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Le discours du Roi à l’ONU
24/04/18
Pour la première fois, un Roi des Belges s’est exprimé à la tribune de l’Assemblée générale des Nations Unies
Au cours de son règne, le roi Baudouin s’était exprimé à Genève dans le contexte des Nations Unies. En 2007, le roi Albert avait visité l’institution et en particulier le Conseil de Sécurité dans le but d’y décrocher un siège provisoire pout la Belgique. Avec succès d’ailleurs. Dans le même esprit, du 23 au 25 avril, le Roi et la Reine se sont rendus à New York pour une visite au quartier général des Nations Unies, le building caractéristique qui s’élève le long de l’Hudson River, mais surtout un discours du roi Philippe devant l’Assemblée générale. Jamais depuis la création de l’institution en 1945, un roi des Belges n’avait pris la parole devant les délégations de 192 pays réunis sous la bannière bleu et blanc.
Derrière le célèbre pupitre en marbre vert frappé du symbole de l’ONU, Philippe a livré en français (l’une des six langues officielles des Nations Unies) une allocution centrée sur la réalisation d’une paix durable et l’expérience de la Belgique en la matière, elle qui fut un perpétuel champ de bataille à travers les siècles. Ce fut un plaidoyer pour l’action de notre pays et incidemment le rôle bénéfique qu’il pourrait jouer au Conseil de sécurité. Un discours que le Roi a rédigé lui-même et qu’il a préparé pendant des semaines, soupesant chaque mot. « Si la paix se forge par l’action, elle se réalise dans le temps. Les relations entre les hommes ne se décrètent pas. Elles se construisent et se reconstruisent patiemment dans la confiance. »
Texte officiel in extenso
Le Roi des peintres !
15/04/18
Depuis trois ans, le Souverain a appris à peindre. Il vient d’achever le portrait du roi Baudouin à l’occasion des 25 ans de sa disparition. Une photo mise en ligne sur les réseaux sociaux du Palais royal à l’occasion de l’anniversaire de Philippe. Ce 15 avril, il fête en effet ses 58 ans.
On attendait depuis longtemps cette photo illustrant le nouvel hobby du roi Philippe. Depuis trois ans, lors de ses moments de loisirs, le chef de l’État s’est mis à la peinture, par pur plaisir et non de manière professionnelle. À l’occasion de l’anniversaire du Souverain, ce dimanche 15 avril (Philippe fête ses 58 ans), le Roi en personne a souhaité faire connaître sa passion en un petit clin d’oeil délivré sur les réseaux sociaux du Palais royal. Pour l’occasion, il pose devant le portrait qu’il a réalisé du roi Baudouin. Du 21 juillet à début septembre, ce tableau trônera au centre de l’exposition estivale organisée comme chaque année au palais royal lors de son ouverture au public.
Dans son édition du mercredi 18 avril, Soir mag consacre un grand dossier sur les secrets de ce tableau et de ce hobby royal.
Mathilde, reine des neiges… en bottes fourrées ou en escarpins
13/03/18
Le couple royal en visite d’État au Canada. Entre Petit Chaperon Rouge et reine du bal, Mathilde côté glamour.
À l’invitation de Julie Payette, ex-astronaute devenue la Gouverneure générale du Canada et représentante officielle de la reine Elizabeth II dans cette monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, le Roi des Belges et la Reine accomplissent une visite d’État au pays de l’érable. A la tête d’une délégation politique (le vice-Premier Didier Reynders et les ministres-présidents des Communautés et Régions) visitent Ottawa, la capitale, ainsi que Toronto et Montréal. Le premier jour était celui des activités de représentation officielle. Outre l’accueil officiel par la Gouverneure générale, le couple royal a dû planter un érable, comme l’avaient fait quarante ans auparavant le roi Baudouin et la reine Fabiola, lors de la dernière visite d’État belge (1977). Mais la tenue de charmant Petit Chaperon rouge qu’arborait la Reine pour l’occasion présentait une faille: les chaussures, très belles, mais un peu légères par grand froid. La Reine y remédie en chaussant des Ugg, de peu protocolaires mais si chaudes bottes fourrées.
