour de la princesse aux activités publiques depuis le 17 décembre.
Les fans de la princesse Claire seront rassurés: elle est de retour aux affaires ! Elle n’avait plus été aperçue en public lors d’une activité officielle depuis le 17 décembre 2013. Les uns ont crié aux déboires conjugaux, les autres à la grève de la représentation. Le couple princier a fait taire toutes les rumeurs ce mardi en apparaissant, très complice, lors de l’inauguration d’un immeuble rénové par Pro Renovassistance, fondation créée en 2009 dont la Princesse est présidente d’honneur. La présence de Claire était une surprise pour tout le monde puisque le Palais royal avait annoncé que seul le Prince assisterait à cet événement. Pas possible? L’imprévisibilité légendaire du prince Laurent deviendrait-elle contagieuse ? Ca nous promet des lendemains qui chantent…
Astrid exemptée d’abaya en Arabie
21/01/14
La Princesse présidera une mission économique du 14 au 21 mars en Arabie saoudite. En tant que représentante du Roi et de l’État, elle ne devra pas porter la tenue noire obligatoire, les autres femmes de la mission si !
Dans quelques semaines, la princesse Astrid reprendra son bâton de représentante de commerce pour présider une importante mission économique belge en Arabie saoudite. Alors que la préparation de cette mission bat son plein et que quelque 250 personnes sont déjà inscrites dont plusieurs dizaines de femmes d’affaires, les participantes ont reçu des recommandations très explicites sur les tenues qu’elles devront porter, à la demande des autorités saoudiennes. En fait, une seule tenue: il leur est demandé de se couvrir la tête d’un voile ou d’un foulard et de revêtir l’abaya, cette longue robe noire aux manches longues et aux allures de burqa sans tête. Une robe qui se porte par-dessus les autres vêtements. Seule la princesse Astrid ne devra pas porter l’abaya obligatoire, ni même se voiler. En tant que représentante du chef de l’État et membre de famille royale, elle est dispensée de ces exigences.
La princesse Victoria victime d’une chute à ski
31/12/13
L’héritière du Trône de Suède a été transportée en urgence en hôpital privé à Aoste, puis à Genève. Mais sa blessure s’est avérée sans gravité…
Sans parler de série noire, puisque cet accident ne peut pas être comparé à celui de Michael Schumacher, la princesse Victoria, héritière du Trône de Suède, a, à son tour, été victime d’une chute à ski. En vacances à Cervinia dans les Alpes italiennes, non loin de la frontière italo-suisse, Victoria, jeune maman de la petite princesse Estelle de Suède, a chuté lourdement sur une des pistes de la station. Elle a immédiatement été emmenée en hélicoptère privé à Aoste, avant d’être transportée à Genève pour des examens plus complets. L’on a constaté alors que la Princesse a été victime d’une légère entorse à la cheville, blessure sans gravité quoique douloureuse. La fille aînée du roi Carl XVI Gustav et de la reine Silvia était arrivée la veille dans la station en compagnie de ses illustres parents, de son époux, le prince Daniel, de leur fille ainsi que de sa soeur, la princesse Madeleine. Après ses examens, la Princesse a pu regagner son hôtel de Cervinia. Fini le ski pour un moment, Victoria devra désormais privilégier l’après-ski. Ce qui a aussi ses avantages…
Astrid : « Je veux faire les choses de tout mon cœur et avec toute mon âme »
25/10/13
Au terme de sa toute première mission économique, nous avons pu arracher quelques mots de la princesse Astrid lors d’un entretien informel. Découvrez aussi notre dure mais nécessaire analyse et comment la Princesse devra faire pour affronter sa peur des médias !
Nous avons pu nous entretenir de manière informelle avec la princesse Astrid quelques minutes à bord du navire brise-glace polaire SA Agulhas II, symbole du Programme sud-africain de recherche en Antarctique et aussi de la collaboration avec la Fondation Polaire internationale présidée par le Belge Alain Hubert et la Station Princesse Elisabeth, la base belge sur le sol antarctique.
Nous avons demandé à la princesse Astrid comment elle avait appréhendé cette toute première mission économique et si elle s’y était beaucoup préparée : « Je fonctionne au jour le jour, j’avance sans trop me poser de questions, sans trop réfléchir au pourquoi du comment. Mais je fais les choses de tout mon cœur et avec toute mon âme ! J’ai beaucoup travaillé, mais, vous savez, je ne suis jamais assez préparée ! Et puis, je dois aussi tenir compte de ma famille. J’ai déjà accompli des missions et des voyages dans le secteur de la santé et de l’humanitaire, je connais bien l’Afrique. Mais ici, les missions économiques sont assez différentes, car les matières sont très diversifiées. Mais c’est très intéressant. J’ai fait des rencontres étonnantes et tout me passionne ! Mon frère m’a aussi briefée. Il m’a téléphoné hier pour me donner des conseils et me féliciter. »
Ces trois derniers mois, depuis l’intronisation de votre frère, qu’est-ce qui a changé pour vous ? Vous avez ainsi de nouvelles attributions… « Ca, on va voir », sourit la Princesse en se tournant vers le ministre Reynders (alors que l’on sait désormais que la princesse présidera à tout le moins les deux prochaines missions, tant en Inde en novembre, qu’en Arabie saoudite en mars prochain, NDLR). « C’est vrai, beaucoup de choses ont changé, mais je suis très contente que mon frère soit devenu Roi. »
Vous avez reçu des conseils aussi à propos de votre visite aujourd’hui sur ce bateau scientifique lié à la recherche en Antarctique et à la station Princesse Elisabeth ? « Oui bien sûr, d’ailleurs j’espère que mon frère pourra venir inaugurer ici le prochain musée du Cap sur l’Antarctique en 2017. »
En parlant de la station, vous savez que c’est justement ce vendredi l’anniversaire de votre nièce, la princesse Elisabeth (la princesse héritière a fêté ses 12 ans le 25 octobre dernier. « Oui bien sûr, c’est très symbolique, vous ne trouvez pas ? Je lui souhaiterai un heureux anniversaire à mon retour en Belgique. »
Qu’est ce qui vous a marqué le plus dans cette première mission économique ? « Le rythme soutenu. J’ai ressenti parfois une petite fatigue. Mais sinon j’ai appris énormément de choses, et je dois encore apprendre ! Notamment sur les matières économiques, mais je suis heureuse aussi que ce genre de mission comprenne aussi des aspects sociaux et humanitaires. »
Notre analyse :
Elle a accompli tous les rendez-vous, toutes les rencontres avec la même disponibilité, le même sourire, la même chaleur. Après toute une semaine passée à voyager entre l’Angola et l’Afrique du Sud, elle ne compte plus le marathon de déplacements, le nombre de prises de parole, d’échanges, tant en anglais qu’en néerlandais et en français, avec les acteurs politiques, économiques et sociaux aussi bien angolais et sud-africains que belges – ces derniers venus en nombre d’ailleurs, ne serait-ce que par la présence ministérielle tant fédérale que régionale. Dans la toute dernière ligne droite de cette mission économique qui l’a conduite jusqu’à la pointe extrême de l’Afrique australe, à deux écueils de ce fameux Cap de Bonne-Espérance que redoutaient les marins les plus expérimentés au moment de le franchir pour entrer dans l’Océan Indien, la princesse Astrid doit maintenant affronter sa pire épreuve, son « grain » ou son « coup de tabac » comme disent les vieux loups de mer. Avant de pouvoir voguer sur une mer d’huile, un océan de tranquillité et de songer déjà à la préparation de la mission économique suivante, la Princesse va devoir affronter ces véritables pirates… que sont les journalistes !