Heureusement, pour le dîner de gala, l’espace de réception était bien chauffé, Mathilde a donc pu se chausser de manière plus classique et élégante. On notera sur sa coiffure le diadème qu’elle a reçu à l’occasion de son mariage de la part de l’association de la Noblesse belge. Pouvant être porté en collier, ce diadème créé par le joaillier Hennel & Sons date de 1912. Il compte quelque 631 diamants. Le repas était très fin, paraît-il. Toujours plus que les sucettes au sirop d’érable. Mais on aime quand même, car on a toujours en nous un petit côté régressif, non ?
Philippe et Mathilde comme Baudouin et Fabiola !
6/11/17
Les Souverains belges se sont prêtés à la photo touristique incontournable du Taj Mahal. Ils se sont assis sur le célèbre banc à l’avant-plan, comme le roi Baudouin et la reine Fabiola 47 ans plus tôt.
Crédit RUDOLF MARTON/LE SOIR
Le Roi et la Reine sont arrivés à New Delhi dimanche 5 novembre en soirée pour une visite d’État en Inde qui les emmènera également à Mumbai. Mais la toute première activité qu’ils ont souhaité accomplir, en attendant le programme officiel, fut une visite du Taj Mahal, le mausolée de marbre blanc construit dès 1631 par l’empereur moghol Shah Jahan en mémoire de l’amour qu’il portait à son épouse, connue sous le nom de Mumtaz Mahal (“La lumière du palais” en persan) et disparue en donnant naissance à leur 14e enfant.
Ce palais de l’amour, Philippe et Mathilde l’ont visité ensemble, non pas à l’instar de la reine Paola en 2008 qui s’y rendit en solo (comme la princesse Diana de Galles jadis), mais plutôt comme le couple royal précédent, le roi Baudouin et la reine Fabiola, photographiés sur le site en 1970, visiblement très amoureux et heureux. Visiblement, le roi Philippe avait étudié la posture de son oncle avant de se plier à l’exercice. Ou alors n’est-ce qu’un magnifique et heureux hasard ?
Urgent: le Roi abat un marsupilami
18/10/17
Lors d’une visite à l’Ecole Royale des sous-officiers de Saint-Trond, le Roi s’est essayé au fusil d’assaut. Sa cible: le héros de Franquin… ou presque
Ce mercredi, le Souverain effectuait en effet une visite de travail à l’Ecole Royale des sous-officiers (Erso) basée à Saint-Trond. Il s’est informé sur les méthodes utilisées pour la formation des jeunes recrues. L’apprentissage du tir sur cible fait partie de la formation de tout futur militaire. Pour ne pas gâcher de balles, les jeunes recrues apprennent à tirer sur des cibles virtuelles: sont-ce de dangereux criminels, des méchants terroristes? Non Monsieur ! La cible ressemblait furieusement à un personnage bien connu du dessinateur Franquin.
Le Roi n’a pas résisté à la tentation de tirer lui aussi sur cible, comme au bon vieux temps de son passage sous les drapeaux. Il a ainsi eu l’occasion d’abattre… le Marsupilami… ou ce qui y ressemble terriblement. Comme on peut le voir ici sur la photo prise par notre excellent confrère de RTL-TVI, Dominique Henrotte.
Que les associations de défense des animaux de bandes dessinées se rassurent cependant. Ce n’était pas le cas et le Marsupilami va bien. On nous explique que les cibles étaient des carrés, des ronds et des taches, noires sur fond jaune. Et qu’il n’y avait pas de quoi rire, l’ambiance était on ne peut plus sérieuse, non mais !
Bon bon, quoi qu’il en soit, le Roi a pu s’entraîner au tir. Qu’il pratique pour de vrai dans la nature. Il nous est revenu que le Souverain aimait participer à des sessions de tir dans le plus grand secret des chasses royales. Mais là, il fait oeuvre utile, il participe à la régulation du gibier. Et nous le gibier, on aime ça aussi dans notre assiette…
Philippe, Sire optimiste
20/07/17
Pour la Fête nationale, le Souverain livre un discours plus personnel, au phrasé plus simple et plus direct. Il met en avant la reprise de l’économie et de l’emploi, soutient les programmes de formation en alternance. Mais à côté de l’institutionnel, il met l’humain en avant, notamment en racontant sa visite au sein d’une famille musulmane avec qui il a rompu le jeûne.