Pas question cette fois de les recevoir autour d’une table, comme le faisaient pourtant les ducs de Brabant, pour l’interview de fin de mission, un entretien à bâtons rompus de plus d’une demi-heure, qui leur permettaient d’aborder les sujets les plus variés tant du voyage en cours que de l’actualité belge. Un moment important et très attendu par les membres de notre profession car le seul où nous sommes autorisés à parler aux membres de la Famille royale puisqu’en Belgique il est impossible de les approcher !
Comme l’on sait que la sœur du Roi appréhende particulièrement cette étape, surtout depuis sa prestation lors d’une interview à la VRT (« De Zevende Dag ») qui fut très critiquée en Flandre car peut-être mal préparée même si empreinte de bonne volonté, le Palais royal ne compte pas envoyer sa nouvelle et si disponible représentante de commerce dans « la gueule du grand méchant loup ». Aussi, l’on prétexte qu’il n’est plus question à l’avenir de focaliser trop l’attention médiatique sur la présidence des missions mais plutôt sur les entreprises elles-mêmes. L’on monte donc sur pied une conférence de presse qui voit la Princesse encadrée par un aréopage de ministres, chacun ayant à cœur d’occuper un maximum de temps de parole. Une session de 40 minutes à été prévue. Les différentes interventions occuperont… 37 minutes. Il reste trois minutes pour l’échange de questions-réponses ! Dans l’ordre, après la Princesse, qui a lu son intervention sur le bilan de cette mission, se sont exprimés les deux vice-Premiers fédéraux présents, Didier Reynders et Pieter De Crem, puis le ministre-président wallon Rudy Demotte, la patronne du FIT (l’agence du commerce extérieur flamand) Claire Tillekaerts, le directeur de Brussels invest & Export Jacques Evrard et l’ambassadeur belge en Afrique du Sud Johan Maricou ! Tous au demeurant d’honorables intervenants, mais au final, le temps de trois questions des télés à la Princesse, qui a finalement répété trois fois la même réponse (la faute aux journalistes sans doute), et l’affaire était dans le sac, emballée, pesée, pliée !
Subodorant pareille aventure synonyme de véritable catastrophe pour nos rédactions, nous autres journalistes scribouillards – dinosaures de l’information papier – avons mis la pression pour obtenir le petit entretien informel préalable avec la princesse Astrid que vous avez pu découvrir en début de post. Elle s’y est pliée – nous ne pouvons déontologiquement pas écrire « de bonne grâce », mais plutôt contrainte et forcée, alors que nos questions se voulaient plutôt bienveillantes, car nous savons très bien que ce n’est évident pour personne de prendre – presque au pied levé – de nouvelles attributions, dans un secteur (économie, commerce) compliqué et jamais abordé, qui plus est en anglais presque exclusivement. Nous avons aussi en mémoire que la Princesse est assez timide et réservée (caractéristique familiale) et nous n’ignorons pas non plus que les membres de la Famille royale ont été élevés, bien malheureusement, dans la peur du contact avec les médias. Donc notre Princesse accepte, mais ne veut pas commencer avant que soit à ses côtés la présence sans doute rassurante du ministre des Affaires étrangères et, de manière un peu enfantine, nous tourne le dos jusqu’à ce qu’il arrive, alors que nous sommes à moins d’un mètre d’elle !
Finalement, la Princesse répond à nos quatre ou cinq malheureuses questions et s’en tire même plutôt pas mal. Car, ce qui est formidable avec elle, c’est que, au travers des réponses courtes, empruntées et parfois maladroites – transparaît toute l’humanité, la bonté d’âme, le cœur, la sincérité de la Princesse. On a même vraiment envie de l’aider à s’exprimer, elle qui, au début de chaque intervention en public, s’excuse de ne pas être une grande oratrice ! Mais tout cela se travaille, heureusement, Madame. Depuis plus de dix ans maintenant que nous suivons les missions économiques, nous avons d’ailleurs eu l’occasion de voir le prince Philippe alors, aujourd’hui le Roi, faire des progrès importants en matière de communication. Plus vivant dans ses discours, plus à l’aise dans ses conversations avec les journalistes et dévoilant enfin lors de ses dernières missions cet humour qu’on nous avait souvent vanté mais auquel nous n’avions jamais droit. Lors des ultimes missions, on l’a même vu spontanément venir vers nous pour tailler une bavette et recueillir nos impressions ! Voilà qu’il se mettait à nous interviewer à son tour ! Tout cela n’est pas inné. Cela se travaille.
Un conseil: fréquentez les !
Les participants à la mission ont tous vanté les qualités d’écoute, de gentillesse et de disponibilité de la princesse Astrid. Et ils sont très satisfaits des succès obtenus. Nous ne pouvons qu’acquiescer ! Mais, désolé, la communication et le contact avec la presse font aussi partie du job. Un truc tout simple et sans doute le plus facile à appliquer pour mieux appréhender ces membres de la presse si angoissants, serait peut-être de les fréquenter davantage, comme un équilibriste affronte sa peur du vide, au lieu de les éviter. Ensuite, il s’agira d’occuper la scène comme occuper l’espace et, au lieu de presque s’excuser d’être là, de se composer une allure plus royale, pour en imposer et impressionner à son tour, pour troubler, estomaquer et enfin couper le sifflet à ces fieffés journalistes.
Astrid ira en Arabie saoudite !
23/10/13
Plusieurs sources au sein de la délégation officielle nous le confirment: après cette mission en Afrique et la suivante en Inde en novembre, la soeur du Roi présidera bien la mission économique belge en Arabie saoudite programmée en mars prochain.
Au sein de la délégation, vraiment, mais vraiment tout le monde est unanime pour l’instant: Astrid fait bien le job ! Tant chez les hommes et femmes d’affaires qui représentent les 159 sociétés présentes dans cette mission économique belge en Angola et Afrique du Sud que du côté de la myriade d’hommes politiques présents (qui orchestrent un chassé-croisé assez cocasse autour de cette mission -*lire ci-dessous), l’on remarque une Princesse certes manquant encore un peu d’assurance, mais “volontaire”, “simple” et “très accessible”, “à l’écoute des gens”. “Naturelle”. “Authentique”. N’en jetez plus, on en finirait par rougir !
Mais c’est vrai que le courant passe plutôt bien dans la mission. Bon, on admettra que La suite >
Astrid représentant de commerce, première !
21/10/13
La semaine des inédits : Toute première mission économique belge en Angola et toute première présidence de mission pour la sœur du Roi. L’aventure c’est l’aventure !

L’accueil de la princesse Astrid par le ministre angolais des Affaires étrangères George Rebelo Pinto Chicoti. Un seul mot d’ordre pour la princesse: simplicité ! (Crédit: DIRK WAEM / IMAGEGLOBE)
Un sourire, un regard un peu timide mais sympathique, très ouvert. Le pas qui ne se veut pas décidé, mais presque désolé de déranger, l’oreille attentive, le propos doux et presque chuchoté, un seul mot caractérise la princesse Astrid : sim-pli-ci-té. Malgré neuf heures de voyage, la princesse n’a pas minuté sa participation au premier briefing de mission, dimanche soir à Luanda, la capitale de l’Angola, et encore moins à la réception qui a suivi, s’entretenant longuement avec les participants de la mission, se montrant disponible et à l’écoute aussi bien des patrons de petites et moyennes entreprises que des représentants des poids lourds de l’économie belge. Elle ne laisse rien transparaître de la pression qui pèse sans doute sur ses épaules. Car c’est la semaine des inédits pour elle, non seulement c’est la toute première fois qu’elle préside, au nom du Roi, une mission économique belge, mais en plus c’est la première fois que les hommes d’affaires belges s’aventurent officiellement et en groupe dans ce pays émergeant, en plein boom économique, qu’est l’Angola, pays du sud-ouest de l’Afrique, limitrophe de la République démocratique du Congo et de la Namibie.