Voici le discours intégral
“Mesdames et Messieurs,
Aujourd’hui, un vent d’optimisme souffle sur notre économie et sur le marché de l’emploi. Une nouvelle dynamique européenne semble prendre forme. Alors comment saisir ce moment ? Comment en faire une opportunité pour l’ensemble de la société ? En continuant à façonner une société inclusive, dans laquelle personne ne se sent abandonné.
Apprendre, au sens large, est une des clés pour y parvenir. Apprendre des autres et avec les autres.
A l’âge du savoir immédiat et omniprésent, apprendre à interpréter les faits et à émettre un jugement de valeur, permet de prendre ses responsabilités en connaissance de cause. ‘C’est vrai’. ‘C’est juste’. ‘C’est bien’ … Les jeunes apprennent cela en premier lieu de leurs parents. Et aussi de ces enseignants passionnés, qui éveillent chez leurs élèves le désir de comprendre. Dans un monde qui évolue à un rythme accéléré, ils apprennent de leurs aînés comment prendre du recul. Les aînés peuvent aussi apprendre des plus jeunes. Encourageons la rencontre de l’enthousiasme et de la créativité avec la sagesse et l’expérience de vie.
Le travail également est un lieu qui permet cette rencontre. De plus en plus d’écoles en Belgique intègrent le travail en entreprise dans leur programme. Lors d’un récent voyage en Suisse, j’ai pu apprécier les succès engrangés par ce modèle de formation en alternance. Continuons à favoriser les synergies entre le monde de l’enseignement et celui des entreprises. Nous insufflerons un plus grand dynamisme sur le marché du travail. Et nous créerons plus d’égalité des chances.
Enfin, aller à la rencontre d’une autre culture est aussi une occasion de s’enrichir mutuellement. Il y a un mois et demi, je suis allé fêter la rupture du jeûne dans une famille belge musulmane. J’ai été impressionné par la manière dont chacun des membres de cette famille s’implique dans la société. J’ai beaucoup appris sur le sens qu’ils donnent au jeûne et à ce moment de retrouvailles. En sortant de chez eux, tard le soir, j’ai été accueilli par leurs voisins. Ils m’ont offert une bouteille de vin et m’ont dit à quel point ils étaient heureux de vivre dans ce quartier. J’étais fier de voir coexister chez nous, côte à côte, ces deux manières simples et vraies d’exprimer l’hospitalité.
Toutes nos rues ne sont pas comme celle-là. Mais cet exemple nous montre qu’il y a dans notre pays, bien plus que nous le croyons parfois, une communion de valeurs au-delà des différences. Cherchez à apprendre au contact des autres et avec les autres. Vous découvrirez que vous partagez les mêmes interrogations, les mêmes doutes, les mêmes espoirs, les mêmes rêves que vos voisins. Eux aussi sont soucieux du bien-être de leurs enfants, de la qualité de leur travail, du bon accueil de leurs malades ou de leurs aînés. Apprenons également à nos enfants à porter ce regard-là sur le monde. Le bien-être et le bonheur, que nous recherchons tous, n’ont de valeur que s’ils sont réellement partagés.
La Reine et moi constatons tous les jours ce que signifie l’enrichissement mutuel dans les innombrables initiatives de solidarité et d’entraide. Que ce soit dans l’accueil des sans-abris, l’aide aux handicapés, ou plus largement dans toute forme de soutien aux plus vulnérables d’entre nous. De telles initiatives sont de véritables perles pour notre société. Elles nous dévoilent la richesse cachée des plus fragiles.
Mesdames et Messieurs,
Je suis persuadé que nous pouvons tous tirer les bénéfices de la nouvelle dynamique qui semble s’amorcer. Nous le ferons en voulant apprendre, tous les jours, de ceux qui nous précèdent, de ceux qui nous suivent, de nos voisins, de ceux que nous croyons parfois si différents. Il suffit de vouloir regarder au-delà de la différence.
La Reine et moi vous souhaitons une belle Fête Nationale.”