Le lendemain, dès potron minet, le marathon des rencontres officielles commence, avec les ministres de l’Economie et du Commerce, puis le vice-président de la république d’Angola, Manuel Domingos Vicente (l’autre homme fort du pays, que le président José Eduardo dos Santos (en place depuis 1979), a choisi comme dauphin pour lui succéder un jour). Sans oublier l’incontournable moment de chaque visite officielle : le dépôt de gerbe au monument symbolique local, en l’occurrence ici, un immense mausolée – dont la forme nous évoque un missile ou une fusée sur son pas de tir – construit à la gloire du président mythique et libérateur du pays, Agostinho Neto, premier président de la République populaire d’Angola (de 1975 à 1979) et secrétaire général du Mouvement populaire de libération de l’Angola. L’homme était marxiste-léniniste, c’est donc un mausolée au gigantisme et à la beauté… très soviétiques que son successeur, José Eduardo dos Santos, a bâti à sa gloire. Il a fallu trente ans et un très gros budget pour construire ce monument. Il n’a été achevé que l’année dernière. Le haut de la flèche offre un panorama imprenable sur les bidonvilles voisins…
De par son parcours, Astrid a été bien plus habituée aux missions humanitaires, dont elle a fait sa spécialité – la Princesse est notamment représentante spéciale de « Roll back malaria », cette organisation dépendant des Nations-Unies et active dans la lutte contre le paludisme – qu’aux problématiques politiques, économiques et commerciales, mais elle est bien encadrée, par Didier Reynders, le ministre fédéral des Affaires étrangères, par la ministre bruxelloise de l’Économie et du Commerce extérieur, Céline Fremault, et par le ministre-président flamand Kris Peeters. Jean-Claude Marcourt, le ministre du Commerce extérieur wallon, rejoindra la délégation belge à Johannesburg en Afrique du Sud, la prochaine étape de la Princesse.
Mathilde, votre préférée au sein de la Famille royale
6/03/13
L’épouse du prince héritier est la femme que les belges préfèrent au sein de la Famille royale. Les reines Paola et Fabiola sont très mal classées !
À l’occasion de la Journée de la femme qui a lieu cette semaine (le vendredi 8 mars), nous avons voulu savoir comment les Belges perçoivent les femmes de leur famille royale, celles du présent comme celles du passé. L’institut Ipsos Public Affairs a enquêté pour nous. Les résultats réservent quelques surprises. Selon le sondage “Ipsos-Le Soir magazine”, la princesse Mathilde, notre future Reine, est bien la femme que les Belges préfèrent dans la famille royale. Avec 39%, elle devance la princesse Astrid (34%) mais surclasse la princesse Claire (17%) et écrase les reines Paola (7%) et Fabiola (4%). C’est chez les plus jeunes (16-24 ans) que Mathilde réalise son meilleur score: 46%. Elle fléchit un peu chez les 25-34 ans (36%) mais repasse la barre des 40% chez les 35-44 ans (43%) et les 45-54 ans (41%). En revanche, elle obtient son résultat le plus faible chez les 55-70 ans: 30%. Surprise: c’est en Flandre que Mathilde est la plus populaire (41%) contre 35% à Bruxelles et en Wallonie.
Tous les détails sur notre sondage dans “Le Soir magazine” de cette semaine.
Mathilde sur le livre de Deborsu: “ce que j’ai vu en Haïti m’apprend à relativiser”
7/12/12
Au terme de sa visite courte mais intense des projets menés par Unicef Belgique (dont elle est la présidente d’honneur) en Haïti, la Princesse nous a confié ses impressions sur la tragédie de cette île. Elle donne aussi une leçon d’espoir qu’elle va ramener aussi en Belgique. “Mes enfants sont très sensibilisés par Haïti. Leur école y prépare un projet. Je n’aurai pas assez de tout ce dimanche pour leur raconter ce que j’ai vu ici.” Elle répond aussi à nos questions d’actualité.