Philippe, roi du Kitesurf !
10/07/17
Le Souverain se filme lui-même en train de pratiquer son sport favori
Le Souverain nous a souhaité de bonnes vacances de manière totalement inédite: en pratiquant le kitesurf! Tiré par un cerf-volant et filant à pleine vitesse au large de la Côte Sauvage de Quiberon, il s’est filmé lui-même au moyen de trois caméras GoPro dont une… en bouche! Le petit film a été diffusé sur le compte Facebook du Palais Royal. Un Roi branché donc et un Roi, qui a 57 ans, reste un grand sportif!
Un dîner d’État très royal pour Philippe et Mathilde
29/03/17
Un festin de Roi et un accueil familial pour le Roi et la Reine au soir du premier jour de leur visite d’État au Danemark.
Les Souverains belges sont depuis mardi en visite d’Etat au Danemark. Ils ont reçu un accueil très familial de la part de la reine Margrethe II et de ses enfants. Et pour cause, la grand-mère de notre souverain, la reine Astrid était la cousine de la mère de la reine Margrethe II. C’est donc en famille qu’ils ont fait leurs premiers mètres sur le sol danois.
Mais le soir, place au décorum des grands soirs dans cette monarchie uniquement protocolaire. Au menu, de ce festin de gala : roulade de raie à l’ail, aloyau de boeuf en croûte, soufflé de pommes de terre, tourte aux champignons et bavarois aux kumquats, le tout arrosé de la Cigaralle du Prince 2013 et de Château de Cayx 1993, deux vins produits dans le vignoble français du prince henrik, l’époux de la Reine… aux abonnés absents. Contrairement à ce que la souveraine danoise nous avait expliqué il y a quinze jours lors d’une interview exclusive, le prince Henrik né Henri de Monpezat, n’a pas daigné se montrer. Il s’est retiré de la vie active et a d’ailleurs perdu son titre de Prince Consort qu’il s’était échiné à obtenir pendant des années. Ci-dessous les plus belles images de l’accueil sur le sol danois ainsi que du dîner d’Etat en grande tenue… La reine Mathilde portait une robe d’Armani ainsi que le diadème des Neuf Provinces. on admirera sur la princesse Mary, cette parure de diamants et rubis qu’elle a l’habitude de porter lors des dîners de gala.
En panne, la Rolex du Roi ?
15/02/17
Voyez-vous ce qui cloche avec la montre de Philippe en visite ce mercredi à Verviers?
Ce mercredi 15 février, le Roi et la Reine étaient en visite à Verviers, en province de Liège. Ils ont d’abord découvert l’asbl Télé-Service, ont visité l’incubateur The Faktory et rencontré des jeunes entrepreneurs, la visite se terminant à Construforum, un centre de compétence pour jeunes dans le secteur de la construction. En marge d’une réunion avec les autorités locales, les plus observateurs d’entre nous ont pu apercevoir la montre royale. Il s’agit d’une Rolex Oyster Perpetual GMT-Master II, objet horloger de grande qualité (valant 8.200 euros). Pourtant, le bracelet-montre du Roi semble avoir un problème. Vous ne voyez pas ? La date n’est pas bonne, la Rolex affiche le 30 et nous sommes le 15 ce mercredi !
La fonction date serait-elle en panne ou bien le Roi a-t-il tout simplement oublié de la régler? Cette montre est en effet automatique et ne comporte pas de pile. Il faut donc la porter très régulièrement pour éviter qu’elle s’arrête. Il reste une autre explication! Philippe a toujours voulu inscrire son règne dans la modernité, se projeter dans le futur… Aurait-il quinze jours d’avance?
Amedeo banquier en Suisse!
6/01/17
Exclusif: Le fils de la princesse Astrid et du prince Lorenz part s’installer à Bâle avec sa petite famille. Il va aussi travailler dans la banque privée de son père.

Le prince Amedeo est parti en Suisse avec son épouse Elisabetta et leur fille Anna-astrid, toutes deux archiduchesses d’Autriche-Este. (Crédit BELGA IMAGE)
Le prince Amedeo marche bon train sur les traces de son père. Une indiscrétion nous a appris que le fils aîné de la princesse Astrid et du prince Lorenz, qui est aussi le filleul du roi Philippe et sixième dans l’ordre de succession au Trône de Belgique, a pris la décision de s’installer à Bâle, en Suisse. Il est parti fin 2016 encore avec son épouse Lili et leur fille Anna-Astrid, née le 17 mai de l’année dernière. Amedeo intégrerait en effet le personnel de la banque privée Gutzwiller & Cie. La banque d’affaires dont son père est l’un des quatre partners! Nous avions rencontré ce dernier, le prince Lorenz, début juillet 2014 à Rome, à la veille du mariage d’Amedeo avec Elisabetta Rosboch von Wolkenstein. C’était à la terrasse d’un restaurant, sur une charmante placette voisinant la basilique du Trastevère. L’archiduc d’Autriche-Este nous avait alors confié qu’il songeait à la relève familiale un jour prochain. Le 16 décembre dernier, l’époux de la princesse Astrid a fêté ses 61 ans. Si l’heure de la retraite n’a pas encore sonné, il est temps, en tout cas, de former son successeur.
Formé à la gestion des grandes fortunes
Et ça tombe bien, Amedeo dispose de toutes les armes pour réussir dans ce métier très sensible de la haute finance et de la gestion de (grandes) fortunes. Trentenaire depuis cette année, il a étudié les sciences économiques à Londres, s’est formé chez Deloitte, l’un des quatre grands cabinets d’audit et de conseil financiers (Big Four) de la planète, ainsi qu’au sein de l’Accumulus Capital Management (spécialisée dans les hedge funds ou fonds d’investissement) a décroché un master en business & administration (MBA) à l’université de Columbia et, de retour en Belgique, a travaillé chez McKinsey (cabinet de conseil auprès des directions générales), nous l’écrivions l’année dernière à même époque, afin de se préparer à sa future carrière bancaire. Comme son père. Sous le titre et le nom d’archiduc Lorenz von Habsburg Lothringen, le prince Lorenz a rejoint en 1983 les établissements E. Gutzwiller & Cie. Cette banque privée suisse, qui compte une soixantaine d’employés, est principalement spécialisée dans la gestion d’actifs et le conseil en placements pour clients privés. Droit d’entrée minimum: 250.000 francs suisses (230.000 euros). Accédant au poste de fondé de pouvoir, puis de directeur, il devient associé gérant (partner) de la banque depuis 1990. Le 22 septembre 1984, Lorenz épouse la princesse Astrid de Belgique, la sœur du 7e Roi des Belges. Le couple vit à Bâle en Suisse, où se trouve le siège de la banque. Il ne reviendra s’installer en Belgique qu’en 1993, à la demande expresse du roi Baudouin, qui veut voir sa nièce jouer un rôle de représentation au sein de la Famille royale, surtout depuis l’abolition de la loi salique (en 1991) qui lui donne alors la 3e place dans l’ordre de succession, derrière son père Albert, alors prince de Liège, et son frère Philippe. S’il vit en Belgique, Lorenz multiplie les déplacements vers le siège de la banque suisse, où il est très apprécié, car responsable stratégique des fonds. Il serait très bien rémunéré en conséquence – l’équivalent de 2,5 à 4 millions d’euros par an les années fastes, ce qui ne fut pourtant pas le cas récemment. Depuis la dernière crise économique, la banque privée a connu quelques revers. Ainsi par exemple, le fonds de placement Gutzwiller One a perdu 6,6% de sa valeur en 2015, soit une perte de 6,6 millions d’euros pour la banque et ses clients, mais il avait été extrêmement rémunérateur les années précédentes (+32% en 2013!). Cette fois, c’est au tour d’Amedeo de s’installer à Bâle, vraisemblablement dans la demeure que le prince Lorenz possède dans cette ville de Suisse alémanique située au nord-ouest du pays. Son épouse, Lili, ne devrait pas être trop déstabilisée par les paysages de montagnes. Elle est certes née à Rome mais les racines de sa famille proviennent du Val Gardena (1.563 m d’altitude) dans le Tyrol du Sud, non loin de la frontière austro-italienne. La petite Anna-Astrid apprendra sans doute à skier très jeune…