La princesse Mathilde soutient le projet de l'Unicef de rapprocher l'école des enfants en zones rurales même les plus reculées. © Photo News
Nous reviendrons bien évidemment plus en détail dans ce blog et dans “Le Soir magazine” de mercredi prochain avec force photos et informations sur ce voyage très important de la princesse Mathilde en qualité de présidente d’honneur d’Unicef Belgique. Mais sans plus attendre voici quelques extraits de l’interview que nous a accordée la princesse dans la classe d’une des écoles construites par Unicef aux portes de port-au-Prince comme partout dans le pays.
Qu’est ce qui vous a marquée le plus dans ces deux jours de visites intenses en Haïti ?
“Dans tous le sprojets que j’ai visités, ce qui m’a énormément frappée, c’est de voir toutes ces personnes qui s’investissent ici pour la population positives et enthousiastes. Elles ne baissent pas les bras et continuent sans se plaindre. Ca nous apprend beaucoup. c’est aussi leur humilité et leur modestie. Ces gens se donnent corps et âme pour ce pays. Ils font ce travail en respectant les gens, avec beaucoup de dignité. Car ce qui m’a aussi frappée hier, c’est le regard de ces gens, en particulier dans les camps et les bidonvilles. On sent transparaître une grande souffrance dans le regard de ces adolescents et de ces jeunes mères… ”
Comment vous préparez-vous à ce genre de mission humanitaire souvent éprouvante ?
“On peut se préparer théoriquement à une mission de ce genre. J’ai rencontré des personnes en Belgique, le président d’Haïti notamment, Michel Martelly, mais aussi des personnes d’Unicef basées en Haïti qui sont venues en Belgique pour préparer cette visite. J’ai lu beaucoup, j’ai regardé des documentaires. Mais, vous savez, quand on vient ici dans le pays, c’est quand même différent ! Il faut être bien préparé dans sa tête, de façon rationnelle, à ce que vous allez voir. Le vivre ici sur le terrain, c’est une étape supplémentaire à franchir. On peut s’asseoir devant la télévision et regarder ça, mais le vivre ici parmi les gens, dans le quotidien est tout de même très bouleversant. Il faut être sur le terrain pour vraiment comprendre comment les gens vivent et à quel point c’est important de pouvoir investir dans l’éducation. Haïti présente une population très jeune, on voit ici à quel point c’est important de pouvoir donner une bonne éducation à cette population si traumatisée. Les habitants de Haïti ont été ravagés par un tremblement de terre. On a beaucoup parlé dans les médias de l’impact de l’ouragan Sandy sur la ville de New York, mais Sandy a fait des ravages immenses ici et on en a beaucoup moins parlé. Il faut donc continuer à investir dans la jeune génération, car c’est le futur de ce pays. Je l’ai déjà dit, et je me répéterai, car j’y crois vraiment!”
Votre coeur de maman a dû être bouleversé par les situations que vous avez pu voir dans les camps de personnes déplacées mais aussi dans les bidonvilles de Port-au-Prince…
“C’est difficile de se préparer psychologiquement. Toutes les émotions surgissent, en tant que mère, en tant que femme… tous ces enfants mal nourris qui auront déjà des séquelles car ce genre de séquelles vous le gardez jusqu’à la fin de votre vie. Ils , ils partiront déjà avec une faiblesse dans la vie. C’est ça que je trouve très très dur. Ils n’ont pas les mêmes chances que d’autres enfants. C’est une chose que je rapporterai à mes propres enfants dimanche. L’école de mes enfants (le Sint Jan Berchmans College, NDLR) est justement en train de faire tout un projet en Haïti. Ils veulent construire une école dans une zone qui est tout à fait inaccessible dans le Nord-Est d’Haïti. Ca fait des mois qu’ils sont concernés par ce projet. Alors j’ai acheté des petites peintures haïtiennes, je vais aussi leur raconter ce que j’ai vu, parce qu’ils le vivent déjà pleinement avec l’école, avec un projet de longue haleine. Ils le vivent au quotidien. je crois donc que dimanche ne sera pas suffisant pour raconter tout ce que j’ai vu. Par ailleurs, il faut parfois relativiser. Il y a des plaintes, “on en a assez de ceci”, etc. ce serait pas mal qu’ils apprennent à relativiser. Parce que dans un pays comme Haïti, les enfants continuent à rire, à blaguer alors qu’ils n’ont rien, mais rien, rien ! Ca, c’est un message que je leur rapporterai.”
Et êtes vous prête à en parler devant les classes de vos enfants ?
“S’ils me le demandent. Mais je veux évidemment respecter la liberté de l’école. Je ne veux pas m’imposer, mais si on me le demande: certainement !”
C’est le rôle d’une princesse moderne de faire ce genre de missions humanitaires, de représenter des ONG ?
“Vous savez, je faisais déjà ce genre d’actions avant d’être princesse. J’ai commencé les missions humanitaires dès l’âge de 18 ans – il y a plus de vingt ans! – dans les bidonvilles d’Egypte pour six semaines. Quand je me suis mariée avec le prince Philippe, j’ai demandé à pouvoir utiliser cette expérience et cet intérêt dans le cadre de mes fonctions: faire voir et connaître les difficultés que peuvent avoir certaines personnes comme ici où la vie peut être si difficile – ils n’ont pas été épargnés par les catastrophes naturelles – mais j’utilise aussi ma fonction pour faire connaître le travail qu’accomplit Unicef par exemple dans ce pays.”
Vous ne vous laissez pas déconcentrer par les caméras et appareils photos lorsque vous parlez aux enfants, c’est un talent inné ou bien vous avez dû apprendre à y arriver ?
“C’est mon métier d’avant, de logopède, qui m’a appris à me concentrer sur la personne que j’ai en face de moi. A être totalement à l’écoute des gens. C’est très important. Comme je dis toujours: on a deux oreilles pour une bouche, on peut écouter deux fois plus qu’on peut parler !”
A la réception d’Unicef, vous avez eu un visiteur surprise, Sean Penn !!!
Je ne l’ai appris après qu’il était là, malheureusement. Je n’ai donc pas pu lui parler. Je sais qu’il fait beaucoup pour Haïti. Il est très engagé.
Vous même, vous êtes très engagée, vous faites un travail important de promotion d’Unicef, votre époux fait un travail non moins important dans les missions économiques, que ressentez-vous quand vous lisez certaines critiques parues dans des articles ou des livres ?
“Vous savez, quand je suis ici, que je vois toutes ces personnes qui ont des misères mais qui se battent pour pouvoir d’abord se nourrir, des enfants qui marchent pendant des heures pour pouvoir aller à l’école, et qui vont faire leurs devoirs sans savoir s’ils vont manger le soir, je vous avoue qu’on apprend à relativiser et on essaie de regarder où est l’important et l’essentiel dans la vie.”
Et on ne se décourage jamais ?
“Ca ! Ce genre de visite me donne énormément de courage et m’apprend à relativiser et à savoir distinguer l’essentiel dans la vie.”
Vous allez avoir quarante ans en janvier, un cap symbolique. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
“Le fait d’être ici résume beaucoup de choses que j’ai envie d’accomplir dans les prochaines années. Pouvoir être à l’écoute des personnes, mieux comprendre les problèmes des gens, en particulier les personnes vulnérables, continuer à mettre en valeur le travail des gens de terrain, investir chez les jeunes, voilà ce que j’ai essayé de faire les dix dernières années et que je voudrais poursuivre les dix prochaines !”